Le PrattiGescagnatiévisme en difficulté - Sauver les meubles dans la panique

Fin de régime à La Presse !? Changement de régime... pour sûr !

Objectif, protéger la « crédibilité » journalistique effondrée de La Prat'da

Actualité québécoise - vers une « insurrection électorale »?

Gesca rentable et prospère !?
On a longtemps pensé que Gesca et La Presse étaient des entreprises prospères. Le secret sur leurs États financiers cachant la richesse supposée. Une rumeur nous a récemment plutôt indiqué qu'il pourrait plutôt s'agir du contraire. Le secret cacherait plutôt le contraire de la prospérité. Il est plutôt question de cacher les pertes qui seraient compensées par la « fabrication du consentement » du Québec à l'État abusif et illégitime du Canada n'ayant jamais obtenu le OUI qui le validerait, se contentant de fédérer les NON à l'État souverain du Québec.
Cette « fabrication » ne peut reposer que sur la crédibilité journalistique de La Presse. Aussi c'est jalousement qu'on tente de la tenir fallacieusement pour tel. À telle enseigne que de supposés souverainistes ou nationalistes québécois y sont engagés. Tout cela neutralisé par une supposée séparation entre les pages Éditoriales, Opinions et « journalistiques ».
Ce supposé fragile équilibre doit s'imposer comme étant « équilibré », Conseil de presse oblige. Il l'est supposément, mais il est limite. Cette limite peut au jeu du cache-cache être franchie plus souvent qu'autrement, et le jeu consiste à savoir jusqu'où aller trop loin. Ce cirque d'équilibriste parvient à s'imposer un temps, jusqu'à une certaine limite de non-retour soit atteinte.
En attendant, on a pu prétendre que dans 99,9% des cas, l'équilibre est préservé. Et c'est cette préservation qui permet d'être crédible dans ne serait-ce que le 0,1% des cas où ce ne l'est pas. De manière à rendre efficace telle fabrication du consentement. Ce qui est redoutable et... efficace. Mais à force... l'évidence s'impose... d'autant qu'on ne parle pas d'un infime 0,1% des cas, mais de bien davantage. Un jour peut-être que les historiens pourront en déterminer le pourcentage...
Le point de non-retour
Sauf que, à force et peu importe l'ampleur du pourcentage, la crédibilité en prend un coup. Or, le point de non-retour a été franchi par l'accumulation de cette proportion, de fût-elle que de 0,1%, qui fait, les années passant et en les additionnant, un pourcentage faible, mais congruent qui permet d'affirmer que La Presse est franchement partisane. L'efficacité de ses tentatives de fabrication en prend un coup, d'autant qu'existent maintenant des alternatives. Internet est de celle-là, pour les dénoncer, pour en prendre la démesurée mesure. Ainsi, si La Presse perd la bataille de la crédibilité, ses coups fourrés circonstanciés et circonscrits à des périodes cruciales, en temps utiles, n'auront plus d'effets en temps utiles. Et cela est terrible pour les canadianisateurs, car ils ne peuvent compter que sur la « fabrication » puisque d'emblée le Canada illégitime et abusif ne passe pas. Ce n'est pas de gré mais bien de force que le Canada que La Presse défend s'impose sur le territoire national du Québec.
Dans les prochains rendez-vous décisifs, à quelque jours des échéances incontournables, si n'est pas préservée la crédibilité journalistique de La Presse, les canadianisateurs ne pourront plus compter sur l'efficacité de leur « journalisme » éditorial et journalistique de combat propagandiste, pour commenter et présenter la nouvelle à leur avantage partisan, qui comme on le sait, permet en le « fabricant » d'obtenir l'appui du peuple démocratique et souverain.
Aussi, dans cet esprit, on veut dans cette période non cruciale tenter au mieux de mitiger le caractère propagandiste du journal et de sa page éditoriale pour en être crédité quand on s’en écarte au bon moment. On vient de trouver une nouvelle manière de le faire...
On réserve un gros tiers de page pour publier un texte de Bernard Landry qui répond à André Pratte, un événement en soi qui entretient l'image de l'équilibre des pages éditoriales.

« Dans un éditorial récent (La Presse, 24 juillet), André Pratte récusait de façon péremptoire la thèse que j’ai défendue et défends toujours d’un rapport positif entre l’écoulement du temps et la marche vers l’indépendance nationale. »

ET... on publie dès le lendemain une réplique... mais ce n’est pas André Pratte qui répond, Oh surprise… on a plutôt voulu préserver l’image d’une fausse retenue du propagandiste en chef de La Presse. On a pensé pour cela publier la « spontanée » réplique d'un partisan canadianisateur, en la personne de Richard Vigneault, « Consultant en communication, l’auteur est conseiller ad hoc du premier ministre Jean Charest. Il est également membre de l’Idée fédérale. » ( pas n'importe qui... un homonyme du grand poète souverainiste… comme quoi les gênes ne sont pas que partisans souverainistes, et comme par hasard… c'est le titre du papier... ??? )
Le gène de la souveraineté
Richard Vigneault - www.cyberpresse.ca (opinions) 4 août 2009
Le procédé aurait pu avoir quelque crédibilité si le texte de M. Landry n'avait pas directement été relié à André Pratte. En effet, on aurait affiché l'image de deux partisanneries s'affrontant en tout « équilibre ». Or, ce n'est pas le cas. Il ne s'agit encore que de faux-semblant.
D'une part, la publication dès le lendemain ne peut être spontanée. Elle n'a pu être qu'organisée. En effet, même si la réplique avait été à la hâte faite après la lecture du texte publié, il faut une bonne dose d'organisation pour qu'elle puisse être effectivement publiée dès le lendemain. Certes l'auteur a été choisi, et informé à l'avance de la publication du texte de Bernard Landry dans La Presse, un événement en soi.
Pour que cela soit « spontané », il faut que l'auteur de la réplique tombe sur le texte de M. Landry, oublie que celui-là réplique à André Pratte, pense qu'il doit répondre à la place de M. Pratte, qui lui... ne réplique pas... Il faut qu'il se sente interpellé au point où il lui faut répliquer puisque André Pratte ne réplique pas et qu'il ne répliquera pas le jour suivant, il lui faut ensuite rédiger, corriger, valider, faire approuver pas le bureau du Premier ministre auquel il est relié ( un collaborateur ou « conseiller » ne s'autorise pas lui-même à prendre position publiquement ), il lui faut transmettre tout ça avant l'heure de tombée de telle manière que l'espace normalement prévu à l'avance pour tel ou tel contenu, soit changé pour ce texte qui aura été repéré parmi des centaines d'autres. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'information circule bien entre La Presse et les « conseillers » du bureau du Premier ministre Charest. ET on pourra nous dire que la chose est normale, et qu'elle pourrait se produire sans tels échanges. Me semble...
L'enfer est dans les détails
Dans leur empressement diligent à « fabriquer » leur propagande sophistiquée, il se trouve que l'enfer est dans les détails... plus la sophistication est avérée, plus les possibilités d'enfarges sont nombreuses. Et,ici, on s'est enfargé dans la nature même de la maneouvre, à savoir la nature du texte de M. Landry. S'il ne s'était pas directement adressé à la réplique de André Pratte, c'eut été à la rigueur plausible... Il aurait été normal que le lecteur ne veuille pas répondre pour la personne à qui s'adressait la réplique. On a choisi d'oublier ce « détail ».
Pourquoi ? Parce qu'on ne voulait pas abonder dans la stigmatisation partisane. En effet, en poursuivant l'échange entre le partisan Bernard Landry, André Pratte ne pouvait que confirmer le caractère partisan de son oeuvre et devenir que partisan lui-même s'il persistait à débattre avec Bernard Landry. Pour protéger la supposée « impartialité » éditoriale de La Presse, on n’a rien trouvé de mieux que faire intervenir un vrai partisan... Grossier comme procédé certes, mais efficace... ?? On peut en douter. Ç’aurait pu être crédible de publier le surlendemain, mais moins efficace… croyaient-ils...
La Prat'da


Le PrattiGescagnatiévisme aux abois

Le Canada ne passe pas, Ignatieff sauveur inespéré il n'y a pas si longtemps ne passe pas davantage... Et, La Presse commence de plus en plus à la Pravda. La Pratteda ... ses jours sont comptés, me semble-t-il... Il n'a pas su livrer la marchandise. Dommage, ses maladresses nous ont bien servi...
ET La Presse coule... il faut couper quelque part et on a supprimé l'édition du dimanche, il semble finalement que la rumeur a quelque fondement. C'est comme pour les autres Canadiens... ça patine fort... mais les fonds viennent de Toronto... Et de leur point de vue, encore faut-il que les pertes rapportent des dividendes politiques... Le PrattiGescagnatiévisme est loin du compte...
PS
Pas la peine de commenter la réplique de Richard Vigneault, c'est d'un ridicule consommé. N'importe quoi!
Je m'inquièterais si j'étais Jean Charest, si c'est tout ce qu'il a à opposer... des conseillers aussi... l'avenir est pour nous radieux.
Le Canada ne passe pas. Cela devient de plus en plus une évidence même pour les canadianisateurs, ils ne savent plus que faire et comment le bien faire. C'est le début de la fin pour eux... ET... c'est palpable... On sent les bourdes de fin de Régime.


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    @ M. Rodrigue Larose
    « Désintoxiqué de La Presse depuis plus de six mois. »
    Belle formule.
    « Le Devoir, généralement objectif, répond à mes besoins d’informations, en plus des médias audiovisuels et autres non quotidiens. »
    Sans doute, mais c'est lui qui publiait hier le texte de Serge Joyal... Et, tant mieux, c'est un quotidien généraliste d'information qui tient lui aussi à conserver sa crédibilité de média non partisan.
    Voilà ce que doit être La Presse, car ce type de média doit être un lieu de rencontre de toute la Cité. C'est en dénonçant la partisanerie propagandiste outrancière, systématique de Gesca que nous pourrons contrer ses effets, et pour les contrer il faut le lire, être au courant de ce qu'engage l'ennemi. C'est l'Intelligence de l'ennemi qui permet de savoir comment et où le battre. Cela passe par lire ses médias.
    Et, sans acheter sa version papier, vous pouvez y avoir accès par Cyberpresse et... ce que nous rapporte Vigile. En effet, nous désabonner est une bonne idée, mais ne pas le lire en est une autre... Remarquez, se désintoxiquer n'est pas non plus une mauvaise chose... Mais pour le reste, pour être informé, informé de ce que pense l'ennemi et ce qu'il engage contre nous, il faut le lire... ET... le dénoncer, systématiquement.
    Certainement que le fait de voir leurs ventes baisser, diminue l'impact de leur propagande, si toutefois ils ne comptent pas sur leur site Internet... ET, je pense qu'ils misent beaucoup sur lui. Ce qui leur fait des pertes... leur fait supprimer l'édition du dimanche... Mais un jour, leur journal sera gratuit ou tout simplement seulement Internet, sans abonnement... Pourquoi !? Pour faire leur propagande...
    Aussi, le boycott n'aura pas d'effet... Nous n'avons pas le choix... Il faut les dénoncer systématiquement, pour que leur Prat'da soit tenue pour ce qu'elle est, ce qui court-circuite leur impact. Il n'y a que ça... Nous n'avons pas d'autres choix... le combat.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    Si nous avions eu une presse libre et impartiale, l'indépendance du Québec serait chose accomplie depuis longtemps. La dernière arme des ennemis de l'indépendance est donc de contrôler l'information en la déformant à leur avantage.
    Mais cela ne durera pas toujours car les nouveaux médias, dont internet, dévoilent de plus en plus, et en temps réel, toute l'ampleur et l'horreur de leur machination.
    De plus en plus la population prend conscience du processus de désinformation qui règne en maître chez les chantres du "canadian federalism", et c'est tant mieux..!
    Vive le Québec libre!!!
    Jacques L.

  • Rodrigue Larose Répondre

    4 août 2009

    Désintoxiqué de La Presse depuis plus de six mois.
    Je me suis fait un cadeau de Noël: l'abandon de mon abonnement. Fini de me polluer le cerveau quotidiennement au contact des insanités éditoriales redondantes et des écrits de plusieurs chroniqueurs mercenaires! Plus de titres biaisés à détordre. Le Devoir, généralement objectif, répond à mes besoins d'informations, en plus des médias audiovisuels et autres non quotidiens.
    Se libérer de La Presse, c'est un sevrage plus facile qu'on ne le croit. Mon fils va bientôt l'expérimenter à son tour. Oui, si tous les souverainistes...
    Rodrigue Larose

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    @ JC Pomerleau
    « Le jour ou le 50 % du lectorat de Gesca La Presse, qui est souverainiste, va sortir de sa confusion stratégique et arrêter de nourrir la bête, on sera sur la voie de la victoire. Entre-temps, comment s’étonner qu’il soit dans cette confusion quand l’élite souverainiste envoie leurs textes à ce torchon de propagande au lieu d’assumer le rapport de force qui convient et de les ignorer. »
    Arrêtons de nourrir la bête Gesca
    C'est un point de vue ! Je ne suis pas d'accord pour en profiter encore pour blâmer nos troupes. C'est encore abonder dans ce que souhaitent les canadianisateurs à savoir nous diviser.
    La stratégie du boycott est facile à mettre de l'avant, beaucoup plus difficile à appliquer. Rares sont les boycottages efficaces. Cuba en sait quelque chose.
    Par contre, la stratégie de la dénonciation a beaucoup plus d'impacts. La politique de la chaise vide n'est pas la bonne. Ignorer l'adversaire ou l'ennemie n'est pas d'office et en tout temps la chose à faire.
    La Presse et les entreprises de presse de Gesca tablent sur un média généraliste pour le détourner en tant qu'outil de propagande. Jaloux de l'efficacité de cette propagande sa direction tente de nous faire croire à de l'équilibre journalistique. C'est cette prétention qu'il faut enfoncer. Quotidiennement. Chacun prenant le relais. C'est ce que craint par-dessus tout sa direction canadianisatrice. Ce pourquoi le raffinement est si poussé, jusqu'à s'enfarger dans la propre complexité de leurs fallacieux échafaudages. C'est notre force.
    La Prat'da
    Le jour où La Presse sera perçue réellement comme une Prat'da, ce qui n'est pas loin d'être, ce jour-là il sera de notoriété publique que tout son contenu d'affaires publiques est biaisé. Ce qui nous permettra de profiter de ce qu'on y trouve par ailleurs en tant que média généraliste de masse, c'est ce que les Russes faisaient et ce que font tous les peuples aux prises avec des médias réputés propagandistes.
    Et, dans ce contexte, pour s'adresser au peuple, faute de mieux, les souverainistes ont utilisé La Presse. Pas le choix, Le Journal et Canoë n'avaient pas de pages Opinions ni éditoriales. Maintenant, les choses ont changé. Internet s'est ajouté. On peut se poser la question, devons-nous, devrions-nous boycotter La Presse ? Je ne sais pas... faut voir...
    Répondre à André Pratte comme l'a fait Bernard Landry nous dit que la chaise vide n'est pas la solution. Ne jamais répliquer nous livre tout autant à la propagande, et elle ne cessera pas parce qu'on l'ignore. Au contraire, l'utilisant comme vecteur, nous pouvons aujourd'hui en parler, documenter un argumentaire, diffuser une réplique, démonter leurs sophismes qui de toute façon de déploieont là comme ailleurs, y compris dans Internet.
    Cela dit, OUI, il nous faut réfléchir à la question. OUI, les souverainistes pourraient décider de réserver leurs exclusivités à des médias libres, de manière à favoriser le développement de tels médias.
    Cependant ils ne deviendraient que des médias partisans, chacun avec ses propagandistes, ce qui ne permet de rejoindre que des convaincus... Mais il nous faut malgré tout de tels médias, pour donner accès à autre chose que le filtre canadianisateur de La Presse...
    Tous les peuples sont aux prises avec pareils dilemmes. Pas facile d'en sortir. Au point où certains sont contraints de censurer la presse, comme actuellement en Équateur et au Venezuela (Un quatrième pouvoir sans légitimité populaire - Hugo Chávez et RCTV : censure ou décision légitime ? VoltaireNet.org - Réseau de presse non-alignée)
    En attendant, dénonçons les canadianisateurs sans blâmer pour autant et toujours les nôtres !

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Le jour ou le 50 % du lectorat de Gesca La Presse, qui est souverainiste, va sortir de sa confusion stratégique et arrêter de norrir la bête on sera sur la voie de la victoire. Entre temps comment s'étonner qu'il soit dans cette confusion quand l'élite souverainiste envois leurs textes à ce torchons de propagande au lieu d'assumer le rapport de force qui convient et de les ignorer.
    http://www.vigile.net/Arretons-de-nourrir-la-bete-Gesca
    Et en commentaire en bas de page (signé M Serge):
    (...)
    C’est tout à fait étonnant. Il a fallut attendre 13 ans depuis le référendum et laisser passer deux gouvernements du PQ avant de lire une seule opinion de la sorte.
    Cela, pour ceux qui comme moi, amis et collègues, anciens lecteurs du forum du CSQ, se souviennent bien des nombreuses fois que des membres, ministres et directeurs du Parti québécois ont collaborés à leur propre échec et défaite.
    Collaboré aux succès de leurs adversaires fédéralistes et à la prospérité de la presse libérale de Gesca, en leur expédiant lettres, mises au point, thèses et analyses politiques, tout à fait librement et gratuitement par surcroît. Entretenant ainsi un lectorat de quelque 60,000 souverainistes au profit du symbole canado-fédératiste au Québec, La Presse. Plus hara-kiri que ça, tu meurs.
    Des collaborations des souverainistes aux succès et à la prospérité de la bête libérale, qui ne se souvient pas des textes aux pages forum de Lucien Bouchard, Jacques Parizeau, Bernard Landry, Pauline Marois, Louise Beaudoin, Jos Facal lorsqu’il était ministre..
    ................
    JCPomerleau