Enquête sur Joël Gauthier: le PQ doute de l’indépendance de Lafrenière

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Népotisme, collusion et patronage : le régime libéral dans toute sa splendeur

Le Parti québécois doute que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) puisse enquêter de manière indépendante sur Joël Gauthier, ex-président de l’AMT, alors que ce dernier avait, en 2005, encouragé la candidature de l’actuel patron de l’UPAC, Robert Lafrenière.



Notre Bureau d’enquête révélait mercredi que le curriculum vitae de M. Lafrenière, pour le poste de directeur de la sécurité à l’Agence métropolitaine de transport, était passé entre les mains d’organisateurs libéraux, dont M. Gauthier.


M. Lafrenière n’avait pas, en fin de compte, obtenu le poste, mais il reste que son CV avait été transmis par M. Gauthier à un chasseur de têtes pour l’emploi.



«Je pose la question au ministre [de la Sécurité publique, Martin Coiteux]: comment Robert Lafrenière peut-il enquêter sur Joël Gauthier qui, manifestement, faisait des recommandations à son égard pour un poste à l’AMT?», a demandé le leader parlementaire du PQ, Pascal Bérubé, lors d’une mêlée de presse, mercredi.


Depuis 2014, M. Gauthier fait l’objet d’une enquête de l’UPAC, notamment pour des irrégularités dans l’octroi des contrats de l’AMT. Il ne fait toutefois l’objet d’aucune accusation.