Il y a 50 ans cette année, l’ancien Premier ministre Paul Sauvé marquait son arrivée à la tête de l’État en lançant la nation québécoise dans une ère de changement, véritable prélude à la Révolution tranquille. Tout conservateur qu’il fut, Sauvé apparut résolument tourné vers l’avenir en scandant son célèbre « Désormais ». Ce nouvel élan ne dura que cent jours, Sauvé s’éteignant prématurément.
Un demi-siècle plus tard, un crypto-conservateur du nom de Jean Charest, « blue grit » par excellence, n’a plus rien d’autre à offrir qu’une morne gestion à la petite semaine. « Pas de nouvelle, bonne nouvelle », opinera le bon peuple dans les sondages. Et ça fait 2100 jours que ça dure. Son maître mot : « Desmarais ».
Christian Gagnon
Montréal
1959-2009
Du « Désormais » de Sauvé au « Desmarais » de Charest
"Désormais" - Paul Sauvé (1907-1960)
Christian Gagnon138 articles
CHRISTIAN GAGNON, ing.
_ L’auteur a été président régional du Parti Québécois de Montréal-Centre d’octobre 2002 à décembre 2005
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 janvier 2010Ça alors, j'adore votre titre!
Archives de Vigile Répondre
6 février 2009La façon dont je vois les choses, est que Charest, en surface, ne propose qu'une petite gestion, relativement insignifiante, oui...
Je pense par contre que, de façon non-officielle, Desmarais lui a en quelque sorte confié la mission, d'exploiter le contexte actuel, pour en finir avec ce qu'il reste de mouvement séparatiste, et de fait français en Amérique!