Du temps où j’’occupais le poste de directeur d’école au secondaire, l’élève s’étant absenté de l’école, et ce peu importe le nombre de jours, devait présenter à son responsable un billet signé par un parent motivant les raisons de son absence. Dans le cas contraire, les parents étaient automatiquement contactés par téléphone et, dans l’hypothèse d’une absence non-motivée, l’élève écopait d’une sanction.
Or aujourd’hui, le phénomène de l’absentéisme des élèves s’accroît de manière inquiétante pour des motifs reliés notamment à la participation à des compétitions sportives ou artistiques, ou à des voyages liés à des vacances en famille. Une situation fort préoccupante qui dénote de toute évidence une forme de laxisme irresponsable de la part des parents dont la responsabilité première est de veiller à favoriser la présence en classe de leur enfant d’autant plus que l’enseignant n’est pas tenu d’offrir quelque travail scolaire de récupération pendant l’absence de l’élève liée à ces activités extra-scolaires.
La présence du jeune à l’école, hormis les absences pour des motifs de santé justifiables, est obligatoire. Dans ce contexte, elle doit être encadrée à l’intérieur de balises qui déterminent une limite du nombre de journées d’absence acceptables au cours d’une année scolaire. En revanche, les parents doivent être sensibilisés aux conséquences des absences non-motivées de leur enfant, notamment les retards accumulés sur les matière concernées pouvant conduire à une démobilisation de l’élève, voire à son décrochage. Conséquemment, la collaboration entre les parents et l’école s’avère essentielle à la bonne marche de la mission éducative de l’école qui implique, entre autre, la responsabilisation de toutes les parties prenantes au développement global de l’adulte en devenir.
Henri Marineau, Québec
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