Dans le bon vieux temps des téléphones à cadrans et même à manivelles dans les campagnes, il y avait Gilberte Côté-Mercier. Les Bérets Blancs. Le Crédit Social. Réal Caouette. Le Canal 10.
Aujourd’hui on a le IPhone, et Réal Caouette est revenu au Québec. Car le phénomène d’hier ressemble étrangement à celui du Social Credit des années 60, qui en 62 fait élire 30 députés au Canada, disons 4 au Canada et 26 au Québec.
Deux ans après une course à la chefferie truquée où Réal Caouette s’était fait battre à la chefferie du Social Credit Party.
Vendeur de char, Caouette est le premier politicien moderne du Québec. C’est lui qui le premier utilise la télévision pour contrer les journaux, tous unanimement contre lui. Il achète du temps et il parle directement aux gens.
Caouette hérite de l’aide de l’aile nationaliste rurale de l’Union Nationale, l’urbaine est conservatrice.
On passe rapidement par-dessus le tout, je crois que vous êtes capable de déduire.
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Trudeau tasse pas mal le tout dès 68. Une partie des créditistes se joint à René Lévesque, sans eux et leurs capacités de lever des fonds, le PQ n’aurait pas vu le jour.
Au NPD, pendant ce temps, ce sont les Waffle qui partent le bal, reconnaissance des deux nations, du droit à l’autodétermination et on en passe. On les fait disparaître assez rapidement. Le NPD devient plus trudeauiste que Trudeau.
Donc, nous sommes à l’ère des IPhone. Un parti politique est incapable, parait-il, de recruter 75 poteaux québécois au Québec! Comme si le parti n’avait pas une centaine de membres québécois. C’est le premier élément bizarre de cette campagne dadaïste. Donc, une bonne douzaine de McGill-Concordia en tout genre et quelques hors-Québec, pourtant le phénomène n’existait pas avant l’arrivée d’un ex Alliance Québec comme député vedette. On trouvait alors 75 poteaux NPD au Québec, tous du Québec. Les anglais dans les comtés anglophones et les francophones dans les comtés français.
Supposons que dans une vingtaine de comtés francophones, où on a expédié des Mc Gill-Concordia ou des ontariennes, les anciens candidats n’aient pas passé le test Mulcair… Par exemple dans Berthier-Maskinongé, où est passé l’ancien candidat…
Il n’était pas assez bien, ce Monsieur Chauvette? Trop près du député péquiste de l’Assomption? Pourtant il est connu dans le coin, s’est présenté Vert au provincial et NPD au fédéral.
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Soyons francs, il y a une bonne vingtaine au minimum des députés NPD élus hier qui sont indépendantistes. Si ce n’est 30 ou plus. Peut-être autant ou plus que lors du dernier parlement.
Donc, il y a maintenant à peu près 300 postes politiques à combler au Québec, préférablement de gens du comté. Où les trouver? Au Bloc? Au PQ? Ben non. Ou alors? Chez Québec Solidaire!
Et oui, il n’y a que chez le parti frère provincial du NPD où trouver du personnel politique et le nouveau député de Rosemont-Petite-Patrie va voir à ce que ça se fasse. Mulcair ou pas.
Parce que d’hériter, soyons raisonnable, d’une quarantaine de permanences bien payées, c’est un cadeau des dieux pour Québec Solidaire. Et uniquement pour eux.