Je me demande pourquoi on s’obstine toujours au Québec à publiciser le Viagra et autres pilules bleues destinées à donner un peu de vigueur dans les ébats reproductifs des Québécois. En effet, qui veut bien acheter de quoi être dur dans un peuple où être pur et dur est mal vu?
C’était hier. Car aujourd’hui, c’est maintenant, être « droit devant » qui est mal vu!
C’est ce que reproche le député du jour préféré de Madame Marois, Nicolas Girard, ci-derrière (le devant étant mal vu) député de Gouin. Disons que sa victoire, presque à l’arrachée contre Françoise David, permit à Mde. Marois de rêver de faire d’elle la première première ministre du Québec. Il est inutile de dire que les moyens mis à sa disposition pour permettre à Mde. Marois d’être la « femme politique » ont été l’inverse de ceux mis à la disposition de Daniel Turp dans Mercier. Qui affrontait The Miracle of Mercier, the OO (one and only) Amir Khadir. Et, celui qui a obtenu des scores presque soviétiques dans les parties Anglophones de Mercier. If the English je use pour parler de cet homme, c’est qu’il ne semble pas avoir habitué son papa à la reconnaissance du français au Québec, le site de l’entreprise de celui-ci, Metalliage, étant Z’English only. Le « en française » étant en construction…
Disons-le honnêtement, Mde. Marois était très heureuse du résultat. Débarrassé de Turp et même de Mde. David en même temps.
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Faut-il le dire? Dès que Monsieur Parizeau met les pieds aux IPSO, c’est le délire. La dernière fois on a carrément déformé ses propos, cette fois on a préféré prendre le derrière (le devant nous étant maintenant interdit). C’était tellement derrière qu’on a reculé le temps, les quarantenaires devant jeunes! Impurs et mous et heureux de l’être. On est dans le tramway d’antan : « Avancez en arrière » disait le conducteur.
Donc aux Ipso, il ne faut pas aller. C’est dangereux. Prenez Josée Legault, elle a failli y laisser sa tête lors d’une tentative d’assassinat menée par un photographe de l’Empire du Mal. Et puis, c’est long et ennuyeux, tous ces débats, pire que dire s’il fallait les rapporter. Par exemple, que dire de ce pur et dur, qui sans doute l’a droit devant, de Jean-Martin Aussant, et qui décrit le héros de l’heure, celui qui sait tellement bien manier le zéro, nul autre que François Legault, comme étant un cancriste. Allez voir la vidéo (à 12.12 minutes).

Il me semble hardi, ce monsieur, oser affronter les romantiques indépendantistes sans nier leur importance, parlant d’économie sans effacer la culture. Disant la vérité simplement : « It’s the economy, stupid » pour reprendre la phrase du président Clinton. Il parle trop vite, a besoin d’un coach pour ses discours, mais il est grand, assuré de lui-même. Un Bourassa véritablement indépendantiste, économiste, parcours irréprochable. Allez-y : http://www.aussant.com/ Mais quel infâme! Un vrai « droit devant » pour lire ses textes, il vous dirige vers vigile.net !
Mais c’est lui qui a attiré le plus de gens désireux de lui parler. Il a l’allure altière, une prestance d’assurance. Bon, c’est de la politique fiction. Comme Jean Lesage à l’automne 69. Qui alors connaissait Robert Bourassa?
L’aveugle National
P.S . François Therrien, qui vidéographie les assemblées indépendantistes fait un mauvais travail admirable. Si quelques âmes généreuses pouvaient l’équiper convenablement, le travail admirable aurait le professionnalisme qui manque à son œuvre généreuse. Quelques milliers de dollars suffiraient.