Attentat de Québec

D'un radicalisme à l'autre

Offensive de l'extrême gauche identitaire

Tribune libre

Une ère funeste pourrait avoir commencé dimanche dernier pour le «camp national». Le mouvement souverainiste paya durant 20 ans la fameuse déclaration de monsieur Parizeau sur «l'argent et des votes ethniques». Cette fois, 20 ans (2017-2037) et un million de nouveaux immigrants au minimum (55 000 par année ou plus) suffiront-ils à rassurer les bonnes âmes de notre ouverture infinie? Seul notre avenir post-occidental et métissé serré dans le Canada nous le dira.
On peut d'ores et déjà affirmer que la gauche de la gauche à un mot à la bouche: radicalisation. Les radicaux seraient invariablement des fascistes. À oui?
Il se trouve que je me souviens très bien du passage d'une historienne québécoise à une émission du matin animée par Francis Reddy à la télévision de Radio-Canada - oh, surprise! - il y a quelques années. La dite historienne, grande spécialiste du féminisme québécois, expliquait qu'étymologiquement le (ou la) radical(e) est une personne qui va par bonheur à la «racine» des enjeux de société.
Bref, j'aimerais demander à cette historienne de Sherbrooke par quels privilèges les «-ismes» de la gauche extrême (féministes radicales, anarchistes, carrés-rougistes, etc.), auraient davantage le droit de remonter aux sources des problèmes sociaux que les penseurs, hommes ou femmes, conservateurs du lien social attachés à l'idée de nation.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2017

    Le mot "radical" ("radicalis" en latin) vient de "radix" qui veut effectivement dire "racine". C'est pourquoi on devrait l'utiliser pour désigner ceux dont les pensées et les actions s'inspirent des racines directement de l'idéologie politique ou religieuse à laquelle ils se réfèrent.
    Une femme qui détesterait les hommes par exemple, ne devrait pas être qualifiée de féministe radicale, ni même de féministe tout court puisque la base du féminisme n'est pas la haine des hommes mais l'égalité des sexes.
    Un musulman qui considère que tout le contenu du Coran est juste, (incluant la promotion du mariage avec des fillettes, de l'esclavage, de la violence conjugale, de la flagellation et de l'amputation punitive), est un musulman radical. Un bouddhiste qui trouve normal de commettre des actes violents au nom de bouddha ne pourrait être qualifié de bouddhiste radical puisque sa violence ne s'inspire pas du bouddhisme.
    Si Alexandre Bissonnette avait prétendu avoir commis son crime au nom du christianisme, ça n'en ferait pas un chrétien radical non plus. Ses actes étaient motivés par la haine mais la haine n'est pas une idéologie structurée avec des règles et des écrits officiels.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2017

    Faut arrêter de se cacher la tête dans le sable, et être réaliste ! Avec l'immigration de remplacement que nous subissons présentement, dans quelques années le peuple québécois n'existera plus... Nous bannirons de notre vocabulaire peuple québécois pour le remplacer par Tour de Babel québécoise.