Nos ti-counes

Et si le Bloc québécois devenait un parti pancanadien?

Retour sur les divagations d'un prof

Tribune libre

Tout d'abord, la pétition de Forces et démocratie afin que Jean-François Fortin participe aux débats des chefs gagne en moyenne une signature tous les deux jours. Il s'agit la plupart du temps de la griffe d'un de ses nouveaux candidats.
François Charbonneau, professeur en études politiques à l'Université d'Ottawa et directeur de la revue Argument, eut il y a quelques semaines (début juillet) l'idée qu'il faudrait des candidats du Bloc québécois à la grandeur du Canada. On se demande si le Bloc va survivre dans la Belle province, mais il faudrait penser à y établir des antennes en Saskatchewan! Un mot existe pour de pareils raisonnements: élucubration. Tenez-vous bien, Le Devoir a publié son texte!
Gilles Duceppe déclare sur toutes les tribunes que le Bloc québécois affronte le Bloc canadien (NPD-PLC-PC). Au même moment, le prof Charbonneau projette de transformer le Bloc québécois en Bloc... pancanadien!
Forces et démocratie, puis le Bloc (canadien?) pour la séparation du Québec, avec de semblables micro-partis d'opérette animés de ti-counes, Jeff Fortin et François Charbonneau, la souveraineté du Québec ne peut advenir. J'en suis découragée!
Vivement le 19 octobre.
Source: François Charbonneau, «Et si le Bloc québécois devenait un parti pancanadien?», Le Devoir, 14 juillet 2015.


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3 commentaires

  • Caroline Sarah St-Laurent Répondre

    6 septembre 2015

    @ François et Pierre Je vous remercie de vos commentaires. Il y a dans le camp nationaliste de bons et beaux militants.
    Pourtant, un Bloc pancanadien ou Forces et démocratie ne sont que des artifices qui voilent l'impuissance, le désarroi, des partisans du «pays Québec». J'avance dans cet article l'argument suivant: à trop faire de détours, les souverainistes courent le risque de perdre l'essentiel. Un Bloc pancanadien engloutirait beaucoup d'énergies pour des résultats absolument utopiques. Les indépendantistes ont-ils 25 ans à perdre?
    Caroline St-Laurent
    P.-S.: Présenter des candidats-poteaux en Saskatchewan ou à Terre-Neuve-et-Labrador, comme la magicienne Kédina Fleury-Samson présentement dans Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, nuirait irrémédiablement au sérieux de la Cause.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2015

    Ne serait ce que pour mêler les cartes en jetant un peu de sable dans l'engrenage des trois partis fédéralistes dans le roc comme ils le font au Québec
    Vous savez parfois quelques dizainnes de vote dans un conté changent la face d'une élection quand c'est une lutte serré a trois ou a six
    Je suis certain que des francophonnes désabusés qui habitent le roc et des québécois expatriés dans le roc pourraient voter pour le bloc dans certains contés du roc et quand c'est serré....décider de l'élection par leur vote
    Vous savez ce n'est pas tres dispendieux des poteaux fantomes sur un bulletin de vote et ca permetrait de mêler leur carte dans quelque circonscrition ou il y as assez de francos dans le roc
    Le NPD sont des spécialistes la dedans..les poteaux et les cones oranges
    A la derniere election fédérale il avait meme un candidate poteau dans Berthier Maskinongé qui ne s'est même pas présenter une seule fois dans le conté durant la campagne électorale
    Elle était parti jouer le fond de sa sacoche a Las Vegas durant la campagne électorale
    Pas chanceuse au jeu.. elle as plutot appris en revenant trois jours plus tard qu'elle venait de gagner une job de plus de 100,000 dollards par année comme député du NPD
    Le cout ne serait pas astronomique pour le bloc ..juste des poteaux pas cher sur les bulletins de votes comme le NPD l'as fait a la derniere élection au Québec
    sans compter sur ceux qui se trompent en votant dans le roc et qui voteraient pour le bloc que l'on pourrait appêller le bloc canadien ou si vous aimez mieux The Canadian Block ... du genre la propagande fédéraliste au référendum ou un non voullait dire un oui et un oui voullait dire un non
    On pourrait etre surpis et je suis certain que le bloc engrangerait quelque milliers de vote a travers le Canada et a la limite détenir la balance du pouvoir

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2015

    Chère Madame St-laurent, votre texte m'inspire quelques questions. Qu'est-ce qui a motivé certains candidats à se présenter pour le Bloc Québécois dans le passé? Et en vertu de quels critères ont-ils été recrutés? Car il est très troublant de constater que deux des aspirants à la chefferie du Bloc Québécois en 2011 ont tourné le dos à l'indépendance du Québec (Maria Mourani et Jean-Francois Fortin) et l'autre aspirant à la chefferie en 2014 (André Bellavance) se retire de la vie politique. En tant que simples militants bénévoles, nous nous attendons à ce que ceux pour qui nous déployons tant d'effort pour les faire élire fassent preuve d'une grande loyauté envers la cause qui nous anime et soient de véritable battants. Sans cela, c'est toute la confiance des militants qui est ébranlée et j'en suis.
    Les difficultés qu'a traversé le Bloc Québécois nous permettent de croire que les opportunistes se sont retirés du paysage, laissant la place aux indépendantistes les plus déterminés. Exactement ce qu'il faut pour faire vivre et progresser notre cause. Et qui me motive à poursuivre mon militantisme.