Le gouvernement américain met à contribution la police, le département de la sécurité intérieure et l'armée depuis le 11-Septembre pour épier les moindres faits et gestes d'Américains, dont nombre d'entre eux ne sont accusés d'aucun méfait, révèle le Washington Post dans son édition du lundi 20 décembre.
Ce très vaste réseau d'informateurs a été mis en place après les attentats du 11 septembre 2001 et continue de s'étendre à l'heure actuelle, selon le quotidien. Les informateurs, parmi lesquels des agents du FBI, des polices locales et des inspecteurs de l'armée, ont pour tâche de rassembler, stocker et analyser des informations concernant plusieurs milliers d'Américains et de personnes résidant aux Etats-Unis, sans qu'il leur soit nécessairement reproché quoi que ce soit, continue le Post dans cette enquête sur "l'Amérique surveillée".
TECHNIQUES UTILISÉES EN IRAK OU EN AFGHANISTAN
Le gouvernement fédéral entend s'appuyer sur les forces de police locale et de chacun des Etats pour renforcer le travail de la police fédérale. Selon cet article, le réseau est composé de 4 058 organisations locales et d'Etat. Au moins 935 d'entre elles ont été créées depuis le 11-Septembre, souligne le quotidien.
Les journalistes indiquent également que certaines techniques de collecte d'information et outils technologiques utilisés en Irak et en Afghanistan viennent suppléer le travail de ces organisations. Ces enquêtes permettent au FBI de construire une très vaste base de données dans laquelle sont stockées des informations concernant plusieurs milliers de personnes. La base de données est accessible à un nombre croissant d'enquêteurs de l'armée et des forces de police locales, indique encore le Washington Post.
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