Le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, essuie mercredi des tirs amis en provenance de la famille souverainiste, mais aussi de son propre parti, en raison de ses propos au sujet des demandeurs d’asile haïtiens.
À un peu plus d’une semaine du vote de confiance auquel il devra se soumettre, il maintient néanmoins que ces personnes, qui traversent la frontière illégalement, sont « les invités de Justin Trudeau », tel qu’il les qualifie depuis le début de la semaine.
Après l’ex-ministre péquiste Louise Harel, les solidaires Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois et le chef d’Option nationale Sol Zanetti, voilà que le vétéran du PQ François Gendron a déclaré que son chef a fait un mauvais choix de mots. « J’aurais préféré qu’on n’ait pas l’usage de ces mots-là », a-t-il admis à son arrivée au caucus de son parti, organisé à Saint-Eustache. « Mais là, on commente, et je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus. C’est un dossier qui a été mal géré de A à Z », a-t-il ajouté.
La veille, Louise Harel a écrit sur Twitter qu’elle ressentait une « profonde déception » face aux propos de Jean-François Lisée. « [Il] se trompe de cible. [Il faut] plutôt dénoncer [la] fausse information [de] Justin Trudeau [à l’]origine [des] demandes d’asile », a-t-elle écrit.
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