morir por la patria es vivir
hymne national cubain
De stylos Canada
des foulards Canada
des porte-clés canadiens
des drapeaux canadiens
des chandails Canada
un chandail I’m canadian
des palmiers
des hamacs
la mer des Caraïbes
Welcome to Cubanada!
Tout en maniant sa poêle
Eduardo se désole de ne pouvoir pratiquer
le français qu’il a étudié en même temps
que la gastronomie.
«Je vais le perdre.»
Les Québécois, nombreux à Cuba,
conservent, même ailleurs,
le réflexe séculaire
de s’adresser aux autres
en anglais
bien que le niveau de leur anglais
soit bien inférieur
au français de leurs vis-à-vis.
Les Cubains qui travaillent auprès
des touristes, une industrie lucrative,
apprennent l’anglais, le français ou l’allemand.
Certains maîtrisent l’italien.
La plupart gagnent autour de 12 pesos convertibles
(1 peso = $1,30) par mois. Les largesses des touristes
contribuent à améliorer leur «ordinaire».
Victor est horticulteur.
Il connaît les plantes, les arbres et les fleurs
sur le bout des doigts.
«Dans cet arbre se trouve une fleur
qui, une fois ouverte, ne vit que trois heures
après quoi, elle meurt.
Elle s’appelle Carolina.»
Victor sert des piña colada, du rhum, des bières
au bar de la piscine.
«C’est plus payant que l’horticulture.»
Les musiciens, de leur côté,
reçoivent 8 pesos c. par mois.
La chambre qu’ils louent leur en coûte 12.
De plus, les repas pris à l’hôtel,
sont à leur compte.
Ils se résolvent parfois
comme le jardinier, l’agent de sécurité de la plage,
celui qui peigne de son râteau le sable chaud,
à demander un hamburger
à des touristes paraissant dignes
de leur confiance.
En échange, ils offrent des mangues,
des goyaves, une fleur, une noix de coco,
une chanson, des coquillages,
une effigie du «Che» vénéré.
À Cuba, rien ne se perd. Une paire de sandales,
un jean, des aspirines, une bouteille de shampooing,
donnés par des touristes se troquent
pour autre chose. Tout a une valeur.
La valeur des choses.
Ceux qui ont un(e) «fiancé(e)» québécois(e)
jouissent du privilège
d’un vêtement à la mode, de repas livrés en douce,
de la possibilité d’un mariage qui leur permettra
de quitter l’île.
Pour Francisco, responsable de l’entretien de la piscine,
«le plus dur, c’est de ne pouvoir voyager à l’étranger.
Les Cubains n’ont pas d’argent
et même s’ils en avaient, ils n’obtiendraient pas de visa
à moins d’être marié à une personne ayant la citoyenneté
d’un autre pays.»
Francisco a cependant fait partie de ceux qui ont aidé
à reconstruire l’Angola à la suite de la guerre
qui a sévi là-bas.
«Cuba n’est pas pauvre. Ici, on ne meurt pas de faim.
J’ai vu la pauvreté. Des gens qui se nourrissent des poubelles,
des malades qui n’ont pas accès à des soins de santé,
des enfants privés d’une bonne éducation.»
De plus, il fait valoir que Cuba forme des équipes
de spécialistes prêts à intervenir en cas de crise :
«Les Cubains étaient sur place après le tsunami.
Les Cubains sont allés au Timor oriental.»
Hugo qui est réalisateur à la télévision
a quant à lui, et malgré son âge, beaucoup voyagé.
Ce qui le frappe,
c’est la fierté de la culture de ceux qui l’accueillent
à Cuba, au Brésil et ailleurs.
«Ils sont fiers de ce qu’ils possèdent
même si c’est peu.»
C’est à son avis, ce qui fait défaut aux Québécois.
«Le Québec n’est pas un peuple fier.
À quoi peut-il aspirer?»
Nous possédons beaucoup.
Il nous manque l’essentiel.
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2007Deux espaces récalcitrants!
Afin d'accéder à l'information sur Cuba, les deux mots qui font partie de la direction du site antérieurement indiqué doivent avoir leur espace éliminé, entre les lettres "s" et "o" dans "solidarizate" et entre "e" et "s" dans "manifiesto".
Jean-Louis Pérez
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"Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors." Rabindranàth Tagore
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2007Deux espaces en trop empêchent de faire la lumière sur Cuba
Revoici la direction du site sur Cuba telle qu'envoyée la première fois, sans espace entre les lettres puisqu'étant une copie directe prise au site même :
http://www.solidaridadconcuba.com/solidarizate_cuba/firma_manifiesto_democracia_cuba.asp
Jean-Louis Pérez
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2007Solidarité pour une véritable démocratie à Cuba
Pour connaître davantage ce qu'est le goulag carïbéen afin d'aider les Cubains à se libérer de la plus grande prison au monde et d'en finir avec la culture de la misère, consulter le site suivant :
http://www.solidaridadconcuba.com/solidarizate_cuba/firma_manifiesto_democracia_cuba.asp
_________________
"Un peuple longuement habitué à un dur régime perd graduellement la notion même de la liberté." Jonnathan Swift
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2007En réponse à Jean-Louis Pérez:
La majeure partie des Cubains nient le fait que le régime instauré par Castro soit une dictature.
Certains ne songent qu'à partir. D'autres s'en remettent à Dieu. Dans l'ensemble, ils se consolent en se disant qu'il existe pire et qu'ils peuvent compter sur l'appui de Chavez.
Tout ceci n'altère en rien le sentiment de fierté qu'ils éprouvent à être Cubains.
Caroline
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2007Pour démasquer le régime castriste
Quelques informations pour ne pas tomber dans le mensonge, les manipulations communistes et des intérêts bâtards visant à conquérir la bonhomie du peuple québécois.
Le département de la Santé du gouvernement autonome de Madrid envoyait "depuis le mois de juin" 2006 des médicaments dans la grande île des Caraïbes (le goulag cubain) pour répondre à "une demande d’aide humanitaire" pour soigner le sanguinaire "coma-andante" Fidel Castro.
« La santé de Castro liée aussi à la droite espagnole...
En Espagne, le secteur de la Santé est régionalisé et l'hôpital Gregorio Marañon où est affecté le chirurgien José Luis Garcia Sabrido --celui qui a opéré F. Castro-- dépend de la Région autonome de Madrid, présidée par Esperanza Aguirre, forte personnalité du Parti Populaire (PP, droite) et critique acerbe du gouvernement national du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero.
Esperanza Aguirre a expliqué que José Luis Garcia Sabrido, contacté directement et personnellement par l'ambassade cubaine à Madrid, avait sollicité l'autorisation de se rendre à Cuba au chevet de Fidel Castro, les frais étant couverts par le gouvernement cubain(1).
La présidente de la Région de Madrid a ajouté que son département de la Santé envoyait "depuis le mois de juin" des médicaments dans la grande île des Caraïbes pour répondre à "une demande d'aide humanitaire".
A partir de ces déclarations, Esperanza Aguirre s'est demandée à voix haute "qu'en est-il de la santé du reste des habitants de l'île, en particulier des prisonniers politiques --et des journalistes--, si le premier des Cubains, le dictateur Fidel Castro, a besoin de solliciter l'aide des services de santé madrilènes?"
"Et dire que la dictature cubaine se vante tellement d'avoir un service de santé extraordinaire, qui justifierait pratiquement la dictature et la privation des droits humains les plus élémentaires" a conclu Esperanza Aguirre.
"Le nombre des victimes de la dictature cubaine est infiniment supérieur à celui des victimes de Pinochet... Mais même les dictateurs et les criminels ont des droits humains" a lancé pour sa part, en commentant l'aide médicale de Madrid à Cuba, le porte-parole, Gustavo de Aristegui, du Parti Populaire à la Commission des Affaires extérieures du Congrès espagnol des députés"(2)».
***
(1) La fortune de Castro est évaluée à plus de un millard de $USA. Pour plus d'information, consulter les données de la revue Fortune.
(2) Déclarations publiées le 7/01/2007
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« Le communisme en tant que système s'est révélé "un remède plus dangereux que la maladie elle-même" » . Jean-Paul II