L’atmosphère est désespérante aux États-Unis. Pendant que le président Joe Biden promène ses vieux os et endort son public avec ses discours ennuyeux, le président élu Donald Trump occupe 95 % du champ médiatique avec ses nominations toutes plus ahurissantes les unes que les autres. Cela promet d’ici le 20 janvier 2025.
Il y a une façon pour les démocrates de se sortir de ce bourbier : le président doit démissionner et laisser la place à Kamala Harris et son colistier, Tim Waltz, à la vice-présidence. Quel coup de fouet ce serait ! Une première femme et une première femme de couleur (« noire » n’est pas le qualificatif idéal dans son cas) à la présidence, Wow ! Certes, la nouvelle présidence tiendra moins de deux mois, mais n’empêche. Imaginez le nouvel élan que cela donnerait aux démocrates pour le mi-mandat.
À mon avis, en passant le témoin à Harris aussi tardivement qu’en juillet, Biden est le grand responsable de la défaite du Parti démocrate. Pour se faire pardonner, il doit démissionner au plus vite. Qui sait, Mme Harris trouvera peut-être même le moyen de rester en poste après le 20 janvier.
Sylvio Le Blanc
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