Barrette tire à boulets rouges sur Diane Lamarre

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La guerre est prise !





Le ministre Gaétan Barrette a accusé, mercredi matin, la députée péquiste Diane Lamarre d'avoir manqué à son devoir en n'informant pas la population des «manoeuvres» des pharmaciens-propriétaires auprès des assureurs privés, alors qu'elle était présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec.


«S'il y a un scandale dans les médicaments, il est là. C'est le scandale des ristournes Lamarre. En 2010, lorsque le gouvernement a plafonné les allocations professionnelles versées aux pharmaciens, les pharmaciens-propriétaires se sont virés de bord pour surcharger les assureurs privés dont les primes ont augmenté. Il y a eu là manoeuvre et Diane Lamarre n'a rien fait pour protéger le public», a allégué le ministre Barrette, lors d'une mêlée de presse, en marge de la commission parlementaire sur le projet de loi 81.


Les déclarations incendiaires du ministre ont tôt fait de soulever l'indignation au cabinet de la députée de Taillon. «Ce sont des propos diffamatoires. C'est complètement faux et ridicule. Mme Lamarre n'a jamais négocié quoi que ce soit. De telles affirmations sont assez fascinantes venant de celui qui a négocié avec les médecins spécialistes», a fustigé l'attachée de presse de Mme Lamarre, Antonine Yacarrini.


Emplois perdus


M. Barrette réagissait au sondage Léger commandé par l'Association québécoise des pharmaciens-propriétaires (AQPP), voulant que près de 1000 emplois aient été perdus dans les officines du Québec depuis les compressions imposées par le gouvernement, l'an dernier.


Qualifiant ce sondage «d'opération de relations publiques», le ministre ne s'est pas dit inquiet de ces données. «Je n'ai pas vu de fermeture de pharmacie», a-t-il déclaré.


L'AQPP déplore notamment le report par le gouvernement du déplafonnement des allocations professionnelles prévu dans l'entente signée avec les pharmaciens-propriétaires en juin, afin d'atténuer les effets des compressions de 400 millions $ sur trois ans.


- Avec la collaboration de Régys Caron




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