Michel Hébert, - Résurrection du débat sur les accomodements (sic) demandés par les plus pieux d'entre nous,
le nous du «vivre ensemble», le nouveau-nouveau Nous québécois...
Ce débat donc a repris cette semaine après deux semaines de surréalisme tarifaire.
«On a pris aucune décision», a répété ad nauseam, le ministre des Finances, Raymond Bachand.
Mais on sait bien tous, petits et grands no-nous du «vivre-ensemble», que l'hiver sera tarifaire...
Alors, une fois bien pétrie l'opinion publique, bien ramollis les Québécois devant l'éventualité tarifaire,
nous voici de retour à l'essentielle division: ceux qui croient en quelque chose, partout, même au guichet de la SAAQ,
et les autres, «souchiens du vivre-ensemble», amateurs d'humour et d'églises en condos.
La ministre de l'Immigration, Yolande James, a été limpide, cette semaine.
Je me demande ce qui cloche, vraiment.
Pourquoi ne comprend-t-on (sic) pas ce qu'elle veut dire?
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Le Président: Mme la ministre, vous avez la parole.
Mme James: Et par l'ensemble des actions de notre gouvernement afin...
Le Président: ...s'il vous plaît!
Mme James: Et par l'ensemble des actions de notre gouvernement
afin de s'assurer que les gens qui font le choix du Québec...
L'immigration, c'est un privilège, on s'assure que les gens qui font le choix du Québec
vont bien s'intégrer dans la population québécoise dans le respect de l'égalité entre les hommes et les femmes,
de la primauté du français et de la séparation entre l'État et la religion, M. le Président.
Ça, ça fait partie de notre parti, et je suis extrêmement fière de notre gouvernement,
de mon premier ministre, parce que, nous, on a les intérêts du Québec à coeur.
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Franchement, y a-t-il quelque chose à ajouter?

C'est tellement clair. J'en reviens pas,

Tant de lumière dans l'obscurité!