Justin Trudeau refuse de dire s’il savait ou non que la prochaine gouverneure générale du Canada Julie Payette a déjà été arrêtée et accusée d’agression en 2011 alors qu’elle vivait au Maryland.
«Je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus», a lancé le premier ministre du Canada mercredi lors d’un point de presse à Québec.
L’accusation criminelle a été abandonnée deux semaines après qu’elle eut été portée.
Selon les documents de Cour consultés en ligne et rapportés par le site d’information iPolitics, Mme Payette a été accusée d’avoir commis une agression «causant des séquelles» le 24 novembre 2011 au Maryland, où elle habitait à l’époque avec son ex-mari William Flynn. Ce crime est punissable d’une peine maximale de 10 ans de prison et 2500$ d’amende.
Le premier ministre n’a pas souhaité révéler s’il connaissait la situation de Mme Payette. Il a toutefois indiqué qu’avant «toute nomination», un gouvernement «fait des analyses, des recherches profondes sur le passé d’une personne». Il a apporté son soutien à Mme Payette. «Je sais qu’elle sera une gouverneure générale extraordinaire, les Canadiens sont fiers de l‘avoir pour les représenter», a-t-il dit.
La veille, Mme Payette s’était défendue. «Pour des raisons familiales et personnelles, je ne commenterai pas sur ces accusations non fondées, desquelles j’ai été immédiatement et totalement libérée, il y a de cela plusieurs années. J’espère que les gens respecteront ma vie privée», a-t-elle indiqué dans une déclaration écrite. La Montréalaise n’a été reconnue coupable d’aucun crime, ne détient pas de casier judiciaire et peut voyager sans contraintes.
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