« Dans le cas du mouvement indépendantiste, le refus de nommer les choses clairement depuis vingt-cinq ans est à l’origine d’une grande partie de ses malheurs. »
Un enjeu radioactif: celui de l'immigration de masse
Le quatrième de couverture de ce livre s’ouvre sur ces propos saisissants : « Au Québec, jusqu'à la fin des années 1990, s'est maintenue une majorité d'ascendance canadienne-française au-delà des 80%. Au rythme de décroissance actuel, elle pourrait disparaître sous la barre des 50% au cours du siècle. Sur l'île de Montréal, c'est déjà fait. Parmi les premières causes de ce suicide collectif : un taux d'immigration parmi les plus élevés au monde — 50 000 nouveaux arrivants en moyenne par année — et une politique migratoire qui entretient des mythes sur les retombées positives de l'immigration de masse. N'est-il pas grand temps pour cette fragile communauté de destin d'assujettir son hospitalité à sa capacité réelle d'intégration? »