Ravary devrait laisser parler son instinct : c'est l'indépendance qui réglera la condition minoritaire des Canadiens français
J’accordais une entrevue samedi dernier à la radio de CBC sur « l’islamophobie » au Québec. J’ai répété ce que je dis toujours à ce sujet. Un, je n’aime pas le mot islamophobie. Imprécis, il est trop facile d’en manipuler le sens. Deux, les Québécois ne sont ni plus – ni moins – racistes que les autres Canadiens. Trois, francophones dans une mer d’anglais, l’insécurité linguistique et culturelle des Québécois explique une certaine frilosité identitaire.