«J’ai toujours comparé le caucus à un tigre qui dort, explique Henri-François Gautrin, député de Verdun et ancien président de la Commission politique du parti. Un tigre qui est repu et qui dort. Dans le fond, tu peux lui faire faire n’importe quoi. Sauf qu’il faut pas trop le réveiller, parce qu’il peut devenir terrible. » Pour souligner les 20 ans de la mort de l’accord du lac Meech, il me fait plaisir de vo...
Le «plus beau pays du monde» n'a pas de raison de pavoiser à côté de la Belgique, lui qui a érigé l'immobilisme en symbole national. Au Québec, Robert Bourassa n'a jamais eu de successeur. Il y a longtemps que la pensée constitutionnelle qui rêvait de faire coexister nationalisme et fédéralisme est morte au Québec.
La fin du Canada (2)
Ce sont des chiffres pareils qui nous montrent à quel point le régime fédéral est présentement vulnérable, et ils semblent s'inscrire dans une tendance lourde.
Il y a une grande absence dans ce débat à huis clos entre les conseillers du prince, ce soir de la mort de Meech, le 22 juin 1990. Un bon observateur de la politique québécoise dirait qu’il y a un bris dans la continuité logique. Que la question essentielle n’a pas été posée. Neuf mois plus tôt, le soir de sa réélection, en septembre 1989, Bourassa avait affirmé que le fédéralisme ne constituait pas « une op...
Bourassa avait mis quatre ans à arracher le texte de Meech à ses partenaires canadiens-anglais. L’Accord devait permettre au Québec de se réconcilier avec le Canada légal, d’apposer sa signature sur une constitution amendée sans son accord, neuf ans plus tôt, par Pierre Trudeau. «Politiquement, c’est un affront à la dignité du peuple québécois de se faire imposer la loi fondamentale du pays, explique Bourassa. O...
Deux décennies après l’échec de l’Accord du Lac Meech, quinze années après le référendum de 1995, l’indépendance du Québec s’avère plus nécessaire que jamais.
Le 20 juin,
le Québec marche
vers son indépendance
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Robert Bourassa nage. C’est un exercice auquel il s’astreint quotidiennement, pour garder la forme. C’est aussi une cérémonie. Un rituel qu’il accomplit chaque fois que sa fonction l’oblige à un effort particulier, à une décision difficile. « Dans les moments importants, je vais nager pour dégager l’esprit de la déclaration — comme je ne lis pas de texte écrit. J’improvise d’une certaine façon, dans la forme sinon...
Un trio de conseillers, véritables chevilles ouvrières du pouvoir, va tenter de débroussailler le terrain pour Bourassa: John Parisella, Jean-Claude Rivest et Pierre Anctil. Méconnus du public, ces trois hommes constituent les principaux relais politiques du pouvoir québécois. Ils seront au centre de toutes les contorsions à venir. Pour souligner les 20 ans de la mort de l’accord du lac Meech, il me fait plaisi...
Le « trouble » est arrivé dans le bureau du premier ministre québécois à 18 h 30, le vendredi 22 juin 1990
Le « trouble » est arrivé dans le bureau du premier ministre québécois à 18 h 30, le vendredi 22 juin 1990.
Voilà l'idée dépassée !
Peut-être l’appui à l’indépendance est-il plus faible de quelques points qu’il y a un an, mais la vraie conclusion qu’il faut tirer du sondage CROP n’est pas une baisse de l’appui au projet souverainiste, mais une baisse de l’espoir qu’elle se réalise.
Giving separatists a voice in Ottawa may have kept the country together
by John Geddes - Gilles Duceppe is an odd sort of fixture on the federal political scene. The Bloc Québécois leader remains a separatist, of course, and thus capable of arousing outrage, as he did when he recently praised sov...
le grand déni canadian!
But we can stop trying to ‘fix’ the Quebec issue
It is a common fallacy to suppose that what is must be: that human events unfold as they do not by accident or chance, but impelled by logical necessity, even inevitability. We should beware, then, the tendency to attach some rational explanation to the continu...
La culture, c'est nous autres, et l'éducation, c'est notre police d'assurance pour l'avenir. Les artistes ont donné. Aux politiciens de se mettre à la tâche.
COLLOQUE IPSO/BLOC
Les Québécois n’ont rien à attendre, sinon une série de coups de pieds au cul
Dans cette partie, les Québécois n’ont rien à attendre, sinon une série de coups de pieds au cul d’autant plus féroces que l’enjeu est énorme et qu’il n’y aura pas de reprise. Jamais un adversaire n’est plus dangereux que lorsqu’il est acculé dans les cordes. Déjà se dessinent les lignes de bataille.
Les députés bloquistes ont soutenu que le fédéralisme canadien «sclérosé» n'était pas renouvelable et n'avait rien à offrir au Québec.
As the 20th anniversary of Meech Lake approaches, PQ is stirring the pot
If Quebecers are turning away from politics in disgust at the ethical lapses of their politicians, blame Canada. At least that's what Bernard Landry seems to do. The former Parti Québécois premier implied on the weekend that Quebec doesn't feel responsible for cleaning up its politics because it is part of Canada. While Quebec sovereignty wouldn't solve all problems by itself, he said at a conf...
Vendre la soumission, ce n'est pas aisé.
Il se trouve peut-être encore des Québécois pour nourrir le rêve de voir le fédéralisme canadien se transformer pour répondre à leurs aspirations. Le sondage leur sera un coup de massue."On est passé à autre chose! C'est-tu assez clair"? leur répond le Canada. Restent les inconditionnels du Canada. Vendre la soumission, ce n'est pas aisé. C'est même un défi à l'intelligence.
Les ténors du mouvement souverainiste québécois avaient jugé très durement les accords négociés au lac Meech il y a 23 ans. Selon eux, le Québec réglait son avenir au rabais dans un cadre dangereusement réducteur pour ses aspirations nationales en acceptant ces dispositions. Pendant les trois ans du débat mouvementé que l'accord a suscité, leur opposition ne s'est jamais démentie. Le jour où le projet Meech a f...
J’ai assisté au colloque du 8 mai 2010, organisé par le Bloc et les Intellectuels pour la souveraineté (IPSO). Ce fut pour moi un événement marquant. La grande salle du Hilton-Bonaventure y était investie par des bloquistes et des IPSO convaincus. Pas seulement pas les « apparatchiks », mais aussi par des membres de la base. Pour le contenu et les vidéos des conférences et des débats, je vous réfère aux sites web d...
La Presse Canadienne - MONTRÉAL - Sali par les libéraux, l'horizon politique ne pourrait qu'être éclairci par l'indépendance du Québec, a soutenu l'ancien premier ministre du Qué...
Dire simplement que le fruit n'est pas mûr est un euphémisme d'une telle énormité qu'il confine à la malhonnêteté intellectuelle.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les Québécois ne se font pas d'illusions. Ils refusent simplement de faire face à la réalité. Si 78 % disent toujours croire à la possibilité d'une entente satisfaisante à la fois pour le Québec et le reste du Canada, c'est qu'ils ont peur de tirer la conclusion qui s'impose. Et si presque autant de Canadiens anglais sont du même avis, c'est probablement qu'ils pensent que le Québec n'osera jamais claquer la porte et finira par rentrer dans le rang.
Gilles Duceppe a dressé un tableau très sombre du Québec d'«après-Meech» devant plusieurs centaines de personnes, des sympathisants souverainistes pour la plupart.
Vingt ans après l'échec du Lac Meech
L'identité québécoise et l'estime de soi économique sont les deux piliers d'une future majorité indépendantiste. En 1980 et en 1995, ces piliers étaient trop courts pour nous porter au-delà de la barre majoritaire. Ils ont grandi depuis. Ils pointent vers l'avenir. C'est une bonne nouvelle.
Sondage: 20 ans après Meech
Alec Castonguay - Dix ans après l'adoption à Ottawa de la Loi sur la clarté référendaire de Stéphane Dion, cette loi a fait du chemin dans la tête des Canadiens hors Québec, au point où le reste du pays estime maintenant que c'est à lui de choisir l'éventuelle question d'un référendum sur la souveraineté du Québec. Les Canadiens anglais affirment également que c'est à eux de décider ce qu'est une maj...
(Version intégrale)
(Je présente ici le texte intégral de la présentation faite lors du colloque des 20 ans de Meech organisé par les IPSO et le Bloc Québécois le samedi 8 mai 2010) *** Avez-vous lu le dernier budget de Colombie-Britannique ? Moi, oui. J’ai eu le choix de la langue de lecture. La province, dont le slogan est « The Best Place on Earth », présente ses textes, tableaux et chiffres en trois langues : l’anglais, le...
Vingt ans après l'échec du Lac Meech
En somme, notre relation par rapport à l'État canadien est celle d'une nation annexée dont les choix démocratiques sont régulièrement niés par des décisions unilatérales du pouvoir fédéral.
Sondage: 20 ans après Meech
Les cinq conditions énoncées dans l'accord du Lac Meech ne passent plus la rampe ailleurs au pays
Selon Pierre Drouilly, le Canada s'est «radicalisé» depuis 20 ans dans ces domaines. «Les Canadiens des autres provinces ne sont plus prêts à la moindre concession. Avec des chiffres comme ça, je serais étonné qu'un politicien tente de relancer des négociations constitutionnelles.»
Le Canada promeut les visées de la Grande-Bretagne, celles des opposants au Parti patriote, celles des concepteurs d’un modèle centralisateur pensé en 1864 pour éviter toute pression sécessionniste et celles des adversaires des référendums de 1980 et de 1995
GÉOGRAPHIE
L'auteur de sa biographie le confirme dans une dédicace
Le choix nationaliste va de soi, c’est le choix de la survie
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Une Présidence << trumpiste >> afin d’anéantir l’État-profond au service de la mafia politique du Parti Démocrate**
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La survie sociétale, démocratique, économico-financière ainsi que technologique des États-Unis sera possible en évitant la réélection des antipatriotes du Parti Démocrate le 5 novembre
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