Pourquoi calquer nos voisins?
Les États-Unis subissent l'une des crises financières les plus importantes des 75 dernières années, d'une ampleur similaire à ce que...
Les États-Unis subissent l'une des crises financières les plus importantes des 75 dernières années, d'une ampleur similaire à ce que...
Pas très convaincant, sauf pour les intelligences moyennes...
Le gouvernement d'un Québec séparé réussirait-il mieux que celui de la province du Québec en matière économique? Voyons ce qu'ont fait les politiciens et fonctionnaires provinciaux dans deux secteurs névralgiques où le Québec est seul maître à bord, la santé et l'éducation...
Crise mondiale
Il aura fallu qu'éclate la crise pour que l'on commence à mesurer l'ampleur de la dérive et de la catastrophe financière et économique actuelle. Des indices s'étaient pourtant manifestés, que l'on avait minimisés. Les scandales d'Adelphia et d'Enron? Des accidents de parcours, s'était-on empressé de répondre. Quant à l'affaire des PCAA, un autre épisode également classé dans la rubrique «anecdote». Les yeux...
Le chef de l'opposition, Pauline Marois, exige que le gouvernement Charest s'engage dans un gel «tous azimuts» des tarifs des organismes gouvernementaux et particulièrement ceux de l'électricité, pour ne pas accabler les Québécois pendant la récession. «Pourquoi le premier ministre ne soulagerait pas les citoyens qui sont aux prises avec des difficultés en période de crise économique?», demandait-elle. L'id...
Dans un article paru dans La Presse affaires sur Cyberpresse.ca daté du 17 février 2009 ayant pour titre La Caisse a perdu 7 milliards US sur les Bourses américaines! (1), on y apprend que, parmi les 38 milliards de dollars de pertes annoncées dernièrement, lesquelles seront très probablement officialisées bientôt avec le dépôt tant attendu du rapport annuel de la Caisse de dépôt, sept milliards ont été perdus sur les ...
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a demandé hier au premier ministre Charest de geler les tarifs des services gouvernementaux «tous azimuts» pour ne pas «accabler la classe moyenne et les plus démunis» en cette période de crise économique. Le chef du gouvernement a répondu qu'il n'interviendrait pas dans les décisions des organismes concernés. Les deux approches nous semblent inappropriées. La pro...
Silence! Mieux vaut se taire...
Ceux qui croyaient (ou espéraient) que le Canada ne serait pas frappé de plein fouet par la crise économique doivent se rendre à l'évidence: nous n'échapperons pas à l'ouragan qui balaie la planète. Selon les données publiées hier par Statistique Canada, le chômage a littéralement explosé au pays en janvier: 129 000 personnes ont perdu leur emploi. Le secteur manufacturier est particulièrement mal en point;...
Au lendemain du discours du budget fédéral, un quotidien montréalais titrait: «Une pluie de milliards.» Il me semble pourtant qu'il ne s'agit que d'un parcimonieux saupoudrage de nanogranules, comme si on avait choisi un traitement homéopathique pour ce qui semble être la crise la plus sévère depuis la Grande Dépression. Déjà, une comparaison rapide avec le plan de relance américain fait paraître bien pâlichon ...
Le premier ministre Charest, au lendemain de sa victoire électorale, avait convoqué pour cette semaine une session extraordinaire de l'Assemblée nationale pour relever rapidement le défi soulevé par la tourmente économique. Ce court rendez-vous parlementaire n'aura finalement été qu'une session bien ordinaire. L'exercice parlementaire a été parfaitement inutile. Le gouvernement libéral a présenté un énoncé ...
Énoncé économique
L'énoncé économique de la ministre des Finances du Québec, Monique Jérôme-Forget, n'aura servi qu'à confirmer quelques-unes des mesures promises par les libéraux lors de la récente campagne électorale. Compte tenu du budget fédéral qui sera présenté bientôt, Québec a raison d'attendre avant d'en faire plus. Mais alors, pourquoi cette session extraordinaire de trois jours? C'est en invoquant l'urgence de la situation...
La séance extraordinaire de cette semaine n'avait comme objectif que de justifier le déclenchement hâtif des élections. C'est indéniable. La manoeuvre des libéraux est regrettable en cette période d'incertitude économique. Il est aussi regrettable que le gouvernement ne donne pas l'heure juste sur les déficits anticipés.
L'absence des deux principaux ministres économiques au moment où un Québécois sur deux s'inquiète des conséquences de la récession a pu en choquer certains, mais elle illustre très bien l'inanité d'un gouvernement provincial face à une crise d'une telle ampleur, de même que la futilité du prétexte invoqué par le premier ministre pour précipiter le déclenchement des élections en novembre dernier.
L'Assemblée nationale reprend ses travaux aujourd'hui. La chose est exceptionnelle et a pour cause la récession qui commence à frapper le Québec. Pendant ces trois jours que durera cette brève session, il y aura surtout des discours parmi lesquels se fera entendre une nouvelle voix, celle d'Amir Khadir, premier député de Québec solidaire. Sa voix, a-t-il promis, sera celle des «mal pris». Ce premier siège gagné sera...
Arrêtons de nous bercer d'illusions. 2009 sera une année difficile au Québec et au Canada comme ailleurs dans le monde.
De nombreux observateurs de la politique américaine pensent que le sénateur McCain a perdu la présidence des États-Unis le jour où il a affirmé, en plein milieu d'une crise financière majeure, que les bases de l'économie américaine étaient solides. Quel contraste avec le Canada! Au contraire de nos voisins du sud, le consensus ici est que les choses ...
L'économie US se meurt, pas grave, notre meilleur client continue d'importer québécois...
On connaît le dicton: «Quand les États-Unis éternuent, le Canada attrape la grippe.» Très souvent, les perles de la sagesse populaire, tout comme les recettes de bonne femme, ne se vérifient pas dans les faits. C'est très clairement le cas maintenant. Si les Américains ont été frappés par une pneumonie, le Canada a attrapé une grosse grippe. Les données sur le marché du travail qui ont été rendues publiques ven...
Si le gouvernement Charest récupérait les points d’impôt du fédéral, les Québécois ne paieraient pas plus d’impôt, mais leur argent serait utilisé en fonction de leurs intérêts nationaux. Ce faisant, le gouvernement Charest poserait un geste de souveraineté. Sans doute, récuserait-il l’expression. Nous ne lui en tiendrons pas rigueur. Nous sommes prêts à parler de geste d’urgence nationale.
Can the two conservatives do what's necessary to intervene?
For the Charest and Harper governments, the moment of truth is fast approaching. The next weeks will show to what extent the economy is truly their ultimate priority. What they announce will also tell to what extent they believe in serious state intervention in times of uncertainty. And whether they'll toss aside the zero-deficit dogma and invest to stimulate job creation and strengthen the social safety net ...
C'est devant l'ancien premier ministre britannique Tony Blair, chantre de la mondialisation des années 1990, et la chancelière allemande Angela Merkel, que Nicolas Sarkozy a proclamé le "retour de l'Etat" jeudi 8 janvier lors du colloque "Nouveau Monde, nouveau capitalisme". Pour M. Sarkozy, "le fait majeur de cette crise, c'est le retour de l'Etat". S'inscrivant dans la tradition colbertiste française, le p...
Sera-t-il notre sauveur ? La question reste ouverte, mais nous pouvons d'ores et déjà témoigner de sa résurrection. Elle est tonitruante : John Maynard Keynes (1883-1946) est aujourd'hui l'économiste le plus vivant de la planète, le conseiller des princes le plus écouté. De Washington à Pékin, de Londres à Paris, à Tokyo comme à Moscou, ses remèdes sont désormais suivis à la lettre. Ils prennent la forme de plans de relance dont l'addition sur l'ensemble des continents atteint entre 2 000 et 3 000 milliards de dollars.
Ci-dessous les trois sujets développés par Pierre Dubuc lors de sa chronique à l’émission Samedi et rien d’autre de la Première chaîne de Radio-Canada du 3 janvier 2009. 1. Barack Obama et le Canada. La prolongation de la mission en Afghanistan et les négociations pour sauver l’industrie automobile ontarienne. À surveiller, un lien entre les deux. On sait que le retrait de l’Irak et une pr...
Vailles, Francis - Il n'y a pas que la Bourse qui est tombée cet automne. Le solde budgétaire du gouvernement du Québec s'est aussi détérioré, laissant craindre un déficit annuel plus grand que prévu. Ainsi, au cours du seul mois d'octobre, le Québec a engrangé un déficit de 734 millions de dollars, un revirement de situation par rapport aux mois précédents. En cumulant les résultats mensuels d...
C'est aujourd'hui la dernière journée de 2008, une cuvée qui se termine sur une note de pessimisme certain, avec la reprise des hostilités au Proche-Orient et la crise économique qui menace partout sur la planète. Malgré cela, gardons-nous de noircir le décor au-delà de ce qu'exige un sain réalisme. Après tout, chaque crise est aussi porteuse d'occasions de faire mieux. Qui aurait pu prévoir, au début de 2008, que l...
Perspectives 2009
La plupart des économistes voient poindre une reprise, quoique modeste, dès le troisième trimestre 2009
Même s'ils donneront un coup de pouce à l'économie, les investissements massifs du gouvernement québécois dans les infrastructures et les travaux de construction de nouvelles centrales d'Hydro-Québec n'empêcheront pas le Québec de connaître une légère récession en 2009, estiment les prévisionnistes. «Ce qui se passe ailleurs, surtout chez nos voisins du sud, est tellement fort qu'il n'y a absolument rien qu'un gouve...
Pratte-le-komik... ("Peut-être y a-t-il eu un suicide ou deux liés à la crise") - Maudite boisson...
Une des images les plus profondément ancrées dans la mémoire collective, au sujet de la crise de 1929, est celle de ces investisseurs qui, ayant tout perdu, se jetaient par les fenêtres des édifices de Wall Street. Cette image relève pourtant de la légende urbaine, comme l'a montré l'économiste John Kenneth Galbraith dans son célèbre ouvrage sur le krach. Peut-être y a-t-il eu un suicide ou deux liés à la crise, mais il s'agissait de cas isolés, les statistiques ne révélant pas de hausse significative du taux de suicide pendant cette période.
Confronté à la possibilité d'être défait en janvier, le gouvernement conservateur de Stephen Harper semble avoir compris le message que le Canada gagnerait à entreprendre un ambitieux plan d'infrastructures pour limiter les effets de la crise économique. Et il n'y a pas d'infrastructure collective meilleure qu'un réseau de trains à haute vitesse pour stimuler l'économie et l'emploi... tout en préparant notre p...
Sur la crise économique actuelle, j'ai des idées de profane. J'ose à peine développer ces idées simples. Mais comme tout le monde, je me pose des questions. Les gouvernements, celui des États-Unis en tête, distribuent des sommes colossales à de grandes entreprises en difficulté, en particulier les banques et les compagnies d'assurance, dans l'espoir d'éviter des faillites susceptibles d'aggraver la dépressi...
Le Québec résiste mieux à la crise mondiale que les États-Unis, ou que son éternelle rivale ontarienne. L'emploi a augmenté en novembre au Québec quand il plongeait en Ontario. Les spécialistes prévoient une récession technique pour le Québec, tandis que l'économie ontarienne sera clairement en recul. Comment se fait-il que notre économie, dont la performance n'est pas exceptionnelle, semble vouloir s'en tirer ...
Puis vint la crise...
Le mot d'ordre est le même partout dans le monde. Les gouvernements doivent intervenir de façon énergique pour contrer les effets de la récession, quitte à produire des déficits. C'est ce défi qui dominera la rentrée politique en janvier, tant à Ottawa qu'à Québec. Mais quoi faire? Comment stimuler l'économie? Rien de plus facile que de dépenser de l'argent, surtout quand la peur du déficit cesse d'être un obst...
Consultations budgétaires
Lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre fédérale-provinciale des ministres des Finances, à Saskatoon, le ministre Jim Flaherty a admis pour la première fois que son prochain budget serait déficitaire. Enfin, ce gouvernement a compris qu'on attendait de lui qu'il abandonne sa doctrine libertarienne de non-intervention au profit d'une participation très active à la relance. Hier, à Québec, le...
Québec injectera 1 milliard $ au cours des deux prochaines années pour aider les entreprises "performantes". Ce critère de performance peut étonner. Il est toutefois essentiel. En ces temps d'instabilité, les gouvernements doivent réussir à stimuler l'économie sans mettre en péril les finances publiques en investissant dans des entreprises condamnées à décliner, crise ou non. Quand la récession menace, les ye...