Réponse à JRMS
Combattre pour le Québec sans se soucier de la charge identitaire qu’il portait, c’était sacrifier la proie pour l’ombre, c’était faire le jeu de l’ennemi.
[Monsieur Sauvé->aut328], Vous écriviez il y a peu : « […]NOUS RECONNAÎTRE D’ABORD POUR CE QUE NOUS SOMMES. C’est à cette condition seule que nous serons reconnus. ». Je serais bien près de vous suivre, si vous pouviez seulement définir ce «Nous» qui doit se reconnaître avant toute chose. Pour ma part, je considère qu’il faut faire du Québec l’État national des Canadiens-Français. Car l’État qui a été constitué,...
Qu'est-ce qui relie Pauline Marois aux britanniques Chelsea Football Club et Manchester United? Apparemment rien qui n'ait de rapport avec la touche ou le penalty. Mais en réalité, tout avec la langue et l'immigration.
Je suis venu en politique par amour pour le Québec et pour servir la cause de son indépendance. Parce que je suis fier de ce que nous avons accompli ensemble depuis 400 ans et que je veux faire ma part pour assurer l'avenir. Notre peuple n'est ni meilleur ni pire que les autres peuples de la terre. Juste différent. Unique. J'en ai l'intime conviction: la présence d'une nation francophone en terre d'Amérique rend...
De vieilles démocraties libérales conditionnent l'acquisition de la citoyenneté à la connaissance de la langue et de l'histoire. L'intolérance n'est-elle pas d'interdire au Québec de pratiquer ce qui se fait honorablement ailleurs?
Pauline Marois (Photo André Tremblay, La Presse) Ainsi il semble que les Québécois vivent une crise identitaire, grave de surcroît. On a même trouvé le coupable: l'étranger, l'immigrant. Il parle mal notre langue, a des moeurs bizarres, et sa religion nous impose des accommodements déraisonnables. Et ils sont tellement nombreux qu'ils menacent l'existence même de notre nation. Ils seront bientôt un million, n...
[Ce Monsieur dit, aujourd’hui, sur cyberpresse->10994] : « Dans le projet de loi 195 sur l’identité québécoise, on prévoit nommément enlever des droits fondamentaux, autrement reconnus par sa citoyenneté canadienne, à tout immigrant qui n’obtiendrait pas sa citoyenneté québécoise. » Justement, c’est de citoyenneté québécoise qu’on parle ici ! On parle d’un geste de souveraineté indiquant la direction où nous a...
Le ministère de l'immigration y détaille en outre les principales valeurs de la nation. La liberté de parole et de religion, la fraternité et l'égalité des sexes y figurent, mais aussi la compassion et le sens de la justice. Les immigrants requérant la résidence permanente devront eux aussi s'engager à respecter ces valeurs.
Ce n'est pas d'hier que Jean-François Lisée s'attire des critiques au sein du PQ. Déjà, à l'époque où il était le conseiller de Jacques Parizeau, puis de Lucien Bouchard, de nombreux ministres, apparatchiks et simples militants voyaient en lui un intrigant qui fourrait toujours son nez partout. Mon collègue Antoine Robitaille faisait écho, mardi, dans Le Devoir, à l'agacement qu'ont provoqué ses interventions pub...
M. Antoine Robitaille a mon numéro de téléphone. La preuve? Lundi matin, il m'appelait pour m'interroger sur le sondage Léger Marketing qui démontre que 72 % des Québécois sont favorables à ma proposition de citoyenneté québécoise. [Pourtant, il a omis de me demander ma version des faits pour l'article qu'il m'a consacré dans votre édition d'hier->10785]. C'est dommage, car voici ce que je lui aurais dit. J'appre...
Les zélateurs du grand soir, partisans de l’attentisme sans fin n’aiment pas les idées de Lisée
Lorsqu’on carbure à l’eau tiède, les changements de température sont insupportables, cela peut même provoquer le jaillissement subit de multiples sources anonymes incapables autrement de s’extirper de leur marécage trouble. Jean-François Lisée est invité au salon des officiers, il déplace les meubles, fait de l’ombre aux potiches, laisse des traces de doigts sur les vitres de la bibliothèque et s’assoit sur ...
Depuis la sortie du projet de loi sur l'identité québécoise de Pauline Marois, le débat au sujet de l'intégration des immigrants à la société québécoise crée de nouveaux déchirements au sein de notre société. D'entrée de jeu, essayons de recentrer ce débat à la lumière de notre histoire récente. Au lendemain de la défaite référendaire de 1995 et des propos de Jacques Parizeau, les souverainistes se placè...
L'omniprésence du conseiller Lisée indispose certains péquistes Antoine Robitaille Le Devoir, mardi 11 décembre 2007 Québec -- Un livre sur le Nous, de grands entretiens, un sondage, révélé en primeur à TVA le dimanche soir et aujourd'hui à la commission Bouchard-Taylor... certains au Parti québécois commencent à croire que l'...
Mario Girard - Plus de 60 % des Québécois souhaitent que leur province se dote d’une constitution interne qui affirmerait ses valeurs. Selon un sondage Léger Marketing commandé par l’universitaire et auteu...
SONDAGE LÉGER MARKETING
1. Le projet de Constitution du Québec Question Certains proposent de doter le Québec d’une constitution interne, à l’intérieur du Canada. Cette constitution affirmerait les valeurs du Québec : prédominance du français, patrimoine historique et culture québécoise, égalité des sexes et laïcité des institutions. C’est à cette constitution que prêteraient serment les nouveaux immigrants et les ...
De nombreux commentateurs du Projet de loi 195 (Loi sur l’identité québécoise), dont Jean-François Lisée et Patrick Taillon, mobilisent l’exemple de la Nouvelle-Calédonie pour justifier le bien-fondé de la création d’une citoyenneté québécoise. Nous voudrions expliquer pourquoi cet engouement pour l’expérience en cours dans cet archipel du Pacifique Sud nous laisse perplexe dès lors qu’il s’agirait d’en tirer des ense...
- Difficile de comparer le Québec à la Nouvelle-Calédonie, Natacha Gagné et Marie Salaün LE SOLEIL - POINT DE VUE lundi 03 décembre 2007
Étude réalisée à la demande de l’Institut d’Estudis Autonomics (Departament d’Interior, Generalitat de Catalunya ) ; présentée à Barcelonele 26 septembre 2007 au Séminaire sur la mondialisation, la libre-circulation et l’immigration (en cours de publication par l’Institut).
Les projets de loi 195 et 196 concernant l'identité québécoise et la Constitution du Québec contiennent certaines bonnes choses même si à la face même plusieurs dispositions sont incompatibles avec les Charte canadienne et québécoise ainsi que le Pacte international sur les droits civils et politiques, notamment celles concernant la citoyenneté québécoise. Cinq constitutionnalistes de l'Université de Montré...
LE SOLEIL - POINT DE VUE
Conseiller de Pauline Marois, Jacques Beauchemin comprend difficilement que les règles de droit aient préséance sur l'affirmation de l'identité québécoise. Cherchant une explication, il présume que la «fascination qu'exercent les chartes» est devenue un blocage à «l'interprétation d'une citoyenneté québécoise qui verrait en elle la manifestation à la fois légitime et modérée de la nation québécoise» (La...
LE SOLEIL - ANALYSE
Cela dit, dans la mesure où le Comité des droits de l'Homme des Nations unies et la Cour européenne des droits de l'Homme ont tour à tour validé des restrictions beaucoup plus importantes que celles prévues par le projet de loi 195, on voit mal au nom de quels principes les instances internationales pourraient invalider le projet proposé par le Parti québécois.
Conseiller de Pauline Marois, Jean-François Lisée présente une série de mesures pour réussir le «moment majoritaire»
Jean-François Lisée, ancien journaliste et conseiller des Parizeau, Bouchard et maintenant Marois, nous avait habitués à des livres d'enquête touffus. À l'aube de la cinquantaine, il propose, dans une plaquette d'une centaine de pages (néanmoins dense), une révolution du «nous» qui se traduit par des propositions audacieuses. Et parfois controversées: pensons à cette citoyenneté québécoise liée à la maîtrise de la lang...
Connaître la langue de son pays d'accueil comme préalable à l'immigration: le débat est lancé.
Stéphanie Germanier - Quels efforts exiger des immigrants pour pouvoir partager avec eux plus qu'un territoire? C'est la question que nombre de pays européens, la Suisse y compris, se posent aujourd'hui. Car l'immigration lointaine ou issue de l'asile cause de nouveaux problèmes aux Etats qui s'étaient, jusqu'il y a quelques années, focalisés sur la force de travail des immigrés et non sur leur intégra...
- Identité: Marois lance une consultation hors du parlement Cyberpresse 8 novembre - L’identité au cœur d’un projet politique.. Dangereux.. ! Mohamed Lotfi - Marois défend son projet et défie les autres partis - Cyberpresse 6 novembre
Quand la "clarté identitaire" se heurte à la plus pure mauvaise foi...
Si la position exprimée par Mathieu Bock-Côté en ces pages (25 octobre 2007) reflète l'intention réelle du projet de Loi sur l'identité québécoise, soit d'amener les étrangers à «prendre le pli identitaire de la majorité», nous sommes à l'orée d'un éventuel dérapage collectif.
Cela dit, dans la mesure où le Comité des droits de l'Homme des Nations Unies et la Cour européenne des droits de l'Homme ont tour à tour validé des restrictions beaucoup plus importantes que celles prévues par le projet de loi 195, on voit mal au nom de quels principes les instances internationales pourraient invalider le projet proposé par le Parti québécois.
Aussitôt déposé par le Parti québécois, le projet de loi 195 (Loi sur l'identité québécoise) a vite suscité de vives controverses. En effet, les exigences relatives à la connaissance appropriée du français provoquent chez les plus ardents partisans du «bilinguisme à la canadienne» une réaction assez semblable à celle qu'on a pu observer lors de l'adoption des autres lois québécoises portant sur la promotion...
La réalité, c’est que Pauline Marois est bilingue, mais qu’elle n’a pas atteint le niveau de bilinguisme qui lui permettrait d’être à l’aise en anglais.
Faut-il être bilingue pour devenir premier ministre du Québec? Le sujet passionne les chroniqueurs, les caricaturistes et même les humoristes depuis que Pauline Marois occupe la direction du PQ. C’est bizarre, tout de même : on tolère l’unilinguisme de ministres anglophones au Parlement canadien, une institution bilingue, et on exige des leaders souverainistes qu’ils soient bilingues. Un visiteur étranger y perdr...
Le projet de constitution québécoise présenté récemment par Pauline Marois et Daniel Turp a déjà fait couler beaucoup d’encre et de paroles. Certains commentaires m’ont paru fondés sur une fausse conception de la constitution et de la citoyenneté dans un État fédéré.
Comme les trois partis représentés à l’Assemblée nationale et Québec Solidaire se sont tous déclarés favorables à l’élaboration d’une Constitution québécoise, j’ose espérer qu’ils voudront participer à cette démarche historique, qui s’avèrera si bénéfique pour le Québec, aussi bien fédéré que souverain.
Depuis la réaction des Québécois contre les accommodements, la Charte des droits et libertés de la personne a une très mauvaise presse. D'ailleurs, les circonstances du rapatriement de la Constitution et de l'adoption de la Charte l'avaient rendue suspecte dans les cercles académiques, même si la charte québécoise protège les mêmes droits de façon encore plus complète. L'argument contre la Charte est souvent ...