Chronique de José Fontaine

Le séparatisme? C'est le bon sens


L'enchevêtrement des institutions entre unitarisme et confédéralisme implique ce choix: pour survivre!

Le Congo le plus grand pays francophone


Il y a cent ans, Léopold II remettait le Congo à la Belgique, sous la pression politique interne et internationale: il s'y était conduit comme un criminel contre l'humanité

Une première « québécoise » en Belgique


Les affrontements Flamands/Wallons ont débouché sur un Etat fédéral. Un nouveau conflit est né hier opposant Etats fédérés et Etat fédéral qui semble(rait) devoir toujours capituler.

France/Wallonie, des relations complexes


Quelques pistes sont proposées ici pour un dossier qui permettrait de comprendre ce qu'il en est. Le Québec en fait partie.

Les cousins déçoivent parfois


Sarkozy a commis non seulement une erreur mais une faute (ou l'inverse si l'on est cynique)

Les cousins déçoivent parfois


Sarkozy a giflé le Québec. Il y a les cousins officiels et les cousins sans grade, bien plus fidèles, mais que, parfois, rarement, rejoint un cousin officiel se rappelant ce qu'est une patrie humiliée.

La Francophonie est-elle encore pertinente ?


Le français "recule" par rapport à l'anglais mais pour le reste progresse

Crise financière mondiale et petites nations


L’unification du monde n’est une menace ni pour les grandes nations, ni pour les petites nations. Elle n’est une menace que pour ceux qui veulent disposer des hommes par la Violence de la Guerre ou de l’Argent, qui veulent ignorer le Politique

La Belgique unie autour de deux banques

La Belgique unie par l'intérêt que le capitalisme dicte aux êtres humains contre les vraies valeurs.

Nous sommes depuis trente ans devant un néolibéralisme arrogant qui n’accorde plus de valeur humaine qu’aux cerveaux bronzés, de préférence docteurs en mathématiques avec la plus grande distinction, capables de manoeuvrer en bourse. Capables, ils le sont certainement de jouer dans ce casino formidable. Mais celui-ci doit-il régenter les affaires humaines ?

La Wallonie à la conférence des peuples de langue française

La Wallonie est en fait exclue de la Communauté des peuples de langue française

Une accalmie dans les problèmes belges me donne l’occasion de m’exprimer sur un véritable scandale qui se produit maintenant depuis les deux dernières Conférences des peuples de langue française (CPLF), la dernière CPLF (la XVIIe) ayant eu lieu à Québec les 14, 15 et 16 août de cette année. Déjà à Sète, où j’étais présent, les Wallons, les yeux écarquillés, ont vu apparaître, au début de la XVIe CP...

Vers la crise à nouveau...


Flamands et Wallons avaient composé les délégations pour négocier une avancée des autonomies: cela ne marche de nouveau pas...

Belgique tragique et sanglante


14 mois de crise. Dix autres sont sont à prévoir (jusqu'aux élections du 7/6/2009). Le conflit Wallons/Flamands est d'une profondeur immémoriale.

« Confédéralisme ou séparatisme »


Tant dans les médias que chez les observateurs ou les responsables politiques, chacun pense que la Belgique va devenir confédérale.

On est souverain si on le veut


Il est difficile de dire si les entités belges sont souveraines ou non, mais la question n'est pas là.

Le drapeau belge banni


Un bourgmestre flamand bannit le drapeau belge. Les Wallons firent de même en 1950. Wallons, Flamands et Bruxellois ne sont jamais autonomistes au même moment.

Indépendance québécoise, indépendance wallonne


Québec et Wallonie progressent vers l'indépendance à des rythmes différents et ont présentement des acquis différents. Leur souveraineté serait d'un apport capital à la Francophonie.

Guerre des identités en Wallonie


Le conflit entre Flamands et Wallons (et Francophones) qui déchire la Belgique attise un conflit moins voyant entre Wallons, ceux-ci se partageant en nostalgiques de la Belgique, partisans de la réunion à la France et citoyens convaincus de jouer le jeu de l'autonomie wallonne. Les chances de chaque camp.

La cause de la nouvelle crise belge

Vers une négociation Wallonie-Flandre-Bruxelles

Le Premier ministre belge, Yves Leterme, a présenté sa démission au roi lundi dans la soirée. Finalement le roi l'a refusée jeudi soir et a chargé un trio de « sages » - un Bruxellois, un Wallon et le Président de la petite Communauté germanophone - de préparer pour le 31 juillet un rapport en matière de questions communautaires (les communes francophones de la périphérie) et de réforme de l'Etat. Mercredi, le P...

Une étiquette sur du vide


Ce soir au club de la presse de la RTBF, le rédacteur en chef de l’hebdo flamand KNACK estimait que le Président flamand était devenu politiquement plus important que le Premier ministre belge et qu’il ne pourrait tolérer de lui une politique accord qui n’ait pas son agrément. Il y a dix ans, c’était encore l’inverse. Or il faut un accord d’ici le 15 en matière de réforme de l’Etat… Certains pensent que cet accord n...

Le corridor Bruxelles-Wallonie


On sait que la capitale belge, Bruxelles, autrefois peuplée à égalité de Bruxellois de langue française et de la langue néerlandaise (encore en 1930-1940), s’est peu à peu francisée, de telle manière que même des Flamands de Bruxelles admettent que cette ville a maintenant comme ligua franca le français. Bruxelles, francophone, pose problème à la Flandre Le fait que Bruxelles soit l...

Le NON irlandais au traité de Lisbonne


J'ai tout de même le sentiment, sur fond de NON irlandais, que lorsque les dirigeants d'un peuple (et c'est le cas pour les Wallons, la Wallonie), hésitent à assumer le destin de ce peuple, toute une atmosphère se crée tendant à stigmatiser tout mouvement, quel qu'il soit, allant vers le refus, la résistance et la liberté.

Poujadisme belge

La Belgique est en train de se défaire, mais ce qui est grave, ce serait que la liberté et la démocratie passent à la trappe en même temps. Hélas! je crois qu'on est bien parti.

A force de mentir ainsi à l'opinion wallonne et francophone, en présentant comme dérisoires les demandes flamandes et la question nationale belge en général, ces partisans de l'unité belge vont peut-être se révéler - ruse suprême de la raison - comme les principaux artisans de ruptures avec la Flandre qui conduiront à l'effacement de la Belgique.

Divergences Wallons/Flamands sur la politique extérieure fédérale


Certes, côté wallon, le sentiment national belge s'exacerbe comme jamais, signe avant-coureur peut-être de l'écroulement du système, la plupart des systèmes s'emballant à la veille de leur chute.

Ce qui va remplacer la Belgique

Il faut donc repousser l'idée d'une mort brutale de la Belgique sans solution de remplacement

En termes juridiques, bien que la Belgique ne soit pas (encore) une confédération, elle en revêt les traits: les compétences des entités fédérées sont exclusives ; il n'existe pas de hiérarchie des normes, les lois des entités fédérées et les lois fédérales ont la même force. Les entités fédérées exercent leurs compétences avec autant de liberté sur le plan international qu'à l'intérieur de la fédération belge.

L'indépendance par les urnes: un défi ou un piège?

Québécois et Wallons peinent sur le chemin démocratique

il est toujours très difficile en démocratie qu’une idée devienne majoritaire - simplement. Les nationalismes de contestation peinent à cet égard parce qu’ils jouent le jeu de la démocratie, alors que le jeu de la démocratie mène seulement à des majorités de justesse ou même importantes, mais que la prochaine évolution peut modifier radicalement.

Agonie belge : encore un soubresaut


La haine de la Wallonie par les Wallons eux-mêmes est, de ce point de vue, quelque chose d’assez désespérant. Car au-delà de la Belgique, il y a tout de même une vie et ceux qui l’ont rendue possible, c’est tous ceux qui se sont battus pour que la Wallonie soit autonome – et elle l’est considérablement - à un tel point que ce qui adviendra après la Belgique peut rassurer.

Grave rupture en vue

La Belgique est donc de plus en plus minée par ses divisions

L’idée a existé l’an dernier que l’on pourrait renoncer à la formation d’un gouvernement belge et amener les divers Etats fédérés à négocier directement d’une structure belge commune. C’est une possibilité, mais on n’en est pas encore là.

Belgique: nouvelles menaces de rupture

Alors, comment se fait-il que la Belgique soit réellement menacée dans son existence par une question qui divise si peu l’opinion et ne la passionne pas?

D’une certaine manière d’ailleurs – je ne vais pas le cacher – en défendant sa position, la Flandre défend aussi son existence même par rapport à une métropole bruxelloise qui, si elle s’étendait encore, ferait perdre à la Flandre encore un peu plus de son assise territoriale, linguistique et culturelle.

Vision ethnique contre vision territoriale de l’État


Mais jusqu’à présent, il me semble surtout qu’un fédéralisme belge fondé sur trois Régions, d’ailleurs de plus en plus indépendantes, correspond aux attentes de la grande majorité des Bruxellois et des Wallons à qui la Flandre ne peut tout de même pas imposer une vision institutionnelle de la Belgique qui ne leur convient pas.

Cercle vicieux

Comment perçoit-on que l'on est dans une nation?

Les Wallons ont avec la Wallonie une vieille relation d'amour, mais elle s'est usée avec le temps, et le Pouvoir wallon qui, sans doute, un jour réveillera cette relation, n'y est pas encore parvenu.

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