Tous les analystes s’entendent sur le fait que le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a livré de très bonnes performances lors des deux débats télévisés. Or, le PQ ne disposait que de 7 députés à la dissolution de la Chambre dont 3 qui ne se sont pas portés candidats à l’élection de 2022. En conséquence, la très grande majorité de candidats du PQ dans cette campagne électorale sont pour la plupart peu connus des électeurs.
Dans ces conditions, une question se pose : qu’arrive-t-il si, dans le comté que vous habitez, vous avez une préférence pour le programme du PQ mais que, par ailleurs, le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ) est un ministre sortant que vous appréciez?
En somme, vous votez pour le parti ou pour l’homme? À mon avis, c’est une question de choix personnel. Dans les sondages, la CAQ est nettement en avance sur les autres partis, et le PQ se maintient à la fin du peloton qui aspire à devenir le parti officiel de l’Opposition. En bref, vos chances de faire élire le candidat du PQ sont relativement minces.
Conséquemment, une autre question se pose : vos convictions pour le programme du PQ sont-elles assez fortes pour voter quand même pour le candidat péquiste même si vous avez de bonnes chances de « perdre vos élections »? La réponse vous appartient…
Note : Le genre masculin est utilisé pour éviter d’alourdir le texte.
Et si on parlait de la vie…
Par les temps qui courent, la campagne électorale occupe toute la scène médiatique, et cela est tout à fait normal. Par ailleurs, pour vous changer les idées, j’ai pensé vous proposer cette petite réflexion sur le cycle de la vie.
L’autre jour, j’étais assis sur un banc dans un parc, histoire de donner un répit à mes pauvres jambes. À une dizaine de mètres de moi, un vieillard, qui passait par là, se mit à s’amuser avec un ballon en compagnie d’un enfant. Ils semblaient communiquer entre eux sans se dire un mot. La communication non-verbale était palpable.
J’ai alors pensé que le cycle de la vie se referme merveilleusement devant cette scène émouvante. Le grand âge qui les séparait s’était évaporé sous l’effet d’un simple ballon qui les connectait au plus profond de leur être. On dit souvent que les personnes âgées « retombent en enfance ». Eh bien, je peux vous confirmer que cela est tout à fait vrai.
Après une quinzaine de minutes, le vieillard s’est assis sur un banc, probablement fatigué. L’enfant l’a rejoint. Eh bien, croyez-le ou non, les deux compères ont entrepris la conversation. Ne me demandez pas ce qu’ils se sont dit, j’étais trop éloigné d’eux pour les entendre.
Toutefois, une chose est certaine pour moi. En quelques minutes, le vieillard et l’enfant sont devenus deux amis simplement en partageant leur plaisir ensemble. Quelle belle leçon de vie, n’est-ce pas?
Henri Marineau, Québec
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