VLB répond aux demandes de l’ATR du Bas Saint-Laurent

Spécial Élection Québec 2008


À Pierre Laplante

Directeur général
Parmi les « pistes de solution » que propose l’ATR du Bas Saint-Laurent, il me semble que celle qu’on devrait mettre de l’avant le plus tôt possible est :
«  La création d’une cellule de crise regroupant les représentants des principaux acteurs de l’industrie touristique afin d’élaborer une stratégie à court terme pour permettre à l’industrie touristique du Québec d’être mieux outillée pour affronter les défis qu’entraîneront la turbulence économique. »
Je crois toutefois qu’il n’y a pas que les défis de la turbulence économique qui doivent être relevés urgemment, particulièrement dans le Bas Saint-Laurent.
PREMIER DÉFI

L’industrie touristique régionale tarde à se mettre à jour par rapport à la venue des visiteurs dans le Bas Saint-Laurent. Il y a vingt ans, la saison touristique commençait vraiment avec les Fêtes de la Saint-Jean. Depuis, le touriste n’arrive vraiment chez nous que dans la deuxième semaine de juillet. Pourquoi? Parce que dans les grands centres urbains comme Montréal et Québec, on retient les gens par toutes sortes de festivals dont plusieurs sont gratuits. Le Festival de Jazz de Montréal, par exemple, propose pas moins de 250 activités gratuites. Il faudrait décentraliser ces grandes manifestations (dont nous payons une bonne part par nos taxes) pour que le tourisme régional ait accès à ces manifestations. Dans chaque capitale régionale, on devrait avoir droit à des spectacles du Festival de jazz, de Nuits d’Afrique, des Franco-Folies, etc.
Cette décentralisation, sans nuire aux grands centres, comblerait une partie de notre manque à gagner touristique.
DEUXIÈME DÉFI

Pour que le touriste s’arrête plus que quelques heures dans notre région, il faudrait développer l’industrie hôtelière riveraine. Comme il n’y a pas eu de véritable plan d’aménagement des rives du Saint-Laurent, le touriste n’a plus beaucoup d’endroits où il peut admirer la majesté du fleuve. L’ATR devrait donc répertorier tous les sites naturels qui font encore face au fleuve et les réserver pour qu’on puisse y bâtir des hôtels. De même, on devrait développer dans l’arrière-pays des petits hôtels champêtres qui pourraient fonctionner toute l’année si on y pratiquait vraiment comme en Gaspésie le tourisme d’hiver.
TROISIÈME DÉFI

Il y a un manque évident de concertation entre les MRC du Bas Saint-Laurent pour qu’une politique véritable du tourisme puisse être appliquée, de sorte qu’on retrouve là un certaine uniformisation quant à l’offre offerte, surtout en dehors des villes riveraines. C’est pourquoi je propose entre autres :
Pour l’arrière-pays, l’établissement de petites fermes d’accueil où les parents pourraient laisser leurs enfants pour une journée, quelques jours ou une semaine. Les enfants apprendraient les rudiments de la vie rurale et les parents auraient ainsi plus de liberté pour profiter pleinement de leurs vacances. L’établissement de petits hôtels champêtres permettrait aux parents de n’être jamais loin de leurs enfants.
On a créé « La route des navigateurs ». Pourquoi ne créerait-on pas « La route de la culture »? Dans nos villes et nos villages, des artistes de grand renom ont fait honneur à l’histoire et à la culture du Bas Saint-Laurent. Pourquoi n’y aurait-il pas dans ces villes et ces villages un endroit spécialement destiné à leur rendre hommage? On pourrait y ajouter tout ce qui se fait dans ces villes et villages sur l’art populaire, l’artisanat et l’agro-culture cantonnale.
QUATRIÈME DÉFI

Nos villages et nos villes, sauf exception, ne mettent pas beaucoup d’emphase sur l’embellissement. On y coupe les arbres plutôt que d’en planter. Si on veut retenir le touriste, il faudrait un plan de concertation pour l’embellissement de nos municipalités et des règlements plus sévères quant aux plans d’urbanisme (on pourrait s’inspirer de Cacouna en ce domaine-là particulièrement). La force d’attraction de villes et villages plus verts inciterait le tourisme à rester plus longtemps dans la région.
CINQUIÈME DÉFI

Pour que puisse se réaliser ce que je propose, il est évident que le Bas Saint-Laurent doit recevoir plus d’argent des gouvernements. Il me semble que si les intervenants touristiques se mettaient d’accord sur ce qu’il convient de faire, les gouvernements seraient davantage à l’écoute et plus susceptibles de répondre à l’aide qu’on leur demanderait, tant pour le développement régional du tourisme que pour augmenter sensiblement sa part du marché international.
CONCLUSION

Je demeure à votre disposition pour toute information supplémentaire dont vous auriez besoin.
Victor-Lévy Beaulieu

Candidat indépendantiste indépendant

Comté de Rivière-du-Loup

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Victor-Lévy Beaulieu84 articles

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Victor-Lévy Beaulieu participe de la démesure des personnages qui habitent son œuvre. Autant de livres que d'années vécues, souligne-t-il à la blague, comme pour atténuer l'espèce de vertige que l'on peut éprouver devant une œuvre aussi imposante et singulière. Une bonne trentaine de romans, une douzaine d'essais et autant de pièces de théâtre ; des adaptations pour la télévision





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