CARNET DE CAMPAGNE (5)

Mon passage à "Tout le monde en parle"

Spécial Élection Québec 2008


Après tout le mal que j’avais dit des débuts de Tout le monde en parle, j’ai hésité avant d’accepter l’invitation de Guy A. Lepage. Et mon hésitation a été d’autant plus grande quand j’ai appris que Le club des ex (Jean-Pierre Charbonneau, Marie Grégoire et Liza Frulla) serait là en même temps que moi. Aucun d’eux ne partageant ma passion pour l’indépendance, et Jean-Pierre Charbonneau étant reconnu comme un Monsieur-Je-Sais-Tout qui ne cesse d’interrompre les autres, n’allais-je pas tout droit vers l’abattoir?
Malgré tout, j’y suis allé quand même à Tout le monde en parle. J’y suis allé parce qu’une fois la campagne électorale déclenchée, j’ai dit que j’irais sur toutes les tribunes qu’on m’offrirait si je pouvais y parler d’indépendance, peu importe le prix que je devrais payer pour le faire.
Les questions que m’a posées Guy A. Lepage étaient loin d’être complaisantes, surtout sur la partie de moi-même qui aime bien provoquer la polémique. Je crois avoir répondu à toutes les questions sans faux-fuyants : quand on prend la parole, on doit assumer ce qu’on dit.
Pour le reste, les échanges ont été vifs, personne ne m’a fait de quartier, mais tout le monde m’a laissé dire ce que j’avais envie de dire : ma passion, ma ferveur, mon besoin de cette liberté plus grande que nous aurions tous comme Québécois si nous devenions indépendants. N’aurais-je convaincu que quelques-uns d’entre nous que j’en serais fier.
Dany Turcotte, qui manie la phrase assassine comme pas un, aurait pu le faire plusieurs fois par-devers moi. Mais il a été d’un fair-play exemplaire, comme le prouve le petit mot qu’il m’a remis à la fin de l’entretien :
« Victor-Lévy Beaulieu, m’a-t-il écrit, vous êtes comme le coucou d’une vieille horloge grand-père : même si on sait qu’il sort régulièrement, on fait le saut chaque fois. »
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Des questions à Jean-Pierre Rioux
Jean-Pierre Rioux, le quatrième choix du Parti libéral dans le comté de Rivière-du-Loup, tout comme son chef Jean Charest, vante ses qualités d’administrateur, surtout depuis qu’il occupe le poste de maire de Trois-Pistoles. Mais qu’en est-il vraiment?
Voici donc quelques-unes des questions auxquelles j’aimerais, au nom des citoyennes et des citoyens de Trois-Pistoles, de même que de toutes celles et ceux du comté de Rivière-du-Loup, que Monsieur Rioux réponde aux questions suivantes?
1)Est-il vrai que depuis son entrée à la mairie, le surplus de plus de 600 000$ qu’il y avait dans les coffres de la ville est passé à un déficit de près de 400 000$?
2)Est-il vrai que la dette de 900 000$ qu’il y avait il y a six ans est maintenant de plus de six millions de dollars?
3)Est-il vrai que les taxes foncières ont augmenté de plus de 36% depuis six ans?
4)Est-il vrai que le choix de la nouvelle caserne des pompiers est un désastre et qu’à cause de la vétusté du bâtiment, on devra, après l’avoir soi-disant restauré, y investir encore un demi-million de dollars?
5)Est-il vrai que la ville de Trois-Pistoles n’a pas tenu compte des avis professionnels qui lui ont été donnés, à l’effet que le point de prise d’eau dans la rivière Trois-Pistoles n’était pas l’endroit idéal à cause des crues parfois très violentes qui y ont lieu au printemps? Est-il vrai que la ville de Trois-Pistoles a signé avec les entrepreneurs une clause qui les dégagent de toute responsabilité advenant un bris de la prise d’eau, ce qui s’est produit ce printemps-ci? Et ci cela est vrai, à combien se monte le coût que la ville paiera pour ce mauvais choix qu’elle a fait?
6)Est-il vrai que la façon que la ville a de calculer la taxe pour l’eau favorise les propriétaires de maisons à logements au détriment des simples propriétaires?
Pour que les citoyennes et les citoyens du comté de Rivière-du-Loup puissent choisir judicieusement leur député le 8 décembre prochain, il m’apparaît urgent que Jean-Pierre Rioux réponde aux questions ci-dessus.
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POURQUOI ÉLIRE UN DÉPUTÉ QUI PARLE DE RETRAITE ADVENANT UN FIASCO DE L’ADQ?
Mario Dumont a déclaré cette semaine qu’il quitterait la politique si l’ADQ n’élisait que quelques députés le 8 décembre prochain. Tous les sondages étant unanimes sur le sujet, pourquoi les citoyennes et les citoyens de Rivière-du-Loup éliraient-ils un député qui pourrait annoncer sa démission le soir même des élections? Est-ce qu’on n’a pas déjà eu suffisamment d’élections inutiles pour seulement envisager que ça pourrait être à nouveau le cas dans le comté de Rivière-du-Loup au lendemain du 8 décembre? Poser la question, c’est y répondre.
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MÉFIEZ-VOUS DES IMITATEURS!
Les imitateurs ont beaucoup de succès sur les scènes québécoises et c’est bien ainsi. Mais en politique, c’est une tout autre paire de manches. Mardi dernier, j’ai participé à un débat à Ciel FM de Rivière-du-Loup, en compagnie du candidat libéral et du candidat péquiste. Aucun des deux n’avait de programme régional, le candidat péquiste, parachuté de Québec, avouant qu’il ne connaissait pas suffisamment les problèmes du comté pour présenter une plate-forme électorale.
Deux jours plus tard, soit jeudi dernier, le candidat péquiste faisait un point de presse pour annoncer au monde que si on l’élisait député, il s’occuperait avant tout de la pauvreté, de l’agriculture, l’industrielle comme l’alternative. Le candidat péquiste apprend vite… mais c’est surtout en pigeant maladroitement dans les programmes électoraux des autres, et particulièrement dans celui que Victor-Lévy Beaulieu a fait connaître depuis déjà quelques semaines. Un aller simple vers Québec, voilà tout ce que mérite le candidat péquiste.
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LES MAINS ATTACHÉES DE PAULINE MAROIS
Non seulement Pauline Marois a mis sous le tapis l’idée même de la souveraineté, mais elle a encore fait pire cette semaine en disant en substance que si elle rencontrait autant de problèmes dans sa campagne, c’est qu’elle avait les mains attachées par tous ces indépendantistes qu’elle a pourtant trahis elle-même par électoralisme. On est loin de l’indépendance quand, ainsi que le fait Pauline Marois, on propose l’enseignement de la géographie, des mathématiques et de notre histoire en anglais! On est loin de l’indépendance quand, comme Pauline Marois, on se met à la remorque du Parti libéral pour réclamer du bout des lèvres notre souveraineté culturelle! Désastreuse, voilà comment il faut qualifier la campagne du Parti québécois : tantôt, ça penche vers le néo-libéralisme du Parti libéral et tantôt ça se dit prêt à faire alliance avec l’ADQ!
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PRÉCISIONS SUR LA MAISON DE VLB
On fait courir la rumeur dans le comté de Rivière-du-Loup que je suis un mauvais citoyen parce que j’ai menacé la ville de Trois-Pistoles de ne pas payer les taxes que je lui devais pour la Maison de VLB. Aux dires de certains, ces taxes je ne les aurais toujours pas payées. Mais je l’ai fait, même si j’aurais pu avoir droit à une dérogation dans le cadre de la loi qui le permet aux entreprises culturelles qui ne font pas de profit.
J’ai investi 400 000$ dans le projet de la Maison de VLB et du Caveau-Théâtre. Quand ça fonctionnait à plein régime, ça rapportait à Trois-Pistoles et à la région plus de trois millions de dollars en retombées dites économiques selon les deux études faites là-dessus par le groupe Desjardins Marketing de Québec. Plusieurs fois, j’ai demandé à la ville de Trois-Pistoles de s’impliquer dans le développement du Caveau-Théâtre et de la Maison de VLB, notamment dans un projet d’agrandissement, projet pour lequel le Centre local de développement des Basques et l’Association touristique du Bas Saint-Laurent avaient déjà donné leur aval. Face au refus de la ville de Trois-Pistoles de s’y impliquer, que pouvais-je faire? Personne n’accepte de gaieté de cœur d’avoir investi 400 000$ de ses propres deniers dans une entreprise culturelle et de se trouver face à une fin de non-recevoir d’un Conseil de ville qui vous traîne dans la boue plutôt que de vous appuyer.
Voilà qui explique pourquoi j’ai songé à quitter mon pays natal. Si j’y suis resté, c’est que je l’aime plus que tout au monde mon pays natal, que je ne peux m’en passer, que j’en ai besoin et qu’il me semble que je peux lui redonner une partie de cette fierté, de cette joie de vivre et de cette prospérité qu’il a déjà eue et devrait, le plus rapidement possible, retrouver.
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PETIT POÈME DE W.B. YEATS
Ni effroi ni espoir

Pour l’animal qui meurt,

Mais l’homme attend sa fin

Craignant, espérant tout.

Que de fois est-il mort

Puis se relève!
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Victor-Lévy Beaulieu

Candidat indépendantiste indépendant

Comté de Rivière-du-Loup

1 (418) 851-8888

vlb@bellnet.ca

site internet : [www.vlbcandidat.org->www.vlbcandidat.org]

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Victor-Lévy Beaulieu84 articles

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Victor-Lévy Beaulieu participe de la démesure des personnages qui habitent son œuvre. Autant de livres que d'années vécues, souligne-t-il à la blague, comme pour atténuer l'espèce de vertige que l'on peut éprouver devant une œuvre aussi imposante et singulière. Une bonne trentaine de romans, une douzaine d'essais et autant de pièces de théâtre ; des adaptations pour la télévision





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