Les anglophones de l'ouest de Montréal peuvent vivre en anglais toute leur vie, s'en trop s'en faire. Ç'a toujours été ainsi. Ils ont la garantie de recevoir tous les services dans leur langue, surtout les services en santé. La preuve: ma fille infirmière de retour au Québec après vingt-cinq années (1982-2007) est désireuse de travailler à l'Hôpital général de Montréal. Disons plutôt le Montreal General Hospital. Elle s'y présente.
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Voici une femme de grande maturité, de retour auprès des siens avec un bagage d'un quart de siècle d'expérience et d'expertise acquises en Suisse, au Mexique, où elle a pu se débrouiller avec quelques mots d'espagnol et d'anglais, et en France. Pendant un séjour en Italie, elle a appris l'italien. Voilà une infirmière qui aimerait travailler dans un grand hôpital de Montréal et rendre ainsi service à la communauté. Et qu'est-ce qu'on lui dit?
Votre anglais n'est pas adéquat. On ne lui dit même pas qu'elle devra faire quelques efforts pour s'améliorer, ou mieux, qu'on est prêt à lui payer un cours de base en anglais. Non, même si vous êtes à Montréal, dans un Québec dont la langue officielle est le français: Nothing doing. Allez voir ailleurs. C'est ce qu'elle a fait. [...]
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Pierre-Paul Roy
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