La valse des millions se poursuit dans la MRC de Memphrémagog avec 18 transactions immobilières de plus d'un million de dollars en 2014, dont la plupart à quelques kilomètres à peine du centre-ville de Magog.
La plus importante transaction de 2014 concerne une propriété du chemin de Georgeville, à Magog. Paul Junior Desmarais l'a acquise pour la somme de 5 M $, une propriété pourtant évaluée à 1,4 M $ sur le rôle municipal. Dans la même journée, il a aussi acheté un autre terrain voisin du Club de golf Memphrémagog au coût de 2 M $.
M. Desmarais, qui possède des actions de ce club privé avec d'autres hommes d'affaires de la région, a donc acquis pour 7 M $ deux vastes propriétés couvrant une superficie de 184 hectares. Il possède maintenant presque tous les terrains contournant le Club de golf Memphrémagog. Le Reflet du Lac a sollicité une interview avec ce dirigeant de Power Corp pour connaître ses projets, mais en vain.
La seconde transaction en importance concerne l'acquisition d'une propriété au coût de 3,8 M $ de la part de François J. Coutu, qui s'installe tout près de son paternel Jean, au Club Hermitage. Il s'agit d'un prix de vente légèrement plus élevé de 200 000 $ comparativement au rôle municipal.
Suit une autre propriété du Club Hermitage acquise au coût de 2,5 M $, soit un million de plus que la valeur inscrite à l'évaluation municipale.
Notons deux autres transactions d'environ 2 M $ sur la pointe Drummond, à Magog, ainsi que sur le chemin Murray, au Canton de Stanstead. La majorité des autres transactions millionnaires ont eu lieu en bordure du lac Memphrémagog.
L'évaluateur agréé de la MRC de Memphrémagog, Jean-Pierre Cadrin, explique difficilement les grands écarts entre les prix de vente et la valeur inscrite au rôle. «Les millionnaires n'ont pas de problème financier lorsque l'intérêt ou le coup de cœur est là», résume-t-il.
M. Cadrin croit que l'année 2014, dans le domaine des résidences de prestige, confirme le plateau atteint depuis moins de deux ans en termes de valeur de propriété. «Le marché s'est emballé pendant une dizaine d'années avant de se stabiliser. Aujourd'hui, le marché est plus stable, voire saturé. Il y a de plus en plus de choix et les maisons restent à vendre plus longtemps mais ce type de maisons ne se vend pas moins cher pour autant», signale-t-il en parlant tout de même d'un marché en santé.
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