Ezra Levant, le fondateur et dirigeant du média canadien The Rebel, a lancé une pétition afin qu'une enquête soit faite sur Saima Samad, la mère de Khawlah Noman, pour avoir induit en erreur la police de Toronto.
Rappelons que le 12 janvier dernier, Khawlah Noman, une fillette de 11 ans, avait affirmé en conférence de presse qu'un homme avait tenté de lui couper à deux reprises son hijab avec des ciseaux. Sa mère, Saima Samad, une femme qui porte le niqab, était présente à ses côtés. Toutes deux paraissaient ébranlées.
Les médias traditionnels – particulièrement dans le Canada anglais – se sont jetés sur l'histoire et plusieurs politiciens, dont le premier ministre Justin Trudeau lui-même, ont condamné l'intolérance et l'« islamophobie ». Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC), l'organisation islamiste qui est derrière la suspension temporaire de la loi 62 sur la neutralité religieuse et la demande d'une journée nationale contre l'islamophobie, s'était aussi joint de la partie.
Or, rapidement, la police de Toronto a révélé que cette histoire était fausse. Désormais, M. Levant demande des comptes. « Les enfants de 11 ans font ce qu'on leur dit de faire », a-t-il déclaré au sujet de Khawlah Noman, ajoutant que cette fausse histoire « n'était sûrement pas son idée ». Il a accusé sa mère, Saima Samad, d'en être la véritable instigatrice – sans preuve toutefois. Dans tous les cas, il espère, par sa pétition, qu'une enquête soit faite sur elle afin de déterminer ce qui s'est réellement passé.
Au passage, M. Levant a blâmé les médias – particulièrement la CBC – et les politiciens pour avoir relayé le message des « extrémistes islamistes » sans faire la moindre vérification. « Ce sont eux les racistes – accusant faussement les Canadiens de crimes, d'être des haineux. Ce sont eux qui créent des divisions entre nous. Cette famille – et la commission scolaire et les politiciens et les médias qui leur ont donné un mégaphone », a-t-il lâché.