Tout mettre sur la table
Nous allons actuellement droit dans le mur au Québec et partout dans le monde. Le mur, c'est une crise environnementale majeure due au dépouillement des ressources de la terre à laquelle nous participons sans retenue, une crise économique due notamment à l'endettement des ménages et des états, une crise sociale due aux inégalité qui ne cessent de grandir entre nous et avec ceux et celles d'ailleurs dans le monde, et enfin une crise de l'être humain qui essaie de s'en sortir seul ou avec d'autres mais qui au fond vit un profond désespoir ou/et une grande misère morale. Bien que les solutions aux problèmes des humains et de la terre se doivent d'être planétaires chaque peuple du monde a le devoir de prendre l'initiative chez lui.
Au Québec il nous faut lancer d'urgence un débat public sur l'avenir de notre société. Certains disent qu'il faut préserver le modèle québécois hérité des années 60-70, d'autres disent qu'il nous faut le liquider et passer à autre chose. Les positions se campent de plus en plus à gauche ou à droite au Québec avec la maturité politique acquise récemment qui nous amène au diapason des autres peuples du monde. La situation est bloquée. Nous avons à trouver des consensus pour avancer.
Pour vraiment aller au fond des choses il faut tout mettre sur la table: l'écologie et l'économie; le développement, la croissance ou la décroissance; la création de la richesse et la répartition de la richesse; les besoins essentiels tels que le logement, la santé et l'éducation; le rôle de l'état, du privé et du secteur à but non lucratif etc.
Il faut également que des concessions soient faites par les plus favorisés en faveur des plus défavorisés pour favoriser la solidarité et préserver la paix sociale. Qu'est-ce que les entreprises et les gens fortunés accepteraient de partager ? Qu'est-ce que les travailleurs syndiqués seraient prêts à partager ? Qu'est-ce que les assistés sociaux seraient prêts à faire en échange du soutien de l'état ?
Le Québec a un urgent besoin de ce brassage d'idées et c'est le rôle de l'état d'organiser le débat public. Le gouvernement libéral actuel pourri jusqu'à la moelle et discrédité aux yeux d'une grande majorité de la population ne peut faire le travail. Nous n'avons pas les moyens d'attendre trois ans avant de tenir ce débat public et de passer à l'action. Il nous faut donc exiger la démission de ce gouvernement et favoriser la mise en place d'un gouvernement de coalition formé des trois autres partis présents à l'Assemblée Nationale pour faire le grand ménage et remettre le Québec sur ses rails.
Yves Chartrand
Montréal
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2010M. Chartrand, tout ce que vous avez mis là, sur la table, sont des symptômes et non des causes.
Il n'y a qu'une seule et même cause à tous ces symptômes ; les banques.
C'est pourquoi Yves Michaud a été lynché.
Les banques, les banques, les banques.
Pourquoi, pensez-vous, que l'on enseigne pas à nos élèves le fonctionnement du système monétaire international ? Pourtant il est plus simple que l'algèbre et bien plus nécessaire !
La réponse est qu'alors les élèves pourraient y réfléchir.
Éduquez-vous sur les banques et sur le système monétaire international et éduquez-en vos enfants (l'école ne le fera pas). C'est la seule solution.
Commencez ici. Voici un excellent résumé très bien vulgarisé par un musulman qui a un bon bagage en économie et du système. Faites abstraction du côté religieux car son expertise n'est pas en religions comparées. Je n'ai pas vu encore de prêtres catholiques nous dévoiler ces choses :
http://www.youtube.com/watch?v=WMiGH4pJIZM