Tous contre Israël ?

Barak Obama sera-t-il le Chamberlain du Proche-Orient ?

Tribune libre 2010


Nos pires ennemis : les régimes marxistes, le pouvoir théocratique avec son expansionnisme islamiste en Occident et la violation des lois régissant le Droit international par ces pouvoirs antidémocratiques et leurs supporteurs

« La première loi de l'Histoire est de ne pas mentir et la seconde de ne pas craindre de dire toute la vérité. » Léon XIII
Le Proche-Orient nous a habitués à toujours être à l'attente d'un grand affrontement possible. La tension ―mieux vaudrait d'en parler au pluriel― est toujours présente. Quand éclatent des étincelles dans n'importe quelles confrontations latentes, il faut craindre le pire. L'une des principales est, naturellement, l'israélo-palestinienne, dans laquelle tous les Arabes se sentent concernés d'une manière ou d'une autre, et où historiquement, les protagonistes ont été les voisins de l'État juif.
Logiquement, l'alarme a été immédiate. Pour le moment il ne semble pas avoir eu de grandes conséquences, mais il s'agit d'un rappel de ce qui peut éclater dans n'importe quel moment. Ce qui élève la température au rouge est que l'Iran continue inexorablement à s'approcher de l'objectif d'avoir l'arme atomique et qu'Israël ―quasi répudié par Obama― semble plus isolé que jamais, au moment dans lequel son meilleur ami dans la zone, la Turquie, non seulement elle lui tourne le dos mais le défie avec la flottille de radicaux islamistes dans une fausse mission humanitaire à Gaza, à la fin de mai dernier. Ce n'est pas un fait isolé mais un changement radical dans la politique d'un grand acteur régional qui, depuis la dissolution de l'empire ottoman, s'était caractérisé par son mépris envers ses voisins, mais maintenant la Turquie veut faire valoir tous ses atouts afin de se convertir en l'acteur principal dans cette partie du Proche-Orient. Tous ces faits sont destinés à
aider de manière apparente à son grand rival historique, la Perse, pour qu'elle échappe à la pression occidentale concernant son programme visant la fabrication de la bombe atomique.
Trois messianiques qui gouvernent au nom du mensonge, du totalitarisme et du terrorisme
Mahmud Ahmadineyad accuse les États-Unis « d'inventer des histoires », nie l'Holocauste et doute du nombre de morts lors des attentats du 11-S
En effet, le président théocratique iranien, Mahmud Ahmadineyad, a nié samedi dernier (07-08-2010), encore une fois de plus, l'Holocauste juif perpétré durant la Deuxième Guerre mondiale et a mis en doute le nombre de morts aux attentats du 11 septembre 2001, qu'il a qualifié d'exagéré.
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Fidel Castro, le dirigeant communiste cubain a mis en garde samedi (07-08-2010) le président américain, Barak Obama, des conséquences d'une offensive contre l'Iran, dans son premier discours prononcé devant le Parlement depuis qu'il a cédé le pouvoir à son frère Raúl il y a quatre ans. Une passation du pouvoir comme s'il se traitait d'un échange de babioles et que les néo-marxistes dans le monde considéraient comme démocratique, progressiste…(1)
Fidel Castro vêtu d'une chemise kaki et qui aura 84 ans vendredi prochain, a été accueilli par des applaudissements durant 15 minutes et des « viva! » de la part des 600 députés, des membres du gouvernement et de son frère et successeur Raul, 79 ans, selon des images transmises en direct par la télévision cubaine.
Tel que l'on s'y attendait depuis la vague de dissidents à son régime totalitaire communiste, Fidel Castro est revenu au Parlement quatre ans après avoir ‘'cédé'' le gouvernail dictatorial pour s'ériger en défenseur de la paix mondiale. En somme, il a clamé afin de persuader Obama de ne pas initier une guerre nucléaire contre l'Iran, comme il l'a signalé « ce pays ne cédera pas » à ses exigences. Pendant que, dans les rues de Cuba, la répression contre la dissidence à son régime socialiste augmente. Les socialistes du monde et les sympathisants de Fidel Castro pourront continuer à le proposer pour le Prix Nobel de la Paix. Quelle perversité et insulte à l'intelligence !
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Hugo Chávez Hugo Chavez, allié du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré lors d'une visite à Téhéran (5-09-2009). «Je remercie ―Mahmoud Ahmadinejad― pour les transferts de technologie de l'Iran au Venezuela. Nous avons signé un nouvel accord la semaine dernière à Téhéran. L'Iran a le droit de développer son énergie nucléaire ».
Dans ce contexte de défis pour la sécurité du monde et de son projet « bolivarien islamo-marxiste » pour l'Amérique du Sud, le président du Venezuela, Hugo Chávez, n'a pas tardé à réagir aux preuves irréfutables présentées par la Colombie (22 juillet 2010) sur la présence terroriste des FARC au Venezuela. À la réponse sans contenu de son ambassadeur devant l'OEA, le bolivarien pro-islamo-castriste a annoncé que par ‘'dignité'' la rupture des relations avec la Colombie est "totale". L'ambassadeur colombien, auprès du Conseil Permanent de l'Organisation d'États Américains (OEA), Luis Alphonse Hoyos, a été le responsable qui a présenté toutes les preuves et les demandes de la Colombie au Venezuela et à tous les pays membres de cette organisation réunis à Washington le 21 juillet 2010.
Le jeu et le cynisme diplomatique d'Hugo Chávez
En attendant que son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad réussisse à avoir la bombe atomique, Hugo Chávez continuera à jouer à l'homme d'état providentiel en se réunissant demain (10-08-2010) avec le nouveau président de la Colombie, Juan Manuel Santos dans la ville colombienne de Santa Marta afin de ‘'rétablir'' les relations. Le premier pas important et intelligent du gouvernement de Juan Manuel Santos a été de déclarer publiquement un rapprochement avec le Venezuela pour mettre fin à une crise provoquée par la rupture de relations de la part d'Hugo Chávez. Pour cela, les deux présidents se réuniront ce mardi pour ainsi ‘'régulariser'' la situation des relations entre les deux pays, avant que la Cour Pénale de Justice (CPJ) demande à Hugo Chávez des responsabilités pour avoir violé les droits humains et le traité international concernant la coopération avec le terrorisme. Tel qu'il l'a fait en facilitant aux FARC l'établissement dans le territoire vénézuélien
afin de pouvoir commettre des actes criminels contre la sécurité nationale de la Colombie(2).
Jean-Louis Pérez
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1. Pour plus d'information sur ce régime socialiste, consulter [Pourquoi le peuple cubain reste piégé dans sa misère institutionnalisée->24064] (publié à Tribune libre de Vigile).
2. Pour plus d'information, consulter l'article Le nouveau président colombien veut dialoguer avec le Venezuela
www.lesoir.be/.../le-nouveau...

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Le nouveau président colombien veut dialoguer avec le Venezuela
n.c.
Dimanche 8 août 2010
Juan Manuel Santos a été investi samedi président de Colombie. Il a d’emblée proposé au Venezuela un « dialogue direct », « le plus vite possible », pour résoudre la crise qui a conduit à la rupture des relations diplomatiques entre ces pays.
Son homologue vénézuélien Hugo Chavez a rapidement réagi en se disant prêt à le rencontrer dans les prochains jours.
« Compte tenu des circonstances (…) je souhaite un dialogue franc et direct le plus vite possible » avec le Venezuela, a déclaré M. Santos après avoir remercié tous ceux qui avaient proposé leurs bons offices pour rapprocher les deux pays, dont le brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Caracas avait rompu le 22 juillet ses relations diplomatiques avec son voisin après la présentation à l’Organisation des Etats américains (OEA) de « preuves » colombiennes établissant selon Bogota la présence de quelque 1.500 guérilleros des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie, marxistes) au Venezuela.
Hugo Chavez avait jugé ces preuves mensongères et estimé qu’elles montraient les intentions « guerrières » du président sortant Alvaro Uribe, ordonnant même des déploiements de troupes à la frontière.
Vendredi il avait toutefois annoncé, à moins de 24 heures à la cérémonie, que son ministre des Affaires étrangères Nicolas Maduro assisterait à l’investiture de M. Santos.
Peu après le discours de M. Santos, Hugo Chavez s’est dit prêt à rencontrer son homologue dans les prochains jours.
« Je suis prêt à tourner la page et à regarder vers l’avenir. Je suis prêt, président Santos », a lancé M. Chavez dans une allocution télévisée.
« S’il (Santos) ne peut venir dans les trois ou quatre prochains jours, je suis disposé à me rendre en Colombie », a-t-il précisé, affirmant son « désir de travailler avec le nouveau président de Colombie ».
Le président équatorien Rafael Correa, dont le pays fut aussi en froid avec la Colombie au sujet des Farc, après le bombardement en 2008 par l’armée colombienne d’un camp de la guérilla en Equateur, assistait également à la cérémonie.
Il a salué « la fraternité inamovible » entre les peuples de Colombie et d’Equateur.
Le nouveau président colombien a assuré que le mot « guerre » ne figurait pas dans son « dictionnaire » et que la Colombie n’avait pas d’ennemis à l’étranger. Il a souligné sa volonté d’accorder à la Colombie une place plus importante sur la scène internationale, en intégrant davantage « les institutions multilatérales ».
Juan Manuel Santos a été investi par le président du Congrès Armando Benedetti, jurant de respecter la Constitution et les lois du pays, à 15H40 (20H40 GMT).
Il a ensuite égrené ses priorités en matière de politique intérieure devant un parterre de quelque 3.000 invités dont 16 chefs d’Etat et de gouvernement, évoquant longuement la lutte contre la misère -- dans un pays où la moitié des 46 millions d’habitants vit sous le seuil de pauvreté -- et le combat contre la corruption.
M. Santos, 58 ans, ex-ministre de la Défense (2006-2009), mais aussi du Trésor et du Commerce extérieur, issu d’une famille influente en Colombie, prendra les rênes d’un pays où la guérilla reste active sur près de 50 % du territoire, bien qu’elle ait reculé.
Aux guérillas, il a dit qu’il était prêt à dialoguer, mais à condition qu’elles « déposent les armes, renoncent à l’enlèvement et au narcotrafic », reprenant à son compte la position du gouvernement sortant.
M. Santos avait porté des coups sévères aux Farc en tant que ministre de la Défense, notamment lors de la libération de 15 de leurs otages, dont la franco-colombienne Ingrid Betancourt, le 2 juillet 2008.
Se posant en défenseur de la démocratie il a aussi promis de protéger la justice et de respecter la liberté de la presse.
(afp)
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