En s’écartant de la liste de candidats potentiels à la chefferie du Parti québécois (PQ), Véronique Hivon laisse la voie libre au député de Jonquière, Sylvain Gaudreault. Ce dernier veut toutefois prendre son temps avant d’afficher ses intentions.
Ma réflexion se poursuit, je n’ai pas pris de décision, affirme Sylvain Gaudreault. Je continue de réfléchir, de rencontrer des gens et de peser le pour et le contre.
Le député de Jonquière semble en bonne position pour se lancer dans la course après avoir été chef par intérim du PQ en 2016, avant l’élection de Jean-François Lisée, qui a démissionné à son tour après la débandade du Parti aux élections provinciales il y a un an.
L’automne dernier, Sylvain Gaudreault a été l'un des neuf candidats péquistes à survivre à la vague caquiste.
Il se consacre actuellement à jeter les bases du conseil extraordinaire du Parti québécois, prévu pour novembre.
L’important, c’est qu’il ne faut pas chercher de sauveur ou de messie, ça n’existe pas en politique. Il faut se définir selon nos idées.
À son avis, le PQ doit rester fidèle à ses origines en maintenant une culture de proximité tant avec les membres qu’avec la population.
Il attendra la conclusion de ce congrès avant d’annoncer s’il se lancera dans la course à la chefferie.
Entre ce congrès et le déclenchement de la course, au début 2020, ma réflexion sera complétée. C’est un engagement important et je ne peux pas faire ça sur le coin de la table
, explique-t-il.
Entre-temps, il témoigne son respect à l’endroit de Véronique Hivon.
J’ai eu l’occasion de lui dire, en privé, on ne peut avoir que du respect pour quelqu’un qui choisit de s’investir auprès de sa famille. Elle demeure une militante investie dans le Parti
, conclut Sylvain Gaudreault.