Pour commencer l'année 2009, je vous propose un enregistrement audio et deux articles de la part de trois témoins de premier plan du drame rwandais et des procédures du Tribunal pénal international sur le Rwanda: Raphaël Constant, Luc Marchal et Peter Erlinder. Il s'agit d'exclusivités que vous ne trouverez nulle part ailleurs dans l'Internet et surtout pas dans les grands médias québécois.
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Entrevue avec Raphaël Constant
Avec Robin Philpot
Dans une entrevue exclusive, Robin Philpot s’entretient avec Raphaël Constant à l’émission L’effet versant, sur les ondes de CIBL, le 5 janvier 2009. Avocat martiniquais, Raphaël Constant a défendu Théoneste Bagosora devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Dans le jugement du 18 décembre 2008, le TPIR a déclaré M. Bagosora non coupable d’avoir planifié le génocide. Aucun des 40 supposés éléments présentés par le procureur pour prouver la planification n’a été considéré comme probant par les juges. Toutes les «preuves», recueillies ou fabriquées essentiellement avec la complicité du FPR de Paul Kagame, ont été rejetées par les juges. Bref, il n’y a pas eu de préparation du génocide, conclut le TPIR après sept années de procédure.
Écouter l'émission
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Rwanda: Que cherche-t-on à nous cacher?
Par Luc Marchal, ancien commandant du secteur Kigali de la MINUAR
Le 22 septembre dernier, la chambre du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) devant laquelle sont jugés, entre autres, les anciens chefs d'état-major des Forces armées et de la Gendarmerie rwandaises, a rendu un arrêt pour le moins critique à l'égard de l'actuel procureur du TPIR, le Gambien Hassan Bubacar Jallow. Des termes aussi peu équivoques que «niveau d'intégrité» et «défaut de diligence» rappellent au procureur son devoir d'aider la chambre à découvrir la vérité concernant les allégations contenues dans l'acte d'accusation et à rendre justice à la communauté internationale, aux victimes et aux accusés.
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Rwanda: Pas de conspiration, pas de planification… pas de génocide?
Par Peter Erlinder, professeur au William Mitchell College of Law et avocat principal de la défense au TPIR
Les reportages diffusés à la suite du jugement de la première chambre du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le 18 décembre 2008, ont principalement mis l’accent sur la condamnation de trois des quatre anciens hauts gradés rwandais, qui étaient prétendument les «cerveaux» du génocide rwandais. Pourtant, ceux qui suivent de près les travaux du TPIR savent très bien que les condamnations des membres de l’ancien gouvernement du Rwanda et des anciens militaires de ce pays vont tellement de soi qu’elles méritent à peine un reportage.
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