Le tribunal des vaincus

Le TPIR n’est qu’une mise en scène sordide.

Chronique de Bernard Desgagné

Le présent message s'adresse à ma famille, à ma parenté, à mes amis, aux médias, aux décideurs et à tous ceux qui s'intéressent au plus grand drame qu'ait vécu l'humanité depuis l'Holocauste, soit le drame du Rwanda et du Congo.
Bonjour à tous,
Alors que Noël approche, je vous invite à réfléchir au sort des réfugiés congolais et rwandais, qui doivent leur malheur au cynisme et à la cruauté du trio Kigali-Londres-Washington. Les Congolais sont victimes depuis 1996 de conflits armés et de crises humanitaires à répétition qui ont commencé au Rwanda en octobre 1990 et dont la cause véritable fait l'objet d'une vaste occultation. Certains Canadiens sont complices de cette occultation et quelques-uns en tirent un bon profit. Les médias conventionnés du Québec ont un sérieux examen de conscience à faire à ce sujet. Ce n'est pas tout de diffuser des images d'horreur et d'entretenir les remords. Encore faut-il laisser parler l'histoire si l'on ne veut pas qu'elle se répète.
Je vous propose l'article ci-dessous pour alimenter votre réflexion. N'hésitez pas à sensibiliser votre parenté et vos amis à la question pendant les fêtes, pour que ce Noël rapproche l'humanité de la paix et la fraternité que les hommes et les femmes de bonne volonté appellent de tous leurs voeux, mais qui n'arriveront jamais sans vérité et sans justice.
Le tribunal des vaincus
La condamnation de l’ex-colonel Théoneste Bagosora, le 18 décembre 2008, pour sa responsabilité dans le génocide de 1994 au Rwanda, met en évidence la partialité du Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR). On n’a trouvé aucune preuve que M. Bagosora avait ordonné des actes génocidaires, ni même qu’il avait le pouvoir de les empêcher, mais le TPIR l’a condamné quand même. Voilà un jugement injuste mais attendu, puisque le TPIR n’est rien d’autre qu’un tribunal des vaincus manipulé par les États-Unis et la Grande-Bretagne pour protéger le régime dictatorial de Paul Kagame au Rwanda. Or, il se trouve que c’est grâce à ce régime, véritable royaume du mensonge, que les tueurs en série et les violeurs de Laurent Nkunda peuvent se livrer à leurs exactions au Congo aujourd’hui. Le drame rwandais n’appartient pas au passé; il a des conséquences bien actuelles dont le TPIR et ses mandants sont responsables. Voici quelques faits gravement incriminants à ce sujet, qui prouvent hors de tout doute qu’on ne peut pas faire confiance à la prétendue justice internationale. Le TPIR n’est qu’une mise en scène sordide.
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Bernard Desgagné
Gatineau, Québec
Lire aussi: "Rwanda: No Conspiracy, No Genocide Planning ... No Genocide?", par Peter Erlinder is a professor at William Mitchell College of Law, St. Paul, MN. He is a past-President of the National Lawyers Guild, a Lead Defense Counsel-UN International Criminal Tribunal for Rwanda, and the President of the ICTR-ADAD (Association des Avocats de la Defense).


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