Le conservatisme a créé le potentiel québécois, le libéralisme l'a gaspillé.
Vidéo Vigile
Souveraineté : Du conservatisme au libéralisme... au cul-de-sac
Des Rébellions patriotes aux référendums péquistes, le libéralisme a été mortifère pour la nation
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8 commentaires
Gilles Verrier Répondre
10 janvier 2019La Loi 99. Une loi coloniale qu'il faut bien comprendre. Pour résumer. En accordant un statut particulier, en fait un statut d'exception à la nation « canadian » au Québec, les parlementaires, inconscients de leur propre soumission coloniale, ont bien fait ressortir qui est important et qui ne l'est pas au Québec. Tellement vrai que la nation historique, son statut de fondateur, ses revendications, sa quête d'égalité sont entièrement évacués des considérants de la Loi 99. La Loi 99 témoigne d'un État libéral provincial qui s'applique à dissimuler les inégalités statutaires entre les descendants des vaincus et les descendants des vainqueurs, pour reprendre les termes d'un illustre père de la Confédération, pour défendre ses propres « droits » et « prérogatives » étatiques. Quels droits et prérogatives ? Ceux d'arbitrer lui-même le conflit national sur la base du maintien du statu quo entre la nation dominante et la nation dominée. Comment ? En garantissant la poursuite sans entrave de l'expansion de la nation canadian au Québec, justifiée par la primauté des droits individuels et de la chartre des Droits, assises de l'État libéral de 1982. La ré-écritude des considérants de la Loi 99 pourrait être un acte de libération du colonialisme qui redonnerait droit de cité à la nation historique. Utile si cela s'inscrit dans une lutte concrète - qui dépasse le symbolisme creux - pour la reconnaisance et l'égalité des nations.
Éric F. Bouchard Répondre
10 janvier 2019En appui aux propos de Gilles Verrier, ne serait-il pas temps de travailler à un projet concret?
On ne peut pas mieux défendre le français, on ne peut pas promouvoir notre histoire nationale, on ne pas protéger notre patrimoine, on ne peut pas réduire sensiblement les seuils d’immigration, on ne peut pas privilégier notre héritage civilisationnel, on est incapable de toute compréhension des enjeux géopolitiques, précisément parce que la québécitude, dans les textes statutaires qui la définissent, ne se fonde pas sur la préservation de notre nation : la nation canadienne-française.
Ne serait-il donc pas temps de mettre sur pied un petit comité qui puisse réfléchir à une proposition d’adjonction d’un considérant à la Loi 99 ou d’une nouvelle version du préambule de la Loi 101 qui puissent mettre fin à une lacune si pernicieuse?
Jean-Claude Pomerleau Répondre
7 janvier 2019M Éric F. Bouchard
Je pars d'une question que peux d'historien se pose et qui fonde ma démarche :Qu'est-ce qui fut nécessaire pour qu'apparaisse, se développe et existe encore une nation française en Amérique ?
Ma méthode est géopolitique (discipline qui fait de l'État l'objet premier de ses études). D'où la réponse : les assises d'un État.
« Nation : un peuple en possession d'un État » - Karl. Deutsch
« L’histoire mondiale ne retient que les Nations qui se sont constituées en États » - F.W. Hegel
« Le peuple, conçu comme communauté politique, n’a pas d’existence en dehors de l’État et de la Nation » - Jacques Sapir
Extraits du livre, Égalité ou indépendance, de Daniel Johnson, le dernier premier ministre qui avait une doctrine d'État. Sur la nation et l'État :
Il y a derrière cette différence d’interprétation du même mot une importante distinction philologique. Une nation peut se définir de deux façons suivant le degré d’évolution qu’elle a atteint. Elle peut être un phénomène sociologique avant d’être un phénomène politique et sa définition peut s’inspirer autant du contenu sociologique que de la réalité politique.
Il est à noter que l’élément fondamental de la nation n’est pas la race, mais bien la culture. Peu importe son nom, son origine ethnique, on est de l’une ou l’autre nation suivant que par son enracinement, sa formation, son choix, son style de vie, son mode de pensée et d’expression, on appartient, on s’identifie à l’une ou l’autre communauté culturelle. Je pense entre autres à tous les Néo-Canadiens qui ont joint, volontairement, par goût, par choix la culture canadienne-française et qui participent à son épanouissement et à son enrichissement.
Il arrivera cependant, et c’est là un aboutissement normal, que la communauté culturelle, une fois parvenue à une certaine étape de son développement, surtout si elle possède des droits historiques incontestables, cherche à s’identifier avec un État. Car pour s’épanouir dans le sens de son génie propre, cette communauté culturelle a besoin des cadres, des institutions, des leviers de commande que seul peut lui procurer un État dont elle ait la maîtrise.
Ainsi, la nation, phénomène sociologique, tend à coïncider avec l’État, phénomène politique. Dans la mesure où elle atteint à cette identification, elle devient la nation-État. C’est le fait de la plupart des nations parvenues au terme de leur évolution.
Mais la nation canadienne-française tend, de toutes ses forces, de toutes ses fibres, à se réaliser sur le plan de l’État et ses aspirations sont strictement normales et légitimes. Je démontrerai plus loin pourquoi et comment les Canadiens français cherchent à s’identifier à l’État du Québec, le seul où ils puissent prétendre être maîtres de leur destin et le seul qu’ils puissent utiliser à l’épanouissement complet de leur communauté, tandis que la nation canadienne-anglaise tend de son côté à faire d’Ottawa le centre de sa vie communautaire.
L'État est d'abord territorial. Et ce territoire inclu d'autres entités politiques qui ne s'identifient pas à la nation française que nous sommes. Ce constat pose un problème, à moins de renoncer à notre base territorial pour le résoudre, il faut donc préciser les liens statutaires entre nous et les premières nation et les anglophones ayant des droits historiques sur cette base territoriale.
La réponse à ce problème se trouve dans la Loi 99 (an 2000) qui précise les liens statutaires entre ces entités politiques. En fait, le principe de l'unité politique de l'État du Québec.
Jacques Parizeau en commission parlementaire : "le projet de loi n° 99 mérite un meilleur traitement que cela. C'est, à ma connaissance, la première fois que l'on codifie dans un document juridique les droits et prérogatives de l'État québécois. Jusqu'à récemment, ces droits et prérogatives étaient invariablement définis dans le cadre de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique et reflétaient le partage des compétences entre le pouvoir central et les provinces. Pour la première fois, je pense, un texte législatif cherche à définir non pas les attributions des provinces, mais celles du Québec, non pas celles du Québec par rapport à celles du Canada, mais à celles du Québec lui-même. Certains des droits exprimés ont un sens absolu. Ainsi peut-on lire à l'article 2: «Seul le peuple québécois a le droit de choisir le régime politique et le statut juridique du Québec.»
La loi 99 (2000), la plus importante de notre histoire. Loi par laquelle le Québec se reconnaît comme un État de jure après 400 ans de peuplement et de mise en valeur du territoire.Il s'agit d'une étape fondamentale dans l'édification de l'État du Québec et qui pose les bases d'une constitution d'État : un État français en Amérique.
JCPomerleau
Gilles Verrier Répondre
9 janvier 2019Texte en réponse à celui de J-C Pomerleau du 8 janvier
M. Pomerleau,
La vidéo est fort instructive et je suis d'accord dans l'ensemble. Reste à voir comment peut s'incarner un nationalisme conservateur dans le Québec d'aujourd'hui. Pour ce qui est de la Loi 99, je pense que la louange que vous en faites dans votre commentaire du 8 janvier n'est pas justifiée. Je reprendrai deux phrases à partir desquelles je résumerai mon point de vue.
« L'État est d'abord territorial. Et ce territoire inclu d'autres entités politiques qui ne s'identifient pas à la nation française que nous sommes.»
Vous semblez donc reconnaître que le territoire du Québec compte 11 + 2, soit 13 nations au total, n'est-ce-pas ? C'est une question.
Autre phrase :
« Ce constat pose un problème, à moins de renoncer à notre base territorial pour le résoudre, il faut donc préciser les liens statutaires entre nous et les premières nation et les anglophones ayant des droits historiques sur cette base territoriale. »
Je vais reprendre cette phrase en la séparant en deux volets :
Dans le premier volet, est évoqué le renoncement à notre base territoriale pour résoudre le problème des diverses entités qui co-existent sur le territoire du Québec. Fort bien. Or vous savez que la base territoriale n'est pas immuable. Depuis la Loi 101 et surtout depuis les refus des gouvernements de défendre son application intégrale, nous y avons en quelque sorte renoncé. « Nous » avons en tout cas consenti - l'État du Québec - qu'elle se trouve désormais dans un rétrécissement qui s'accélère et qui finira par régler le problème de lui-même. L'État du Québec va se perpétuer mais la nation va continuer à s'effacer. Si le Québec n'est pas divisé de jure, comme vous le mentionnez à la fin parce qu'il a un État qui fait de nous des contribuables, il est déjà divisé de facto. La rupture interne du territoire ne cesse de s'accentuer au profit de l'expansionisme anglophone. Le plan de George Brown, et autres « Durham », d'en finir avec les Canadiens-français continue de s'accomplir. À cet égard, la Loi 99 nous a été d'aucun secours. Depuis 2000, année de la loi, les prérogatives et les droits de l'État du Québec n'ont servi à rien et les prévisions pour l'avenir sont du même ordre. En quoi cet loi est-elle la plus importante de tous les temps pour le Québec ?
Dans le deuxième volet, vous évoquez le besoin de
« préciser les liens statutaires entre nous et les premières nation [sic] et les anglophones ayant des droits historiques... ».
Vous ajoutez que la réponse à ce problème se trouve dans la Loi 99.
Selon moi, il est grandement exagéré de prétendre que la Loi 99 y répond, elle ne précise pas de manière positive les liens statutaires entre les trois parties identifiées et cela est très facile à démontrer.
Pour « préciser un lien statutaire », qui est une articulation relationnelle, il faut d'abord que les parties concernées soient définies avec un minimum de rigueur. Il faut les présenter en les comparant de manière comparable. C'est une exigence méthodologique à laquelle manque la Loi 99 dans ses considérants. Voyons plus en détail comment sont présentés les trois entités :
A) Nous Une « entité » identifiée comme « une majorité francophone ». Rien d'autre. Ce qui est nettement sous la barre d'une existence nationale. Ce qui apparaît trop vague pour désigner une partie capable d'établir un rapport statutaire avec les autres. Il importe de s'arrêter sur le fait que la nation canadienne-française ou des Québécois francophones, celle qui souffre d'un manque de reconnaissance statutaire, n'est pas reconnue par la Loi 99. Elle n'existe tout simplement pas aux yeux de la Loi, sauf à titre de majorité francophone.
B) Les premières nationssont définies par leur nom propre et apparaissent être les seules entités à qui on accorde une reconnaissance simple et claire.
C ) Les anglophonessont définis plus spécialement avec certains attributs qu'ils seraient les seuls à posséder. On parle d'eux comme une « communauté historique aux droits consacrés ». Cette description soulève des problèmes quant à l'interprétaion de cette partie du texte de la loi. L'État ne « consacre » pas facilement des droits, il lui suffit normalement de les adopter pour qu'ils prennent force de loi. Qui plus est, la Loi 99 ne nous renseigne ni sur la provenance « historique » de ces droits ni sur les circonstances de leur « consécration ». Ce qui n'est pas banal compte tenu des formules utilisées qui donnent un caractère particulier aux droits de cette communauté. Mais le pire, c'est que le champ d'application de ces « droits historiques consacrés » n'est pas précisé par la loi, on ne connaît pas ce à quoi ces droits s'appliquent.
Omettant de préciser la nature des droits et d'en fixer les limites, tout en leur conférant un caractère « historique » et « consacré », la Loi 99 fait des anglophones une communauté d'exception. La seule jouissant de droits historiques et consacrés, mais dont la portée demeure indéfinie. De tels droits historiques et consacrés ne semblent pas s'appliquer à la majorité francophone, en tout cas on a pas pris la peine... La Loi 99 ignore le principe en vertu duquel des nations égales doivent jouir de droits égaux. Pourquoi les Anglais, déjà protégés par le ROC au complet et l'armée canadian ! ont-ils un statut particulier au Québec ? C'est que la Loi 99 s'inscrit dans le prolongement des traditions coloniales canadiennes, traditions incorporées également dans les pratiques législatives de l'État du Québec. Personne ne pourrait croire sérieusement qu'une loi destinée à préciser de nouvelles relations statutaires entre des parties présumées égales, s'écrive avec des mots qui donnent à la communauté anglophone, traditionnellement dominante, tous les moyens de perpétuer sa domination. Inversement, que la nation canadienne-française ne soit pas identifiée comme fondatrice du Canada pré-britannique, longtemps discriminée et assimilée, et, aujourd'hui, déterminée à sortir des effets du colonialisme par l'établissement d'une meilleure justice distributive en éducation, en santé et en matière linguistique, me semble impensable dans un contexte qui donnerait à chaque nation sa juste place. Que quelque chose de semblable n'ait pas été écrit témoigne de la persistance du grand malaise qu'ont les colonisés à s'affirmer. Fussent-ils parlementaires, ils connaissent les lignes à ne pas franchir. Cette disparité de traitement fait de la Loi 99 une fumisterie grandiloquente. Pas étonnant que le Parti libéral du Québec lui a donné son vote et qu'elle ne soit pas contestée par le parlement fédéral.
Pour qui s'intéresse à l'étude de l'État à partir de la géopolitique, c'est une loi qui est riche d'enseignements. Elle laisse transpirer la domination profonde de l'État du Québec par sa puissante minorité historique. C'est une loi qui n'a aucun respect pour la nation canadienne-française-québécoise-francophone, nation qu'elle ne parvient même pas à nommer. Cette loi vise à défendre l'État, mais ce n'est pas l'État qui est en danger, c'est la nation. L'État du Québec jouera aussi bien son rôle dans quelques décennies avec une majorité de contribuables anglophones.
La doctrine de l'État du Québec est le libéralisme, comme au Canada. La doctrine accorde la primauté aux droits individuels et ne reconnaît le maintien des privilèges qu'à travers les droits acquis des individus. Il ne faut pas qualifier ces privilèges de « coloniaux ». Un gros mot qu'on s'efforce de sortir du vocabulaire politique pour l'associer au « ressentiment », question d'en nier la vérité factuelle. Notre petit parlement de province a préfèré maquiller les survivances coloniales avec des formules aux allures innocentes, comme celle des « droits historiques consacrés ».
Notre nation constitue une minorité sociologique et politique, ce n'est pas elle qui écrit les lois fondamentales. Cela a toujours été très clair. La seule loi fondamentale dans notre intérêt, la loi 101, a subi toutes les attaques nécessaires afin que le sens de l'histoire longue en faveur des Anglais ne soit pas renversé. Ça s'arrête là. Le reste n'est balivernes et symbolisme à bon marché. La Loi 99 ne nous a rien rapporté et ne nous rapportera rien.
Éric F. Bouchard Répondre
8 janvier 2019Il est difficile de discuter alors qu’on n’a pas une même lecture d’un texte aussi précis qu’une loi.
Que dit la Loi 99 :
Le Québec est un État incarnant un peuple «majoritairement de langue française» qui témoigne d’une «continuité historique enracinée dans son territoire» et qui comprend spécifiquement onze premières nations et leurs droits ancestraux, notamment celui à l’autonomie, une «communauté québécoise d’expression anglaise» aux droits consacrés et des Québécois et Québécoises de toute origine dont l’apport est reconnu à son développement.
N’est-ce pas exact?
En conséquence, nous sommes donc en présence d’un État servant un peuple plurinational, multiculturel et à tout le moins bilingue. Un pur produit du progressisme post-national que vous sembliez pourtant dénoncer.
Alors pourquoi vouloir nous tromper en parlant de nation française ou d’État français?
Jean-Claude Pomerleau Répondre
25 décembre 2018Alexis de Tocqueville et le Bas-Canada en 1831
par Corbo, Claude
L’élite le laisse songeur; selon lui dans les « classes éclairées », la tentation de l’assimilation aux Anglais est déjà présente : « beaucoup […] ne nous ont pas paru animés au degré que nous croyions, du désir de conserver intacte la trace de leur origine, et de devenir un peuple entièrement à part. Plusieurs ne nous ont pas paru éloignés de se fondre avec les Anglais (NOTE 5) ».(...)
Très certainement, Tocqueville est profondément ému et heureux de retrouver au Bas-Canada une population française de langue, de tradition et de culture, qui apparaît profondément attachée à son identité, qui est portée par une démographie généreuse et qui semble résolue, malgré une conscience politique qui ne s’affirme pas toujours très explicitement, à demeurer elle-même.(...)
Au sortir de sa visite au tribunal de Québec, le 26 août 1831, Tocqueville formule, en contrepoint à toute la joie qu’a pu lui procurer la découverte du Bas-Canada, un propos qu’il ne désavouera pas par la suite et dont plusieurs nations, dont celle du Québec, ont pu apprécier la portée : « Je n’ai jamais été plus convaincu qu’en sortant [de ce tribunal] que le plus grand et le plus irrémédiable malheur pour un peuple c’est d’être conquis(NOTE 10). » Le 29 août, il croit possible un « réveil » de ce peuple; cependant, tout sera perdu si les classes supérieures ne jouent pas leur rôle et s’abandonnent au « mouvement anglais ». Trois mois plus tard, le 26 novembre, son inquiétude pour l’avenir de la francophonie nord-américaine et du Bas-Canada se réaffirme : « Je viens de voir dans le Canada un million de Français braves, intelligents, faits pour former un jour une grande nation française en Amérique, qui vivent en quelque sorte en étrangers dans leur pays. Le peuple conquérant tient le commerce, les emplois, la richesse, le pouvoir. Il forme les hautes classes et domine la société entière. Le peuple conquis, partout où il n’a pas l’immense supériorité numérique, perd peu à peu ses mœurs, sa langue et son caractère national(NOTE 11). »
http://www.ameriquefrancaise. org/fr/article-2/Alexis_de_ Tocqueville_et_le_Bas-Canada_ en_1831.html
Éric F. Bouchard Répondre
7 janvier 2019Tout ce que vous nous dites, M. Pomerleau, est que pour être en mesure d’avoir des visées géopolitiques, il faut constituer une nation qui se nourrisse d’une identité forte, culturellement et sociologiquement. C’est ce que nous formions naguère. C’est dire qu’un État ne suffit pas. Il faut que ce dernier serve une nation singulière, réelle, forgée par l’histoire (comme nous l'étions jusqu’en 1968), et non pas un concept idéologique comme l'est le peuple québécois. Antoine Labelle ou Ivanhoé Caron n’auraient tout simplement pas pu agir en québécitude. Vous en rendez-vous compte?
Pierre Bouchard Répondre
22 décembre 2018Merci pour ce vidéo brossant un portrait de notre histoire au Québec, examiné sous l’angle du conservatisme et du libéralisme. C’est une synthèse très intéressante et instructive, bravo.