Souveraineté de salon

Billet de Caroline

Les Québécois n’aiment pas Dion parce qu’il est Canadien.

Les Canadiens n’aiment pas Dion parce qu’il parle français.

Le conseil de la bourse de Toronto ne veut pas d’un patron québécois.
Ces situations résument à elles seules une incompatibilité

qui perdure depuis l’invasion britannique

et qui ne trouvera d’issue qu’avec l’indépendance du Québec ou

son assimilation au Canada.
Tout nous pousse à faire du Québec un pays.

Les raisons nous sautent aux yeux:

scandale des commandites, financement des festivals,

guerre en Afghanistan, charte canadienne des droits et liberté,

Cour suprême, entente sur l’autonomie du Nunavik,

non respect du protocole de Kyoto, anglicisation du Québec,

partialité des juges, etc.
Les conditions gagnantes sont réunies :

mépris, sous-financement, corruption, illégalité, injustice, ingérence, chantage, etc.
Pourquoi, dès lors, remettre à plus tard

ce que l’on était, en 1995, parvenus à accomplir ?

Pourquoi se chercher des excuses pour ne pas faire avancer les choses ?

Pourquoi se contenter de faire de la souveraineté de salon ?
La chance va aux coureurs et le PQ

n’est plus dans la course.

Featured df5b7351bef44f5ef9d14600f6d8203f

Caroline Moreno476 articles

  • 265 688

Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





Laissez un commentaire



6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Le discours patriotique ne suffit pas... Il faut susciter du "virage militant" légitime et légal. C'est-à-dire recourir aux défilés, à la vigile patriotique, aux tintamarres, à la distribution de journaux indépendantistes... Du travail de terrain quoi... Autrement, la situation de fond : un Québec à libérer, tarde à se produire...

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2007

    Tant que le mouvement espère plus de mépris du ROC pour faire avancer sa cause, elle restera une "souveraineté de salon" et les souverainistes enragés passeront le gros de leur temps à scruter les médias anglophones pour trouver des traces de mépris et à les exagérer.
    Exemple, l'achat de la bourse de Mtl par celle de TO. On voudrait nous faire croire qu'une transaction de plus d'un milliard de dollars aurait échoué à cause du président québécois. Est-ce que le prix ne compte pas? Pourtant le président de la plus grosse institution financière ontarienne, le Ontario Teachers Pension Fund, fut un Québécois, un dénommé Claude Lamoureux.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2007

    Mis à part les extrêmes (souveraineté de salon d'une part, machettes/canons de
    l'autre), il y a aussi la panoplie des "révolutions de couleur" non-violentes.
    Les canons ou les machettes ne sont pas nécessaires ici (à mon humble avis).
    La souveraineté de salon ne sert qu'à remplir les conversations (futiles, stériles)
    des gauchistes-caviar nantis du Plateau Mont-Royal (j'allais oublier Outremont et
    l'Ile-Bizard).
    Donc, les Indépendantistes devraient se pencher sur la Voie du Juste Milieu.
    Je suis de ceux qui, sur Vigile et ailleurs, ne croient plus au PeeQwou: trop de
    carriérisme! Et quand le (vieux) premier ministre fédéral Harpeur, aura nommé
    la (vieille) cheffe du PeeQwou provincial Marois, au sénat d'Ottawa, pour avoir été une "great canadian", ce jour-là on verra à quoi mène la "souveraineté de
    salon". Il n'y a qu'à demander à la G.G. - qui danse si bien sur les plages.
    C'est son seul talent.
    Claude Jodoin

  • Lionel Lemay Répondre

    11 octobre 2007

    Tant que les partis souverainistes du Québec seront divisés et que leurs chefs n'auront d'autres ambitions que de viser la job de Premier Ministre d'une province canadian,on peut oublier l'indépendance du Québec.
    Seul un pacte de coalition entre les partis souverainistes leur permettrait de prendre le pouvoir lors de la prochaine élection, avec une majorité de sièges et de votes, si on se fie aux dernières élections où le PQ,l'ADQ et le QS réunis ont récolté plus de 62% des sièges et des votes. Un tel résultat lors d'un vote référendaire leur donnerait un mandat reconnu en droit international pour établir une nouvelle constitution pour le Québec indépendant.
    L'union fait la force et c'est le temps ou jamais de réunir les souverainistes maintenant que toutes les conditions gagnantes sont arrivées. Mme Marois et M Dumont, notre sort est entre vos mains. Vouloir c'est pouvoir; alors profitez de l'occasion pour dire aux Québécois que vous voulez leur donner un pays pour qu'enfin nous soyons maîtres chez nous.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 octobre 2007

    Est-ce que m. Jacques Parizeau qui a pris la peine d'assister à l'assermentation de Mme Pauline Marois pense qu'elle va faire de la souveraineté de salon ou qu'elle serait fédéraliste ou souverainiste molle comme le pense plusieurs lecteurs de Vigile ? Je ne crois pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 octobre 2007

    Mme Moreno écrit : «Les conditions gagnantes sont réunies :
    mépris, sous-financement, corruption, illégalité, injustice, ingérence, chantage, etc.
    Pourquoi, dès lors, remettre à plus tard
    ce que l’on était, en 1995, parvenus à accomplir ?
    Pourquoi se chercher des excuses pour ne pas faire avancer les choses ?
    Pourquoi se contenter de faire de la souveraineté de salon ? »
    Ma réponse : Ces conditions là devraient être encore réunies pendant quelques années à moins que le PQ ou l'ADQ ou le Bloc n'améliore la situation. Les souverainistes peuvent et doivent faire avancer les choses mais doivent remettre la souveraineté jusqu'à ce qu'il y ait plus de 50 % de Québécois prêts à voter OUI.
    La chance peut aller au coureur seulement si le but est plus proche que la longeur de ses jambes peut le porter.
    La souveraineté de salon vaut bien mieux que celle du canon des Israéliens ou les machettes de quelques pays africains.
    Patience, tout vient à point qui sait attendre. En attendant, l'enfer canadien va bientôt être moins chaud avec la venue de l'hiver malgré le réchauffement de la planète causé en partie par l'ouest canadien su lequel nous n'aurions pas plus de contrôle si on s'en séparait.