Andrew Scheer se prépare pour la prochaine campagne électorale, où il compte courtiser les Québécois en proposant non seulement un projet de pipeline, mais aussi un plan environnemental «réaliste».
Plutôt que d’importer du pétrole, les Québécois préféreraient utiliser de l’énergie produite au pays, croit le chef conservateur Andrew Scheer.
«Il n’y a personne au Québec qui pense que c’est une bonne idée d’acheter le pétrole des États-Unis, de l’Algérie, des autres pays du monde», a-t-il affirmé en marge du congrès de l’aile québécoise du Parti conservateur.
Selon lui, cette production nationale de pétrole implique la construction d’un pipeline qui acheminerait le pétrole de l’Ouest canadien vers l’Est, en passant par le Québec. Il mentionne les dangers associés au transport par chemin de fer et l’importance de grands projets d’infrastructure pour justifier cette promesse.
Questionné par Emmanuelle Latraverse au sujet du manque d’acceptabilité sociale pour un tel projet au Québec, le chef de l’Opposition officielle avance que «c’est le rôle du gouvernement de créer un climat de confiance», sans préciser si le tracé de son pipeline serait celui d’Énergie-Est.
Il se dit convaincu de la pertinence d’un pipeline et assure que le gouvernement fédéral serait le mieux placé pour s’assurer que toutes les règles soient suivies.
Un plan environnement
Les conservateurs promettent aussi de présenter leur plan environnemental, comportant des cibles crédibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’ici la fin de la session parlementaire.
«En tant que parent de 5 enfants, je réalise que j’ai l’obligation de leur laisser une planète dans un meilleur état», dit le chef conservateur.
Il précise que le plan conservateur sera basé sur des investissements dans les technologies propres, sans pour autant augmenter les taxes pour les citoyens.