Solidarité/Vigueur/Persévérance

S'il est un peuple dans l'histoire...

Tribune libre


Solidarité, vigueur et persévérance… des termes qui, à mon sens, illustrent à merveille le parcours historique du peule québécois! Au fil des lignes qui suivent, je vous offre cet acrostiche accrocheur!
S’ il est un peuple dans l’histoire
_ O pprimé mais sans cesse debout, c’est
_ L e peuple du Québec
_ I ncorrigible enfant terrible
_ D u Canada paternaliste et centralisateur
_ A dolescent turbulent
_ R êveur éternel d’un monde meilleur
_ I l a su se serrer les coudes
_ T oujours contre vents
_ E t marées
V olontaire et téméraire
_ I l a pu courageusement
_ G ravir les obstacles et demeurer
_ U ni devant les risques d’assimilation
_ E n acquérant à bout de bras
_ U ne réputation de fonceurs
_ R econnus et adulés
P ar-delà les périodes nébuleuses
_ E t les moments de grand doute
_ R ien n’a réussi à ébranler sa détermination
_ S ouvent menacée mais jamais
_ E cartée de ses convictions
_ V ieille forteresse francophone
_ E n Amérique du Nord
_ R ace de vaillants défricheurs
_ A ccrochée fièrement à ses valeurs
_ N ationales
_ C’ est ça, le peuple du Québec
_ E t c’est pour ça qu’il est un peuple!
Henri Marineau
_ Québec

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Henri Marineau2094 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    21 avril 2011

    Et ceci:
    Vous êtes pas tannés de mourir, bandes de caves ?

    Ci-git un peuple mort en chemin pour n’avoir pas su où il allait.
    En 1970, sur la murale du Grand Théâtre de Québec, l’artiste Jordi Bonnet avait gravé, au grand scandale d’un bon nombre de Québécois, cette phrase du poète Claude Péloquin : Vous êtes pas tannés de mourir, bandes de caves? C’est assez!»
    La phrase fit scandale à l’époque et d’aucuns supplièrent les autorités de l’illustre bâtiment, consacré aux beaux-arts, de faire disparaître un tel affront à la grande culture. Il faut en convenir, le texte n’était pas écrit dans un français impeccable. Cependant, il avait le mérite de dire ce que ça voulait dire.
    Bien des Québécois ont lu ce texte en se rendant écouter les artistes «provinciaux», les vedettes du grand théâtre et de la chanson internationale. Plusieurs l’ont cité dans un écrit quelconque et, trente ans plus tard, quelques jeunes Québécois se souviennent d’avoir lu, quelque part, cette courte phrase dans un quelconque texte, dans une revue ou dans un papier qui parlait de l’apathie du peuple québécois.
    Claude Péloquin était-il allé trop loin en «nous» traitant de «bandes de caves» ? Pas sûr ! La précision était là; l’effet fut remarqué mais les Québécois ne prirent conscience que partiellement qu’ils étaient ce qui était écrit sur le mur de l’illustre théâtre. A mon sens, il faudrait réécrire ce texte en lui donnant les couleurs du temps, la teinte d’une époque tricotée par le nihilisme, le défaitisme, le nombrilisme, l’individualisme, le narcissisme. Car, l’avachissement est à son comble. Le peuple se meurt de ne plus avoir d’idéaux, de combats collectifs. Il lui faudrait un électrochoc, un sursaut qui viendrait de l’intérieur. Un coup de théâtre, quoi!
    Comme le peuple ne semble pas avoir compris, trente ans après, je sens en moi monter une certaine colère. Je sens que je dois dire ce que je vais écrire, comme un coup de coeur, comme un cri qui se doit d’être lancé.
    http://sites.rapidus.net/neturcot/textes/2002/bandesdecaves.html