Robert Lafrenière assure que sa décision de quitter son poste de commissaire de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), annoncée le jour même des élections du 1er octobre, avait été prise au début de septembre.
En entrevue à La Presse, M. Lafrenière dit qu’il ne faut surtout pas y voir un coup d’éclat. Il explique qu’il ne voulait tout simplement pas faire l’annonce en pleine campagne électorale, ce qui aurait pu être associé à une décision influencée par la politique.
Il croyait que « c’était la façon la plus adéquate et la plus respectueuse de le faire ».
Âgé de 65 ans et après 45 ans de carrière, Robert Lafrenière explique notamment son départ par la fatigue et un certain stress. Il admet par ailleurs que les critiques à son endroit l’avaient miné au fil du temps.
Robert Lafrenière nie aussi que la décision du Directeur des poursuites criminelles et pénales de casser les mandats contre le député Guy Ouellette dans l’enquête interne de l’UPAC sur les fuites de l’enquête Mâchurer sur le financement du Parti libéral du Québecait influé sur sa décision. Au sujet de sa relation avec Guy Ouellette, M. Lafrenière nie qu’il y ait un conflit entre les deux hommes.
Le premier commissaire de l’histoire de l’UPAC affirme qu’il part sans recevoir d’indemnité de départ ni d’allocation.