Restructuration au DPCP - La CAQ s'inquiète pour l'efficacité de la lutte contre le crime organisé

Les Libéraux viennent de trouver le moyen de limiter les enquêtes sur leur corruption

QUÉBEC, le 29 sept. 2015 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, se questionne quant à l'importance qu'accorde le gouvernement libéral à la lutte au crime organisé, alors qu'une restructuration majeure des équipes spécialisées de la Directrice des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a été annoncée récemment.
Selon un avis interne, les trois bureaux spécialisés du DPCP seront fusionnés et centralisés à Montréal. Ainsi, les bureaux régionaux de Sherbrooke, de Gatineau, de Trois-Rivières, de Saint-Jérôme et de Granby seront fermés et les effectifs considérablement réduits, soit d'environ 40 %.
« Avec cette restructuration, la lutte contre le crime organisé sera affaiblie considérablement. Or, elle devrait être un combat de tous les instants. À titre de procureur général du Québec, le rôle de la ministre est de s'assurer que les criminels soient accusés. Comment la ministre de la Justice peut-elle accepter une telle restructuration au détriment de notre système de justice et de la protection des Québécois? » s'est demandé Simon Jolin-Barrette.
Le député caquiste a tenté en vain de savoir les économies que prévoit réaliser le ministère de la Justice avec ce projet de restructuration. La ministre Stéphanie Vallée a été incapable de fournir une évaluation précise de ces économies.
« Depuis quand la justice et la protection des citoyens peuvent être aussi facilement monnayées au Québec? Le crime organisé ne s'affaiblira pas pour autant et ne délaissera pas ses activités en région pour les centraliser à Montréal! Les conséquences qu'aura cette restructuration sont évidentes : il y aura moins de procureurs spécialisés en régions pour amasser la preuve, poursuivre et faire comparaitre les criminels devant la justice. On se doit de donner aux procureurs les ressources nécessaires afin de lutter adéquatement contre le crime organisé », a conclu Simon Jolin-Barrette.


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