Notre camarade et coporte-parole, Guy Roy, signe ici un texte faisant état de son questionnement, ainsi que de son ambivalence croissante face au sectarisme solide qui semble plus que jamais avoir été érigé en dogme au sein de Québec solidaire. Devrait-on rester au sein de Québec solidaire, ou simplement jeter la serviette ? Cette question, un nombre croissant de gens se la posent, ou ont même commencé à trancher. Y compris au sein du PCQ.
Pour nous, communistes, qui avons travaillé si fort pour bâtir Québec solidaire, en tant que lieu de rassemblement pour une partie importante de la gauche québécoise, ils nous auraient semblé logique que Québec solidaire, qui a pu voir jusqu'ici les avantages de l'union, de manière concrète, au fil des années durant lesquelles ce parti s'est d'abord constitué pour ensuite prendre de l'expansion, comprenne encore plus facilement l'importance des appels à une collaboration plus étroite avec les autres partis souverainistes, considérant l'état actuel de la situation. Mais non.
Pour nous, c'est en même temps un choix déchirant. D'autant plus déchirant que nous ne sommes pas du genre à abandonner facilement. Faut-il continué à mener la lutte de l'intérieur de Québec solidaire ou non ? Est-ce que cela en vaut encore la peine ? Faudrait-il mieux concentrer nos efforts ailleurs ? Est-ce que cela devrait impliquer d'abandonner complètement Québec solidaire ? Toute la question est là aussi.
Chose certaine, la plus récente sortie de Québec solidaire contre les alliances ne passe pas aussi facilement que certains auraient pu le penser et cela laissera certainement des traces, à moins bien sûr que les choses finissent par changer aussi, au sein même de ce parti. Le ton monte certes, mais fallait-il s'en suprendre après de telles déclarations et ce qu'elles soustendent ?
On notera en même temps, au passage, le ton très posé, calme, et respectueux avec lequel aussi bien Pierre Karl Péladeau, le chef du PQ, que madame Véronique Hivon ont réagi a ces déclarations tout en réitérant leur ouverture au débat en vue d'une plus grande convergence des forces souverainistes. C'est tout à leur honneur. C'est Québec solidaire qui se fait faire finalement la leçon.
Un dernier point : autant le PQ ne peut prétendre avoir le monopole du mouvement souverainiste, ce que la nouvelle direction du PQ reconnaît déjà haut et fort, autant Québec solidaire ne devrait plus prétendre être le seul lieu pour des gens de gauche, car des gens de gauche, non membres de Québec solidaire et qui rejettent en même ce parti, il y en a aussi de plus en plus. Cela aussi mériterait plus de réflexion de la part des dirigeants de Québec solidaire. L'heure devrait bien plus être à l'entraide et à la coopération qu'au maintien des chicanes.
André Parizeau
Chef du PCQ
***
Par Guy Roy,
Coporte-parole du PCQ
J'ignore comment sera reçu cette lettre par la direction de Québec Solidaire (QS). Par une indifférence hautaine et méprisante comme la précédente ? Par un silence de censeurs ? En refusant la critique de la dissidence dont on se prétend pourtant les défenseurs ? Je verrai bien.
Mais comme j'ai été jeté par terre par l'annonce si rapide de leur refus soudain et catégorique de toute alliance avec le Parti Québécois, je souhaite au moins qu'ils sachent comment cela a été reçu par un de leurs membres ayant travaillé très fort, non seulement pour le parti, mais aussi pour matérialiser le souffle politique nouveau que représentait l'apparition d'un parti clairement identifié à la gauche politique.
En lisant Le Devoir matinal sur le sujet, la rage m'a submergé. Je me suis dit : « J'en ai assez. Vaut sans doute mieux les laisser renoncer à un des objectif premier ayant présidé à l'unité de la gauche : «sortir de la marginalité», que de me voir considéré comme la cinquième colonne du PQ, «manipulé», (sans rire, c'est Amir Khadir lui-même qui me l'a dit un jour) sans que l'on ne me serve la moindre explication logique de cette abandon du combat pour l'unité politique du plus grand nombre chez les Québécois. Je n'y perdrai plus mon temps ».
Tant pis pour eux. S'ils veulent isoler QS, je n'en serai pas l'artisan dévoué. L'aveuglement a assez duré. S'ils souhaitent voir QS réduit à la limite de quatre ou cinq députés dans les dix prochaines années, qu'ils aient à en répondre. Et surtout, s'ils veulent servir à leurs membres, qui sont en faveur de l'unité des souverainistes, le plus profond mépris en leur fermant la porte au nez pour éviter tout dialogue sur le sujet, qu'ils le fassent sans moi. Ils n'auront plus qu'à gérer la concurrence du NPD-Québec.
J'aime mieux tourner la page quitte à voir anéantis tous mes efforts pour édifier ce parti. J'ai déjà un parti communiste à construire. Pourquoi perdre mon temps dans une organisation dont les dirigeants n'ont même pas le courage politique d'expliquer ouvertement à leurs membres leur propre travail unitaire à l'Assemblée Nationale ? Ils sont souvent en conférence de presse avec le PQ tout en niant toute forme d'alliance.
Pourquoi créer des attentes dans le sens d'une intelligence politique qui voudrait que dans notre engagement nous cherchions les progrès pour notre cause tout en rejettant du revers de la main toute possibilité réelle que ceux-ci se réalisent, sans les racourcis appréhendés, mais avec d'autres et comme participant singulier ?
Car dans l'unité des souverainistes, il a y de véritables gains pour tout le monde. Surtout pour notre peuple qui subi maintenant Couiliard, mais en affichant la même hâte qu'il a manifesté pour se débarraser d'un Harper.
En effet quelle logique y a t-il derrière les ambiguïtés entretenues sur ce qui serait, au minimum, une opportunité de battre Couilliard et, au plus, une façon rationnelle d'offrir aux Québécois des pas de géants vers leur indépendance ?
On se pousse tellement à gauche qu'on finit par ne voir autour de soi que des «forces de droite». Sans même le souci de riposter à leurs discours adéquatement, comme s'il ne s'agissait pas dans le même élan de gagner une population qui y concent en la faisant changer d'idées. Ce qui n'est qu'une démarcation factice qui cache le manque de courage qu'il faudrait pour s'expliquer avec les membres sur ce que signifiait le gauchisme sectaire des marxistes-léninistes. Maintenant reprise par mes amis trotskistes. Madame David l'a bien connu. Après l'échec de l'expérience elle même a uni tout un pan du mouvement féministe international. Pourquoi refuse-t-elle ses talents de rassembleuse au mouvement indépendantiste ?
Personne ne veut servir de valet au PQ. Mais quelle aspiration honnête manifestons-nous autour de cette chance de faire jouer sa pleine mesure à notre parti que de lui nier ce potentiel énorme à faire valoir l'unité ?
Je doute parfois des capacités de jugement de quelques amis trotskistes aussi solidaires. Mais j'ai appris à faire avec les talentueuses qualités de tous ces membres que j'ai côtoyés dans les instances, au cours de campagnes électorales ou en organisants des activités politiques entre les campagnes. Je croyais acquise la sympathie pour les ouvriers de la Davie devant la grande injustice du fédéralisme, qui appelle à une urgente indépendance, après la visite des Chantiers Davie par Amir et Madame David. Et la résolution commune de l'Assemblée Nationale pour un partage équitable du travail au Canada. J'en suis encore tout fier. Mais je ne comprends vraiment pas : être à ce point habile à unir et chercher avec tant de fiel une démarcation si nuisible. Comme si l'unité ne devait pas s'accomoder de quelques divergences ou concessions.
Pourquoi museler ainsi alors que le débat sur les alliances, leur portée et leurs promesses pour le parti, n'a jamais été entrepris sérieusement ? On va même jusqu'à en nier totalement la pertinence comme si tout cela avait déjà été tranché par la direction. Ou par quelques têtes brulées fanatisés assoyant leurs certitudes sur les idées reçus propagées par des fédéralistes sur le PQ.
C'est l'heure des bilans, autour du 10e anniversaire de QS. Mais qu'en a-t-on vraiment tiré comme leçon ? On étale tout simplement quelques victoires, quelques faiblesses. Et cela tient lieu d'évaluation. Sans l'audace que les débuts de QS avaient demandée, e.i. se donner de grands objectifs, dont l'indépendance du Québec, et se battre conséquemment pour les réaliser.
La vraie réussite de QS aura été d'avoir donné un support politique à toutes ces ambitions d'une jeunesse qui, formée en citoyens engagés par l'école publique, s'est réunie autour de plusieurs têtes blanches. cela s'est fait en même temps sans vraiment que la qualité de cette sagesse acquise par les plus âgés et la fougue enthousiaste des jeunes ne soient l'occasion de se poser vraiment la question de l'avenir de la gauche à voir grand tout en déployant ses forces là où elles sont vraiment essentielles à la future conquête démocratique de notre peuple, son indépendance.
On serait en droit de secomment arriver à cet espoir maintenu à bout de bras par plusieurs péquistes qui n'ont pas lâché malgré les embuches que le fédéralisme et certains leaders péquistes ont mis sur leur chemin ? Les appels de QS à changer de parti sont de mesquines tactiques ressemblant au maraudage qui nuit tellement à la force du nombre chez les syndicats. Tenter de leur faire croire que tous leurs engagements n'ont mené qu'à la vacuité du projet rejoint maintenant les pires attaques des fédéralistes comme si le mouvement indépendantiste devait s'assoupir sereinement devant la menace.
Les membres du PQ sont d'aussi honnêtes souverainistes que nous. C'est aussi eux qu'on répudie en niant les ajouts du nombre et de la qualité militante à la force de leur courage historique. Sont-ils vraiment ces abusés d'une oligarchie qui les trahira dans un Québec libre ? C'est faire bien peu de cas de leur autonomie de jugement politique.
Il faut afficher un mépris hautain pour les militants de tous âges du PQ que de leur refuser d'additionner leur expérience de longue date à cette soif d'action et d'apprentissage chez les plus jeunes. Car QS est bien une oeuvre de jeunesse.
Ce parti puise son énergie du dévouement de ces membres à qui la direction refuse carrément la riche expérience d'un mouvement national uni qui reprendrait son souffle une nouvelle fois et s'engagerait dans la lutte de ce que plusieurs admettent être le préalable de presque tous les progrès de société au Québec, notre indépendance. Associée à des institutions neuves où notre peuple décuplerait tout le potentiel annoncé par cette nouvelle révolution à laquelle il adhérera bien plus facilement si ceux qui prétendent le représenter se rassemblaient autour des débuts d'un nouveau Québec. Cela passe concrètement par la chute des Libéraux et de Couilliard.
Finalement, la lettre écrite, je me retrouve des arguments pour rester solidaire. On verra bien évoluer le débat ... s'il n'est pas censuré en partant.
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8 commentaires
Robert J. Lachance Répondre
14 février 2016Je vous découvre comme agent politique indépendantiste en lisant à ce lien indépendance avant socialisme.
http://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Modeles/index.html?id=Autres/Archives/index&lang=fr
Auparavant, je ne vous avais pas trouvé là.
http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/repaq/partis-politiques.php
PCQ pour moi c’était Parti conservateur du Québec. Dans un graphique ici ailleurs et dans son texte explicatif, je n’avais pas ajouté ÉAP pour Équipe Adrien Pouliot (PCQ - ÉAP) pour vous distinguer.
http://vigile.quebec/Un-suivi-revolutionnaire#comment114190
Bon XXe congrès en avril prochain.
Archives de Vigile Répondre
12 février 2016Enfin de la lucidité!
Il est évident que QS a déclaré la guerre au PQ par leurs récents propos. QS est l'ennemi du PQ et par le fait même de l'indépendance. Le Parti avant la Patrie. Amir Khadir et Françoise David ne peuvent être plus clairs. Ils ne s'abaisseront jamais à s'allier au PQ, ce parti qui, selon eux, est de droite et comparable au PLQ. Et qui, comble de malheur, a comme chef un capitaliste sauvage. Leur haine de PKP me semble autant personnelle que politique.
QS est accroché à vie à une gauche radicale, extrême. Ce que QS espère c'est de faire du Québec un pays 100% socialiste. Ce que jamais les Québécois n'accepteront. D'ailleurs, la question ne se posera jamais puisque QS ne prendra jamais le pouvoir. Ça fait beaucoup de Jamais mais peu lui importe, il persiste et s'entête dans une utopie pitoyable.
Les porte-paroles de QS démontrent un égoïsme sans borne, un ego démesuré, une haine viscérale pour tout ce qui n'est pas "eux". Eux qui ont le monopole de la pureté, de l'intégrité, de la droiture. Misère! Par leur petite politique ils prouvent tout le contraire. Quand ils déclarent que peu importe la division qu'on leur reproche, même leur contribution à l'élection du PLQ, leur priorité est de récolter des appuis, ils avouent sans le vouloir qu'ils préfèrent le PLQ corrompu au pouvoir qu'un gouvernement péquiste. C'est grave. C'est ne pas aimer le Québec.
QS n'est pas sans penser aussi que s'il s'alliait au PQ, il perdrait environ la moitié de ses membres fédéralistes. L'idéal serait que les vrais indépendantistes de QS se joignent au PQ. Mais s'ils refusent que la question de la gauche et de la droite se règle après l'indépendance et non avant, ils colleront à QS pour jamais aboutir nulle part. Vraiment dommage!
Gaston Carmichael Répondre
12 février 2016@M. Durand:
" Il y a plein de gens de gauche chez les indépendantistes (PQ, ON, Bloc...) - autant sinon plus dans leur ensemble que dans QS seul - et il y en a aussi chez les fédéralistes (NPD...)."
Il est intéressant de noter que de ces quatre partis, le seul auquel QS a accepté de s'associer fut le parti fédéraliste.
Peter Benoit Répondre
12 février 2016QS a été créé pour unir et sortir les forces de gauche de l'isolement afin de mieux diffuser son message à la population. Or, l'oligarchie de QS propose de revenir en arrière et de demeurer isolé. C'est une stratégie perdante pour les indépendantistes et les militants de QS eux-mêmes qui verront leur parti plafonner.
Au grand dam de QS, il y a encore toujours beaucoup de gens de gauche au PQ et le mouvement massif de désertion de ceux-ci tant espéré par QS ne s'est pas produit et peut-être qu'il ne se produira jamais.
Personnellement, il y a des éléments du PQ qui m'agace. Cependant, j'ai décidé de faire passer ma patrie avant mon égo. Il me semble qu'une fois l'indépendance réalisée, QS pourrait possiblement recueillir plus de votes et d'appui.
Stagner dans un Québec province ou grandir dans un pays, voilà la question à mon avis.
Guy Roy Répondre
12 février 2016Cher Monsieur Paiement,
Si on m'y autorise à Vigile, je vous proposerais tout simplement une visite à notre site sur la Toile :
www.pcq.qc.ca
Vous y trouverez beaucoup de réponses à vos questions.
Au début de la campagne du Bloc dans la région de Québec, on nous a dit que « l'on ne refusait personne». C'est la première phrase d'un discours qui accueillait tous les souverainistes de bonne foi. L'orateur a ajouté que «nous préparions 2018».
Je m'en souviens parce que je voulais justement vivre une expérience «d'unité des souverainistes» dans cette campagne. Je n'ai pas été déçu. J'y ai rencontré des tas de gens habités par l'objectif, un peu démoralisés, mais toujours prêts aux efforts nécessaires pour rapprocher le Québec de son indépendance.
Et je suis fort reconnaissant à Vigile de m'autoriser à ce type de collaboration aux débats et, aux autres composantes du mouvement indépendantiste, de me permettre de me rallier à l'unité d'action du mouvement.
Nous ne partageons pas tous les mêmes idées, mais nous savons les dépasser en vue d'une valorisation et d'un enrichissement de notre cause en faveur de l'indépendance. Nous pensons pouvoir apporter au mouvement une contribution singulière qui a commencée avec celle des Ryerson et des Henri Gagnon dès les années Trente.
Nous avons peut-être une histoire tourmentée, mais nous croyons qu'elle est riche de leçons que nous appliquons d'abord à nous mêmes avant de les suggérer à d'autres. Nous en sommes fières. Gagnon a essayé plusieurs stratégies à l'intérieur du mouvement national ou ... même canadien, mais il est sans cesse revenu aux principes de base de ce que le Québec avait besoin pour s'émanciper : les efforts communs de tous les Québécois pour «une société en progrès constant». Et le préalable à ça, plusieurs l'on constaté avant nous, c'est l'indépendance.
Jean-Pierre Durand Répondre
12 février 2016Si je peux ajouter mon grain de sel, ce serait pour dire que la principale chose que je reproche à QS c'est de se considérer comme le seul dépositaire de l'idéologie de gauche, ce qui est carrément faux (et, de toute manière, impossible à réaliser). Il y a plein de gens de gauche chez les indépendantistes (PQ, ON, Bloc...) - autant sinon plus dans leur ensemble que dans QS seul - et il y en a aussi chez les fédéralistes (NPD...). De même que la gauche ne se retrouve pas toute à QS, on doit dire aussi que les indépendantistes ne sont pas tous dans un seul parti. Les tentatives récentes de rapprochement entre forces indépendantistes, que le PQ soutient (on ne parle pas de fusion, mais d'alliances) sont la seule façon d'accéder à l'indépendance du Québec. Je souhaite ardemment que QS en fasse partie, mais s'il ne le souhaite pas ou rêve d'agir tout fin seul et de façon sectaire, il leurre les gens et, comme on dit vulgairement, il n'ira pas ch... loin ! En tel cas, si la "nomenklatura" de QS (ses dirigeants en somme) refuse les alliances, l'unité indépendantiste devra se faire sans elle (et avec les solidaires qui quitteront le navire QS). Faire des alliances pour un communiste, un homme ou une femme de gauche avec le PQ de PKP, ce n'est pas vendre son âme au diable, c'est tout simplement vouloir faire un pas décisif et salutaire dans la libération du Québec, avant qu'il ne soit trop tard. Le temps n'est pas à la division, mais à l'unité des forces indépendantistes. Dans touts l'histoire de l'Humanité, la gauche n'a vaincu que lorsqu'elle a su faire des alliances... et elle a toujours échoué quand elle s'est prise pour le nombril du monde.
Archives de Vigile Répondre
12 février 2016Bonjour m. Roy,
Je sais que plusieurs gens qui appuient QS ont été surpris de cette sortie qui n'apporte rien à personne, ni aux dirigeants de QS, ni au mouvement indépendantiste, ni au PQ, ni à ON. Ceci étant dit, si j'Ai un conseil à vous donner, c'est le même que celui que j'avais donné à Landry du temps de Pierre-Marc Johnson: restez-y et continuez à y mener la même ligne politique. J'ai des contacts dans plusieurs endroits du Québec de gens de QS-PQ-ON Bloc qui commencent à se jaser , à mener des opérations ensemble. Tout doucement. Pas facile et cela ne plait pas à ceux qui sont partisans à tout crin de chacune des organisations, mais il faut comprendre que les députés sont les plus réfractaires à l'idée, parce qu'ils ont beaucoup à perdre.
Normand Paiement Répondre
12 février 2016Messieurs Parizeau et Roy,
La lecture de vos textes respectifs me donne à penser que le mot d'ordre, chez les dirigeants de QS, est le suivant: l'indépendance se fera à gauche ou elle ne se fera pas.
Est-ce que je me trompe? À supposer que non, quelles conclusions en tirez-vous? Comment envisagez-vous l'avenir de ce parti? Comment voyez-vous le rôle des forces progressistes dans le processus d'accession du Québec à son indépendance?
Cordialement,
Normand Paiement
Membre du PQ depuis que PKP a décidé de se porter candidat à la direction de ce parti