Un 1er mai de victoires
À l'occasion du 1er mai 2020, Fête Internationale des Travailleurs, pourquoi ne pas faire le bilan d'où on sera rendu dans le combat commun de tous les Québécois contre le coronavirus qui nous impose une période d'adversité que nous traversons ensemble ? Le Parti Communiste du Québec propose ce qui suit :
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Par Éric Bouchard et Guy Roy,
Respectivement chef et coporte-parole du PCQ
Si après un mois d'efforts, de concertation et de mobilisation de toutes les ressources québécoises pour venir à bout de la crise causée par le COVID-19 et que cela semble donner des résultats de succès, pourquoi ne pas penser à une campagne politique de grande envergure pour célébrer cette victoire auprès des services de santé publique, des hôpitaux, des fonctionnaires, des éducatrices, ... en leur manifestant notre reconnaissance ?
Cette proposition en est une du Parti Communiste du Québec (PCQ) pour souligner la grande contribution, comme le fait le Premier Ministre, de nos «anges gardiens» dont lui et l'appareil d'État assument la direction avec brio. Tous les intervenant méritent la reconnaissance de la population et nous appelons la société civile qui a bénéficié de leur travail dans des circonstances difficiles et imprévues à le manifester.
Que cela se fasse électroniquement plutôt qu'en liesse dans les rues est évident. Mais tous les réseaux peuvent être mis à contribution pour faire de la Fête Internationale des Travailleurs une occasion de célébrer notre victoire québécoise commune sur le coronavirus comme cela arrivera, avec différents résultats, dans le monde entier.
On peut faire parvenir aux hôpitaux, aux ministères, aux syndicats, ... des messages de solidarité et d'appréciation de leur implication dans cette gigantesque bataille pacifique qui aura donné lieu à une victoire indéniable sur un péril naturel que l'humanité et le Québec ont eu à affronter.
Cette célébration sera celle de la mobilisation de tout un peuple derrière son Premier Ministre pour éviter le pire. Elle marquera les esprits pour le futur du Québec et assurera que tous les problèmes que nous affrontons par la suite ensemble seront pris à bras le corps dans une volonté politique commune de les régler toujours pacifiquement, démocratiquement et dans un élan commun à tout un peuple.
Où en serons-nous ce 1er mai ? Nous ne le savons pas.
Il se peut que la courbe se soit aplanie comme il se peut que nous soyons plongés dans le drame. Quelle que soit la situation, nous aurons encore besoin de nous serrer les coudes ce 1er mai 2020 pour célébrer une victoire ou assurer le prolongement de l'effort.
Le 1er mai pourrait être une étape importante de la mobilisation populaire pour que les Québécois persévèrent dans un combat qui aura comme prolongement leur destin dans le futur. Et ils auront besoin à nouveau, nous en sommes sûrs, de ces rassemblements de convictions que nous pouvons vaincre.
C'est dans cet esprit que nous proposons qu'un 1er mai 2020 soit une occasion pour toute la population de se réjouir ou de se tourner vers elle-même pour faire un bilan de ce qui reste à faire.
Le 1er mai est né d'une tragédie, la pendaison des martyrs de Chicago, que les travailleurs du monde ont transformée en futures victoires immenses sur l'adversité, les périls de la guerre ou les conséquences de leur situation de subalternes. Jamais les pays n'ont été confrontés, dans les histoires de chacun d'eux, à une telle menace et n'y ont réagit, sous la direction d'une agence de l'ONU, avec autant de solidarité.
Dans notre proposition, il y a la détermination du mouvement ouvrier d'apprendre des difficultés qu'il rencontre et d'en tirer les enseignements qu'il peut transmettre à l'humanité et aux générations futures.
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