Ce chômage induit par Trudeau
Je veux dénoncer l'hypocrisie indécente de Justin Trudeau. Lui qui prétend se préoccuper d'emplois chez SNC-Lavalin laisse croupir au chômage de 800 à 1,000 ouvriers des Chantiers Davie à cause de sa décision éminemment politique et anti-Québec, après celle des Conservateurs il y a maintenant près de dix ans, de ne pas permette à ce chantier naval québécois de soumissionner sur les contrats du Plan de construction naval du Canada.
C'est révoltant. Alors qu'il invoque la sauvegarde des emplois de la firme d'ingénierie corrompue pour s'ingérer dans les affaires juridiques du pays, il laisse en plan tous ces ouvriers qui ne demandent qu'à travailler, à contribuer à construire et à équiper le Canada de nouveaux navires. Leurs talents prouvent hors de tout doute qu'ils sont capables de mettre en oeuvre toutes leurs capacités de produire ces navires alors que Seapan à Vancouver et Irving à Halifax n'ont encore rien offert de pareil au Canada malgré la confiance que leur a accordée le gouvernement libéral pour le faire.
C'est vraiment une honte pour le Canada qui traite le Québec dans cette affaire comme un subalterne qu'on peut ignorer. On ne doit plus lui rendre de compte et son Assemblée Nationale proteste en vain pour défendre les Chantiers Davie.
Les lobbys d'Halifax, qui ont l'oreille attentive de Trudeau qui, à son tour, ignore totalement les Chantiers Davie pour les deux prochaines années, ont publié tout dernièrement une grande page de publicité anglophone qui affirme que tous les chantiers au Canada ne sont pas égaux. Dans ce message en anglais, discriminatoire et odieux, ils tentent en plus de discréditer les Chantiers Davie et le ministre Duclos, responsable du Québec, reste silencieux lui qui répétait il y a à peine quelques mois que «les Chantiers Davie étaient précieux pour le Canada».
Qu'y a -t-il derrière le favoritisme des Libéraux et la prétendue libre concurrence au Canada sinon ce mépris pour le Québec que les différents gouvernements fédéralistes affichent jours après jours dans leur planification économique et politique ?
Guy Roy
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