Réécrire l'histoire

Tribune libre

Québec, le 29 août 2011
Réécrire l’histoire
Le parti Québécois (PQ) vit des déchirements internes profonds et devra revenir à ses vrais principes et, de ce fait, retourner à la case départ. Il faut se rappeler que le prologue du PQ a duré 16 ans et qu’aucun parti politique du Québec ne peut se vanter d’avoir eu une histoire aussi originale, profonde, enivrante et pittoresque.
Le tout a débuté en 1960 lorsque le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) fut fondé par Marcel Chaput et André d'Allemagne. Par contre en 1964, alors que Pierre Bourgeault prend la tête du RIN, un conflit éclate et un militant René Jutras fonde le Regroupement national. Ce mouvement indépendantiste qui renoue avec un nationalisme traditionnel se rallie en 1966 aux créditistes provinciaux de Laurent Legault pour former le Ralliement national (RN) qui fut dirigé par Gilles Grégoire, un ancien créditiste.
En 1967, René Lévesque quitte le Parti libéral du Québec (PLQ) et fonde avec un groupe de militants nationalistes le Mouvement souveraineté-association (MSA) préconisant l'indépendance du Québec assortie d'une association avec le reste du Canada.
En 1968, le RN accepte de fusionner avec le MSA afin de former le PQ sous la présidence de Lévesque. Suite à cette fusion, Pierre Bourgault dissout le RIN et invite ses membres à se joindre au PQ. À partir de cet instant, les forces souverainistes au Québec seront unies sous une même bannière et le PQ prend le pouvoir en 1976.
Sommes-nous en train de réécrire ce roman car plusieurs groupuscules ou partis politique revendiquent leur portion de la gauche comme dans les années 1960?
Jocelyn Boily

Featured 5d4b9830e9ed61f29f0177d07a35a609

Jocelyn Boily152 articles

  • 98 271







Author extra bg

Contrat social brisé


Author extra bg

Harper le cancre en environnement


Author extra bg

Ils l'ont voulu


Author extra bg

De quoi j'me mêle



Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2011

    Il ne manque que le Ralliement National...
    Par contre, le parti nationalisme «plus traditionnelle» y est (PI).
    Sylvain Marcoux