«La» FTQ veut essayer de barrer la route à Pierre Karl Péladeau qui n’a pas encore annoncé son intention de se présenter à la chefferie du Parti Québécois (PQ). De quoi se mêle la centrale syndicale qui a fait la une à plusieurs occasions lors des séances de la commission Charbonneau? Est-ce que le PQ a vraiment besoins de cet appui pour obtenir la faveur populaire?
Je suis d’avis que c’est aux vrais membres du PQ à choisir leur chef et non à une gang d’insurgés qui noyautera le vote afin de battre quelqu’un pour des raisons obscures.
Je ne comprends pas car tout le monde se plaint qu’il n’y a pas assez d’hommes d’affaires qui se présentent en politique et, pour une fois qu’une personne d’importance y va, on lui tire dessus.
Étant donné que la décision de s'impliquer dans la course au leadership ou non devrait être prise à la fin du mois, le 26 novembre, à l'occasion d'une rencontre des hautes instances du syndicat, je demande à la FTQ de renoncer à cette action incongrue et inopportune.
Il est temps d’arrêter de frimer les cartes et que les vrais péquistes se lèvent.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
4 commentaires
Lise Pelletier Répondre
9 novembre 2014Les syndicats sont ils en train de négocier dans les coulisses du PLQ pour un assouplissement du projet de loi 3 ? L'appui d'une majorité de la population leur faisant défaut. La propagande libertarienne des dernières années a bien travaillé les cerveaux et leur propre éloignement de la base syndicale, le PLQ n'a eu qu'à ramasser les mécontents et jaloux.
Surtout que les députés et ministres ont beau essayé de le cacher, leur propre déficit dans leurs fonds de retraite dorée mur à mur va leur revenir comme un boomerang dans les derniers milles des négociations en comité parlementaire.
Qui a appuyé la nomination de M. Boyer à la tête de la FTQ ?
Si ce monsieur persiste dans cette voie, je ferai annuler le transfert automatique d'une partie de mon salaire dans ce fond et espère que d'autres suivront..
La machine affairiste et fédéraliste a amplifiée sa guerre depuis l'annonce de M. Péladeau de se présenter dans St-Jérôme. Depuis ce temps que les articles ou textes le concernant attire des blogueurs de bas étage sur plusieurs sites qui en bavent qu'il ait choisi de défendre le Québec et ses Habitants, souvent malgré eux.
Ce souffle nouveau comme dit M. Lauzon va déstabiliser par le bas et par le haut, le changement dérange mais il finira par réunir ce qui était diviser., question d'intérêt.
Un travail difficile même pour les convaincus, tel que lui, Québecor lui servira de tremplin plutôt que de boulet. Plusieurs seront surpris et sans voix et d'autres seront désarmés.
Chrystian Lauzon Répondre
8 novembre 2014Un peu de naïveté volontaire dans votre billet, M. Boily? La FTQ, tout comme l’ensemble des syndicats au Québec, se sont la plupart du temps associés au PQ sous la couverture d’une orientation sociale-démocrate. Mais leur puissance économique, a fortiori politique, hélas, ne provient pas que des travailleurs, n’est-ce pas?
L’envers de la carte sociale-démocrate relève bien plutôt à mon avis, et les masques tombent beaucoup en ces temps d’idiots-utiles galopant, d’enjeux corporatistes, l’influence des libéraux et néolibéraux où se trouvent les grosses poches affairistes, intérêts d’argent local, pancanadien et « multinational » primant sur l’intérêt pour la nation québécoise elle-même. En ce sens, un affairiste, d’ici ou d’ailleurs, associé à au corporatisme syndical, c’est partout le même comportement : utilitariste et capitaliste, se servant de la politique, rarement l’inverse. Les banques ne votent pas, elle font voter pour elles.
Mais ce virage de durcissement corporatisto-affairiste antisocial-démocratique dans les faits, fut, avec de surprenantes sautes d’avance-recul, annoncé par l’autodestructrice gouvernance MaroisPQ. Le chantage des milieux d’affaires loin d’être nouveau, se montre au grand jour et s’accentue probablement.
Jean-François Lisée s’est-il questionné longtemps avant de prendre, arrivé au pouvoir, le contrepied de sa foi social-démocrate « révélée » dans ses livres à répétition? Le renard se croit si fin qu’il ne voit pas son panache dépasser en fonçant sur ses proies. Peut-être n’est-il qu’un caméléon à plume versatile? Une trahison en attire une autre. Lisée a passé beaucoup de temps à s’écrire sur son blogue, statistiques colligées par son ami fanatique libéral-fédéraliste Pierre Fortin à l’appui, pour comprendre l’échec total du MaroisPQ de la dernière élection. Il a mis en majeure partie la faute sur les jeunes. Non sur la trahison de Sa Pauline Marois à leur endroit. L’analyse, par complaisance honorifique obligée de la diva ex-première première ministre, était biaisée en plusieurs sens par une apologie protocolaire.
Remarquez que, pour des fins démagogiques de course à la chefferie (lesquelles?), Jean-François commence à dénigrer sa diva, même par écrit - celui qui reste. Jusqu’où peut-il aller avant de retourner, outre sa chemise, dans sa Tour d’ivoire universitaire ou Panradiocanadiste?
PKP est une cible facile, de la stratégie 101 pour les syndicats, de par son passé guerrier à l’endroit des syndicats – dont il connait les rouages corporatistes anti-nation et manipulateurs sous une surface démagogique bien polie. C’est ce que craignent, et les syndicaleux et leur gros amis affairistes libéraux ou fédéralistes de derrière endurci.
PKP brasse déjà pas mal la cage à homards et à vipères gluantes au Québec, sans pouvoir politique réel ou affirmé dans les faits : il n’a même pas posée encore sa candidature de chef à l’intérieur de son parti et n’en est pas non plus le chef parlementaire à l’Assemblée nationale. C’est tout dire de ce qu’il représente : la force monétaire enfin levée pour la nation. C’est pas rien! Cette force dont le manque a toujours servie de mépris de la part des libéraux, à l’endroit du PQ comme des Québécois.
Et ses cartes, M. Péladeau sait qu’elles ont 2 faces… et pluss par de minces obscurantistes côtés. Mais c’est un joueur expérimenté, amoureux d'habileté stratégique, passionné du et pour le Québec: rallier travailleurs et affairistes lui importe sans doute plus que la graisse corporatiste qui enlise les rouages vers la sortie du carcan fédéral.
Lorsque la mise affairiste du statu quo menacée, se payant encore la « tête » des syndicats, sera inversée par celle des PKPs en croissance, et en croyance dans notre avenir pris en mains propres, l’indépendance et les travailleurs auront repris le chemin de Notre libération, le seul de notre enrichissement réel sur tous les plans.
Un syndicat devenu une fin autoproclamée, au service de lui-même ou de ses cadres et sbires profiteurs, non plus au service de ses contribuables travailleurs et peuple, voilà qui mérite une sérieuse volée de bois vert, non? La commission Charbonneau a-t-elle vraiment terminé le travail, en terme punitif et rentable pour la nation? Dire publiquement que par l'argent, en fabriquant de faux indépendantistes-membres le PQ sera investi et saboté, antidémocratisé de l'intérieur, c'est pas illégal ça, une forme de banditisme, voire du criminel patent? Le message de la juge Charbonneau a-t-il vraiment passé, été pris au sérieux?
Daniel Boyer est-il un visionnaire plutôt qu’un simple petit pion en sursis, de passage? À suivre…
De plus en plus tout brasse au Québec, sans même un changement de pouvoir effectif, c’est le signe que PKP est vrai, pour le vrai, et le fait sortir sous le soleil de la conscience collective, un Vrai advenir et devenir, enfin.
Néolibéral et social-démocrate, les 2 faces du système capitaliste, carte « joker » par définition, avec tous les comportements associables, asociaux et monstrateurs à la fois, bien et mal fondus et confondus, joués par Jack Nicholson ou Heat Ledger dans les films Batman. Faites vos jeux… rien ne peut plus aller sans un changement de fond, soit par le Haut ou le Bas, ou les deux, qui sait?
Lisée aura sans doute l’appui de Boyer-FTQ, à l'intérieur ou à l'extérieur du PQ (!!!) : c’est le pion idéal, sachant jouer la carte social-démocrate en surface, sans conviction profonde désormais, néolibéral ami potentiel de tout ce qui pense politique sur un fond(s) monétaire d’intérêt négociable.
Jacques Bergeron Répondre
8 novembre 2014Lorsqu'on fait passer ses intérêts avant ceux de la nation on agit comme le souhaite
la FTQ. Mais n'Est-ce pas ainsi que la go-gauche a toujours agi. Il n' y a qu'a regarder agir Alain Dubuc pour comprendre que les intérêts de la gauche sont incompatibles avec ceux de la nation.
Archives de Vigile Répondre
8 novembre 2014Comme je suis très déçue des salaires exorbitants des directeurs des institutions financières, je pensais sérieusement à investir à la FTQ, mais présentement avec le travail de bas étage que s’apprête à faire la FTQ à M. PKP je remets ma décision en question. Je suis très surprise de l'intervention arrogante de M. Daniel Boyer en plein vendredi, qui est la journée préférée pour faire des annonces odieuses. Ma première question est, qui est derrière lui dans ce stratagème?