Les déboires du touriste Couillard

Défoncer des portes ouvertes

Tribune libre

Visiblement mal préparé le premier ministre du Québec Philippe Couillard est allé en Chine pour promouvoir la vente du porc Québécois aux chinois. Le premier ministre aurait dû savoir que ce pays pratique une politique d’autonomie alimentaire et que le gouvernement central trouve que les niveaux d’importation de la plupart des produits agricoles sont trop élevés. Monsieur Couillard reviendra plutôt avec une commande de livrer plus de bœuf et d’agneau.

Il s’est fait rappelé que la Chine est un producteur de porc important. En plus déjà partenaire depuis 2002 les producteurs de porc du Québec exportent pour 150 millions de dollars en Chine, sur des ventes totales de 1,5 milliard à l'étranger.

La plupart de ce qu’on achète est made in china qu’est-ce qu’on peut faire de plus? Les échanges avec la Chine atteignent déjà 11,5 milliards de dollars par an.

Il doit y avoir d’autres pays qui justifieraient d’amener 150 hommes ou femmes d’affaires afin de mieux vendre le Québec. Au lieu de ça on va dans un pays avec de sérieux manquements aux droits de la personne

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1 commentaire

  • Chrystian Lauzon Répondre

    30 octobre 2014

    Éloge aux Couillards libéraux : Quand on se brûle au feu que soi-même on attise, ce n’est pas accident, mais c’est une sottise. – Abbé Mathurin Régnier
    C'est intéressant, mais pas moins tragiquement pernicieux pour autant, de constater que le PM Couillard et ses libéraux en dégoûvernance ont fait un délit flagrant de fuite en allant en « mission » en Chine face à une situation d'urgence au Québec (typique de leurs stratèges de coulisses Charest/Desmarais); fuite précisément dans un pays "avec de sérieux manquements aux droits de la personne" comme vous le dites M. Boily. Le djihadisme n'est-il pas exactement la guerre aux droits de la personne et en croissance outrancière patente au Québec?
    Ce qu'ils ont fui, ils le retrouvent doublement en face, symbolisé par le porc, dont ils ont fait fi d'ignorer la suffisance du développement alimentaire en Chine. Le porc devient ainsi un emblème « libéral » par excellence, rouge comme une encre noire de Chine dictatoriale, mais néolibéral comme un veau d'or sans tête.
    Rire sur l'inconscience politique de ces libéraux ou pleurer sur les tombes d’un terrorisme qu'ils laissent fleurir avec nonchalance dans leur pays d'origine le Québec, voilà l'ambivalence troublante, l'ironie tragique.
    Le Québec, subissant leur déni nihiliste d'appartenance à des valeurs propres à une indépendance nationale enrichissante et gratifiante, déni reflété dans l'autodafé pratiqué via PKP avec harcèlements répétitifs trempés dans l'ignominie, les libéraux galopent lâchement vers l’abîme de la vente aux enchères de notre nation française au Canada ou à l'étranger à n'importe quel prix et avec une absurdité stratégique absolue, accélérée par l’invasion « barbare » religieuse.
    Mais la croisade économique rencontrera bientôt un Dieu-Argent d’une détermination beaucoup plus sanguinaire qu’un rouge porc : celle de la haine, de la frustration, de la rogne mise en religion de l'extermination globale.
    De son intériorité non gérée avec humanité, abandonné aux mains de bandits complices, aucun pays, même fantôme ou en instance de se réaliser, ne peut s’échapper, à l'instar d’un radical et implacable 11 septembre 2001, peu importe de quels prédateurs son avènement relève. L'Histoire se répète avec ses modèles déjà-là, inopérante à faire s'éveiller l'Esprit. Ce n'est plus qu'en humble, dite "petite" histoire par mépris des Grands de ce monde, que le penser pourrait s'avancer harmonieusement, tel un État-nation d'où les citoyens peuvent percevoir un visage voisin avec familiarité humanisante, et non plus selon une vision globale où les ennemis se font invisibles sur notre propre terrain... intérieur... de penser.
    En vérité, je vous le dis, le savoir et l'agir doivent s'élever dans la conscience des citoyens québécois, à partir de terre, la nôtre d'abord primordialement. Notre survie et un sens éthique la propulsant vers le mieux-être partagé, à un niveau redoublé de libération du pouvoir fédéral et religieux, en dépendent.
    Mais je ne suis qu’un humain, un citoyen les pieds sur sa terre natale du Québec, exerçant sa pensée avec intuition pour Nous libérer avant d’avoir prêché, sans vocation religieuse aucune (par possibilité du penser-coeur intime sans doute), dans un désert total et totalitarisé.
    Chrystian Lauzon