Une excellente nouvelle

Québec solidaire maintenant ouvert a des négociations en vue d'une alliance

La balle est maintenant dans le camp du PQ et d'ON

Tribune libre

Par André Parizeau
Après avoir longtemps longtemps envoyé des signaux parfois contradictoires, la direction de Québec solidaire vient de rendre public une prise de position très claire en vue de l'ouverture de négociations entre le PQ, Option Nationale et Québec solidaire, en vue de la conclusion d'une entente en vue des prochaines élections. C'est une excellente nouvelle­ qui devrait en réjouir plus d'un.
Cela ne va pas jusqu'à soutenir l'idée d'un éventuel gouvernement de coalition entre ces trois formations -- une avenue que Québec solidaire semble même écarter au moins pour le moment --, mais cette formation se dit en même temps prêt à rencontrer dès maintenant le président de la CSQ, Réjean Parent -- qui a été suggéré comme possible médiateur pour ces négociations,
Québec solidaire ne fixe pas de règles au départ pour un éventuel partage de la carte électorale, ce qui en soit devrait favoriser la conclusion d'une entente. Par contre, Québec solidaire exige un minimum d'engagements de la part des autres formations. Ces engagements demeurent, cela dit, très raisonnables et ne devraient pas, normalement, poser trop de problèmes. Cela est d'autant plus vrai que plusieurs de ces points, comme l'abolition de la loi 78, ou l'abolition de la taxe sur la santé, font déjà partie d'engagements pris par l'ensemble des trois partis.
La question d'une réforme de la loi électorale, en vue d'inclure un élément de proportionnelle, pourrait représenter un défi un peu plus grand, puisque cela ne figure plus, depuis le dernier congrès du PQ, dans le programme de cette formation. Sauf qu'avec un peu de bonne volonté de la part de ce parti, cela ne devrait pas être un gros problème, d'autant que cette question fut pendant si longtemps partie prenante du programme du PQ (même si cet aspect de leur programme ne fut jamais mis en pratique).
Globalement, cette nouvelle prise de position de la part de la direction de Québec solidaire est un développement très positif. Jusqu'à un certain point, cela peut surprendre, d'autant que le congrès de 2010 avait statué contre l'idée d'une telle idée d'alliance. De toute évidence, et advenant la conclusion d'une telle entente, la direction de Québec solidaire aurait évidemment à la faire endosser par ses instances; on peut supposer qu'elle pèserait alors de tout son poids pour que cela passe.
La direction de Québec solidaire reconnaît que le succès de l'appel en vue d'une telle alliance, sur le site unfrontuni.org, a fortement joué dans la balance pour prendre cette nouvelle position.
La balle est maintenant dans le camp du PQ, autant que de Option Nationale. Espérons qu'ils sauront eux aussi la saisir. Voici dans son entiereté le contenu du communiqué émis aujourd'hui par la direction de Québec solidaire. C'est écrit sous la forme d'une lettre ouverte à ceux et celles qui ont déjà signé l'appel sur unfrontuni.org.
***
À ce jour, tout près de 10 000 personnes ont signé un appel invitant le Parti québécois, Québec solidaire, Option nationale et les députés indépendants à négocier afin de former un front uni pour déloger le Parti libéral lors de la prochaine élection.
Nous entendons cet appel car nous aussi, nous voulons déloger le Parti libéral du pouvoir. Ce parti a oeuvré trop longtemps à déstructurer l'État québécois et les services publics, tout en posant des gestes nuisibles à la société et à 'environnement. Il n'y a qu'à penser au Suroît, au projet Rabaska, aux gaz de schiste, aux budgets qui ne cessent de creuser le fossé entre les plus riches et les moins nantis. Nous ne voulons plus de ce gouvernement intransigeant et corrompu qui ne répond qu’au 1 % le plus riche de la population. Il faut faire tout ce qui est possible pour éviter qu'il soit réélu.
Nous entendons cet appel qui nous invite à « des gestes politiques audacieux et d’envergure ».
Depuis les premiers balbutiements, il y a plus de 10 ans, de la construction d'une alternative politique aux partis traditionnels, ce sont précisément «des gestes politiques audacieux et d’envergure» qui ont conduit à la fondation de Québec solidaire en 2006 : un parti dont les membres sont issus en majorité de mouvements sociaux progressistes; un parti dont les orientations sont axées d'abord sur le bien commun avec pour but (selon les mots de l'Appel) :
 « de rétablir l’intérêt public national au-dessus des intérêts particuliers avec un gouvernement à l’écoute des préoccupations des citoyens et de leurs spirations »;
 « de permettre aux citoyens de se réapproprier le politique ainsi que leurs institutions démocratiques »;
 De doter notre peuple d’un « outil de changement au service des citoyens québécois et de notre indépendance ».
Le printemps érable
Votre Appel reprend fortement l’esprit du « printemps érable ». Ce printemps québécois porte une colère et un espoir de changement profond auquel nous avons collectivement le devoir de répondre. Il reflète l’indignation de beaucoup de gens, parmi les 99 % qui n’en peuvent plus de voir l’élite dominante − le 1 % et les politiciens à son service − se sauver avec la caisse et dilapider les richesses des peuples. Le printemps érable voit en l’éducation un outil d’émancipation accessible à toutes et à tous, ce qui exclut la hausse annoncée des droits de scolarité. Le Jour de la Terre, il proposait la vision écologiste d’une économie qui respecterait les capacités de la nature, alors que celle-ci n’en peut plus d’être assaillie par des activités humaines trop souvent motivées par un profit à courte vue. Le printemps érable annonce des changements profonds à la démocratie.
À Québec solidaire, nous sommes convaincus de vivre un moment charnière de notre histoire.
Ce moment qui inspire votre Appel, nous le devons à notre jeunesse − qui y a sacrifié beaucoup − et à l’éveil collectif qui s'en est suivi. Personne d’autre ne peut en réclamer la maternité. Nous croyons cependant sans fausse modestie que Québec solidaire est la proposition politique qui correspond le mieux aux aspirations du printemps québécois, et les véhicule le plus complètement.
Nous comprenons toutefois votre appel à « des gestes politiques audacieux et d’envergure ». De l’audace, c'est précisément ce qui est nécessaire pour rompre avec l’ordre économique et politique dominant en Amérique du Nord. Remplacer un politicien traditionnel par une autre à la tête du gouvernement, sans aucune perspective de changements substantiels, est irrecevable pour les femmes et les hommes, tellement nombreux et mobilisés depuis quatre mois, qui ont une ambition plus grande pour l’avenir du Québec.
La possible réélection d'un gouvernement dont 70 % de la population est insatisfaite est une conjoncture exceptionnelle, et nous sommes conscients de ce qu'exige une telle situation. Mais nous refusons de nous contenter de peu. Comment pourrions-nous réduire l’élan du printemps érable à la simple alternance? Le mouvement mérite plus. Notre audace doit être à sa mesure.
Notre proposition
C’est avec cette idée en tête que nous acceptons de rencontrer M. Réjean Parent comme médiateur, pour trouver le moyen de déloger le gouvernement Charest selon des modalités qui puissent déboucher sur des changements ambitieux et significatifs en faveur du bien commun.
Est-il possible de constituer un front uni pour gouverner avec le Parti québécois? Cela nous semble extrêmement difficile, pour les raisons énumérées dans la lettre que publiaient Françoise David et Amir Khadir dans Le Devoir du 14 juin dernier.
Malgré l’adoption de certaines politiques sociales progressistes, les gouvernements du Parti québécois nous ont profondément déçus à bien des égards : lois spéciales anti-travailleurs-euses, baisses d’impôt favorisant les plus riches, appauvrissement des personnes à l’aide sociale, coupes massives dans la santé et l’éducation, dérogation à sa propre politique énergétique, refus de mettre en œuvre un nouveau mode de scrutin pour mieux refléter la proportion du vote obtenu par chaque parti…
Autant de motifs de déception pour un grand nombre de souverainistes qui exigent dès maintenant la construction d’un Québec vert et solidaire.
Dernièrement encore, le Parti québécois n’a cessé de tergiverser face aux revendications étudiantes. Ce parti aurait trempé dans des manœuvres illégales visant à remplir sa caisse électorale. De quoi inquiéter celles et ceux qui, comme nous, exigent une intégrité sans faille et des prises de positions claires et progressistes.
Pour déloger le gouvernement Charest, un front uni de gouvernement n’est pas nécessaire, mais il y a d'autres possibilités. Nous sommes ouverts à des propositions, de la part du médiateur, pour des arrangements ponctuels et limités avec ON, le PQ et les indépendants souverainistes en vue de la prochaine campagne électorale, pourvu que ces propositions respectent deux
conditions essentielles :
1-Chacun des partis signataires d'une entente s’engage à réaliser dès le début de son mandat, s'il est élu, une réforme du mode de scrutin laissant une place importante à la proportionnelle et applicable dès l'élection générale suivante. Ce nouveau mode de scrutin doit permettre de refléter la volonté démocratique de la population, doit favoriser une représentation paritaire des femmes et des hommes et cesser d’avantager les seuls partis traditionnels au détriment des
partis en émergence. De plus, chacun des partis doit s’engager à respecter scrupuleusement les lois en vigueur sur le financement des partis politiques et proposer des solutions pour limiter les dépenses électorales au Québec.
2-Chacun des partis signataires s’engage à réaliser dans les 6 premiers mois de son mandat, les engagements suivants : abroger la loi 78 et amnistier les personnes et organismes sanctionnés en vertu de cette loi; abolir la hausse des droits de scolarité; abolir la contribution santé et ajouter un ou plusieurs seuils d'imposition sur les revenus des contribuables riches; procéder à la refonte en profondeur de la Loi sur les mines pour mettre fin au « free mining » et faire du
peuple québécois le principal bénéficiaire de l’exploitation viable de nos ressources minières. La quasi-totalité de ces points ont déjà fait l'objet d'engagements de la part des partis concernés par votre Appel.
Le Comité de coordination de Québec solidaire est disposé à participer à un dialogue avec le médiateur et les représentants-es des signataires de l'Appel. Mais pour qu’un tel dialogue aboutisse à un examen rigoureux des meilleures façons de déloger le Parti libéral du pouvoir, nous estimons que les partis qui prennent part à la discussion doivent clairement s’engager à réaliser ce minimum, nécessaire pour satisfaire aux exigences du printemps québécois.
Les membres de Québec solidaire seront, bien évidemment, saisis du résultat de ce dialogue.
Salutations cordiales,
Le Comité de coordination national de Québec solidaire

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André Parizeau39 articles

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Chef du Parti communiste du Québec (PCQ), membre fondateur de Québec solidaire, membre du Bloc québécois, et membre de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (SSJBM)





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2012

    Est-ce qu'il y aura ou non entente avant le déclenchement des prochaines élections, je ne saurais le dire, pour répondre au dernier intervenant , soit monsieur Vincent.
    Honnêtement, je l'espère de tout coeur; je sais en même temps qu'il y a aussi de bonnes chances que cela ne puisse marcher. Je considère qu'il est du même souffle de notre devoir d'en parler, car c'est seulement comme cela que l'idée pourra continuer de faire son chemin. Et si cela ne se réalisé pas en 2012, alors cela viendra plus tard, car cela est un incontournable.
    Je me souviens encore de la première fois que j'en ai moi-même parlé. C'était en 2009, à l'occasion d'une rencontre publique dans les locaux de la Société St-Jean baptiste de Montréal. En territoire déjà conquis, si je puis dire. Tout le monde convenait en même temps du fait qu'il y aurait encore beaucoup de chemins à entreprendre car on était alors encore très loin du compte ... Au cours des derniers jours, plus de 10 000 personnes ont signé un appel allant dans ce sens. Pour moi, c'est déjà beaucoup et cela illustre aussi à quel point les mentalités sont vraiment en train de changer.
    Oui, beaucoup de gens continuent encore de soulever toutes sortes d'obstacles. Oui beaucoup de gens ont encore des craintes. L'un serait "trop à gauche", tandis que l'autre serait "trop à droite". Ma première réaction, quand je lis et j'entends de tels arguments, c'est de sourire. Après cela, et à force de réentendre et de lire et relire toujours ces arguments, cela peut effectivement devenir quelque peu décourageant.
    J'ose en même temps me dire qu'il ne faut pas seulement s'en tenir à ces réactions. Il faut aussi voir à quel point, les choses bougent en même temps chez beaucoup d'autres gens.
    Deux choses en finissant.
    D'abord, et avant tout, je demeure plus que jamais convaincu du fait que cette alliance verra un jour ou l'autre le jour car aucun peuple n'a jamais réussi à se libérer sans d'abord réussir à s'unir. C'est historique.
    La deuxième chose que je voudrais aussi dire, c'est le fait que bien des gens dans Québec solidaire ont lors des dernières élections fédérales appuyé le Bloc et non le NPD, quoique pouvait dire Amir Khadir (qui peut aussi se tromper) et que sa position n'a jamais été une position officielle de ce parti. On dit aussi que Québec solidaire n'est pas vraiment souverainiste. Pour sûr, il y a dans son sein des gens qu'on pourrait qualifier de souverainistes "mous". Mais est-ce que cela n'a pas toujours été le cas également,au sein du PQ ? Pensez-y et peut-être qu'on devrait conséquemment aussi commencer à penser à autre chose et s'élever par ;le fait même un peu plus au dessus de la tourmente dans toutes ces discussions ...

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2012

    Ce qui me désole profondément moi, est le fait que personne, dans aucun parti, ne semble avoir la hauteur de vue et la grandeur nécessaire pour tendre la main sans, de l'autre, commencer à chiquer la guénille avant même de s'assoir à une table. QS est ouvert à des négociations, et en même temps, il commence à chiâler contre le PQ qui est comme ci pis ca, et si le PQ acceptait de s'assoir, il ferait de même. Le seul qui, à mes yeux, aurait de la hauteur nécessaire serait Aussant, mais il n'a hélas pas encore la force politique pour le faire.
    Alors des négos avant les élections, je vais vous dire monsieur Parizeau, c'est du vent, un rêve. Ici QS fait semblant, pour ne pas être celui qui dit non, tout simplement, Et Khadir rendrais folle Pauline un mois après une entente, ces deux-là, c'est le feu pis l'eau.
    Et puis... faudrait d'abord que QS soit indépendentiste pour que cela arrive ; oui je sais, officiellement il l'est, mais de la fesse gauche si on peut dire. QS est beaucoup plus gauchiste qu'indépendantiste et cela ne changera pas. Moi aussi je suis de gauche, mais ne pas voir, ou faire semblant de ne pas voir que le principal problème du Québec est le fait qu'il ne possède pas sa souveraineté politique est de l'aveuglement volontaire, ou alors de la myopie idéologique.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2012

    «Il n'est pas question de constituer un front uni avec l'objectif de gouverner avec le Parti québécois», a dit Françoise David, qui évoque du même souffle une éventuelle négociation sur des «arrangements ponctuels et limités». Moyennant aussi des conditions de base.
    C'est en effet très clair.

  • Mario Boulet Répondre

    21 juin 2012

    Que Québec Solidaire soit maintenant ouvert à une alliance entre le PQ, QS et ON, démontre l'incertitude qui règne au sein de ce parti politique. Les résultats des deux dernières partielles font probablement peur aux dirigeants de ce jeune parti.
    Des rumeurs tendent maintenant à prédire que le député Amir Khadir sera défait dans son comté.
    Cette récente ouverture d'esprit de Québec Solidaire, démontre qu'ils craignent de dégringoler aux prochaines élections générales. Une alliance leur serait donc, provisoirement profitable car ils auraient une tribune au sein de cette alliance.
    S'ils s'allient, c'est parce qu'ils considèrent qu'ils perdront.
    Si les partis PQ, QS et ON s'allient à ce moment-ci, ils courent à leur perte car cela renforcira les Libéraux et les Caquistes. La majorité des gens ne votent jamais pour des perdants.
    Quant à moi, Québec Solidaire a démontré lors des dernières élections générales canadiennes qu'ils sont plus fédéralistes que souverainistes. Ils se sont alliés avec un parti fédéral qui ne protège pas les Québécois même si au moins 60% de leur députation provient de la province de Québec.
    Qu'est-ce que le NPD a amené à nous les Québécois depuis plus d'un an? Qu'est-ce que le NPD s'est battu pour nous enlever depuis plus d'un an? Ah ça! Il y en a à dire...
    Alors, pour moi, lorsque l'on fait une alliance QS - NPD, on en subit les conséquences...

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    21 juin 2012

    Une alliance avec QS, feignant ignorer les méfaits marxistes de ce parti ?
    Si le PQ annonçait qu’il fait une coalition avec QS avant les prochaines élections, il ne serait pas reporté au Pouvoir et disparaîtrait, portant toute la responsabilité d’avoir trahi ses principes démocratiques et statutaires, écartant à tout jamais, par cette trahison, la réalisation de l’indépendance du Québec.
    Il est clair que par cette alliance les stratèges pro-fédéralistes auront réussi un coup de maître destiné à faire disparaître de la scène politique le Parti Québécois, tel qu’ils l’ont fait avec le Bloc Québécois.
    JLPM

  • Luc Archambault Répondre

    20 juin 2012

    Mais il faut davantage.
    Tant qu'à mettre sur pieds une Coalition, tant qu'à l'élire, autant qu'elle puisse avoir le mandat électoral d'agir avec envergure dans l'État pour mettre Le PEUPLE au pouvoir, au SOMMET de l'État.
    Il faut profiter du momentum actuel pour mettre le peuple au pouvoir. Pour ce faire, il faut présenter un programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui renverse non seulement le gouvernement de fin de régime actuel, mais le régime lui-même.
    Non pour plonger le Québec dans le chaos, mais pour l'en extirper.
    L'ordre démocratique
    Le désordre autocrate a assez duré. Il faut mettre fin à la corruption de la démocratie. Celle qui place au sommet de l'État du peuple, non pas le peuple, mais une Couronne qui n'est pas celle du peuple. Un État démocratiquement illégitime dont les partisans sont INCAPABLES d'obtenir le clair et majoritaire OUI électoral et référendaire des Québécois,es.
    Si QS est partisan de la démocratie, si l'ON et le PQ sont partisan de la DÉMOCRATIE, il ne saurait être question de former un gouvernement soumis à une loi Constituante qui n'a jamais été soumise à référendum et qui n'a jamais été approuvée par le peuple.
    Il est grand temps de comprendre ce que Louis-Joseph Papineau à compris en 1867, et qu'il a justement exprimé dans ses déclarations constituantes de 1837 et 1867 : il ne saurait il avoir d'État démocratique si l'État n'a pas obtenu pour ses Actes constituants, la claire approbation du peuple.
    Il ne saurait y avoir de gouvernement responsable que dans une État RESPONSABLE, « entièrement dépendant du peuple ».
    Le peuple dispose des pleins droits et pouvoirs démocratiques capables par l'expression de ses voix référendaires, d'INVALIDER sans condition ni délai sur SON sol et sous-sol national du Québec, tout État qui n'a pas obtenu le clair et décisif aval référendaire des Québécois,es.
    Il ne sert à rien de mettre sur pied une Coalition si c'est pour encore et toujours priver ce peuple de l'USAGE de ses pleins pouvoirs démocratiques.
    Pour la formation d'une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.