Pourquoi j’ai écrit "La souveraineté du Québec. Hier aujourd’hui et demain" ?

Parizeau relance le projet de souveraineté

Aujourd’hui, une nette majorité de Québécois pense que la souveraineté est réalisable et que le Québec a les moyens de la réaliser.
Une moitié pense que cela est souhaitable, mais une minorité seulement pense que cela va se faire.
Je cherche dans ce livre à montrer comment on peut réaliser la souveraineté et quels avantages elle présente dans le monde d’aujourd’hui.
Ce n’est pas un livre de polémique politique mais plutôt un bilan et un regard vers l’avenir.
L’important, je pense, c’est de comprendre à quel point la mondialisation et l’intégration des économies rend de plus en plus nécessaire que des gens qui veulent vivre ensemble, une nation en somme, puissent décider de leurs affaires et défendre leurs intérêts sur le plan international. Il n’y a rien d’original ou de farfelu à cela. C’est simplement être responsable de soi-même.
Dans ce sens, la souveraineté du Québec sera l’aboutissement d’un effort commun.
En 1995, nous y somme presque arrivés. 52 000 voix seulement sur 5 millions…
Publié dans La souveraineté du Québec

15 novembre 2009
J’ai écrit trois livres sur le Québec. Dans Pour un Québec souverain (VLB éditeur, 1997), on retrouve certains de mes textes et discours qui me paraissaient les plus pertinents pour comprendre ma vision de l’avenir du Québec. Le second, Le Québec et la mondialisation : une bouteille à la mer ? (VLB éditeur, 1998), était consacré à une réflexion sur l’avenir du Québec dans le contexte nouveau de la chute des barrières économiques et financières entre les États. Dans le présent ouvrage, La souveraineté du Québec. Hier, aujourd’hui et demain, je mets à contribution une longue expérience d’économiste, de professeur et de politicien pour faire le point et mettre de l’ordre dans mes idées. Ce livre n’en est pas un de mémoires mais je plonge sans vergogne dans mes souvenirs quand cela peut être utile pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui et ce qui se dessine pour l’avenir.
La première partie du livre est consacrée aux deux tentatives de réaliser la souveraineté en 1980 et en 1995 et à ce qui pourrait être la prochaine tentative.
La seconde, cherche à situer où en est aujourd’hui l’idée de souveraineté.
La troisième partie a trait à l’organisation et la viabilité d’un État du Québec.
La quatrième partie, la plus longue, porte sur les rapports de cet État du Québec avec l’entreprise et avec le citoyen. On ne peut pas tout avoir, d’autant qu’il y a bien des façons d’aborder ce genre de question. On traite d’abord des rapports de l’État et de l’entreprise et de la croissance, le plus compliqué des problèmes auxquels les gouvernements progressistes d’aujourd’hui ont à faire face. Puis on aborde quatre des questions qui touchent les rapports de l’État et du citoyen.Comment aider les travailleurs à s’adapter au marché du travail (le pire des travers du fédéralisme canadien) ? Comment distribuer les revenus à partir d’une certaine idée de la justice sociale ? Et finalement, comment assurer l’implantation de politiques québécoises d’environnement qui satisfassent les valeurs de la société québécoise sans avoir à sacrifier aux intérêts pétroliers ou charbonniers du reste de l’Amérique du Nord.
La conclusion ramène à ce qui m’est toujours apparu comme la raison profonde essentielle de la souveraineté du Québec, être responsable de soi-même dans une démocratie où l’État est pleinement redevable à ses citoyens.
Ce blogue sera donc un lieu d’interactions qui nous permettra d’échanger sur différents extraits du livre qui y seront placés de façon régulière. Il y aura également, à l’occasion, des photos et des vidéos des deux lancements, celui de Montréal et celui de Québec, ainsi que des vidéos d’archives et différents supports techniques et statistiques en lien avec le thème abordé.
Le blogue sera actif lundi le 16 novembre
Au plaisir de vous lire
Publié dans La souveraineté du Québec |

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Jacques Parizeau21 articles

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En 1994, Parizeau mène le Parti québécois à la victoire électorale, formant un gouvernement majoritaire convaincant et devenant premier ministre du Québec. Parizeau promet de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec dans la première année de son mandat, et malgré des objections de toutes parts, il respecte sa promesse. Il fixe la date du référendum pour le 30 octobre 1995. Au début, l'appui à la souveraineté se situait à environ 40 % dans les sondages d'opinion. À mesure que la campagne avance, toutefois, les appuis à l'option du « Oui » se mettent à monter. Malgré cela, l'option souverainiste plafonne, et Parizeau fait l'objet de pressions pour s'adjoidre les services de Lucien Bouchard, le chef extrêmement populaire du Bloc québécois, perçu comme plus modéré et plus pragmatique, en le nommant "négociateur en chef" advenant la victoire du "Oui". Pour le succès de la cause, Parizeau accepte ainsi de jouer un second rôle pour la suite de la campagne.

{[Wikipedia->http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Parizeau]}





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