Suite aux attentats du 11 septembre 2001

perpétrés par les disciples d’Oussama

les États-Unis

pointent l’Irak du doigt.

Les terroristes se cachent

avec leurs armes de destruction massive

dans ce pays dirigé par un dictateur.

L’attaque est lancée

contre l’axe du mal

le tyran capturé, jugé, pendu.

La guerre préventive rapidement

dégénère, entre les barbares sanguinaires,

en une guerre civile.

Les Canadiens partent reconstruire l’Afghanistan

et se font tuer par les talibans

ceux-là même qui sèment la terreur

dans les pays civilisés.

Des caricatures du Prophète

donnent lieu à des manifestations

de colère contre l’Occident impie.

Les Iraniens, qui ne sont pas arabes,

mais musulmans tout de même,

armés de nucléaire,

constituent eux aussi une menace.

Les Palestiniens qui, aux images

de l’explosion des tours jumelles,

ont dansé de joie,

les Palestiniens, avec leurs roquettes et leurs pierres,

entravent le processus de paix

sur lequel planchent depuis des décennies

les politiciens bien intentionnés.

L’enlèvement de deux soldats israéliens

force l’État hébreu

à déclencher une guerre punitive

contre le Liban et ses enfants.
Les médias font des arabes

l’ennemi.

Les Québécois qui le croient

sont racistes.

Les Québécois sont également antisémites

puisqu’ils ont manifesté leur désapprobation

face aux bombardements israéliens sur le Liban.

Ce sont des terroristes

et des séparatistes.
L’axe du mal occidental

passe par le Québec,

la plaie d’Égypte de l’Amérique du nord,

ce qui explique l’emploi des grandes manœuvres

pour sauver le Canada

dont le recours aux commandites

telle la dernière en date,

la mission canadienne de reconstruction de l’Afghanistan

menée par l’armée canadienne

avec des soldats canadiens

laquelle, à l’automne 2007, atteindra les

2,634 milliards de dollars (Le Devoir).
Bons Canadiens

Bad Québécois
Les gouvernements désignent

les coupables

les médias les condamnent.