PKP a décidé de mettre les bottines au même niveau que les babines. Il promet, il agit. ( Philippe devrait prendre exemple rapidement, mettre les mains à la pâte n'est pas défendu ).

Il sera intéressant de vérifier le comportement des gérants d'estrades qui gravitent dans les dédales de l'Assemblée Nationale alors que les commentaires se multiplient au fil des conversations et des rencontres.

Tel que promis, Pierre Karl Péladeau met donc en branle, par l'entremise d'un chasseur de têtes, le processus de recherche du candidat idéal pour diriger son projet d'institut de souveraineté. Pierre Karl Péladeau a mandaté l’agence de placement Michel Pauzé pour trouver des candidats. Le chef du PQ affirme fièrement qu'il est personnellement à l'origine de ce projet d'institut et, de surcroît, complètement indépendant du PQ; notons que l'échéance de création n'est pas encore déterminée.

Pendant ce temps, de l'autre côté de la rue, les observateurs politiques comme Jean-Marc Fournier du PLQ, François Legault de la CAQ et le président du DGE utiliseront leurs télescopes pour scruter et analyser la démarche de PKP pour y trouver des failles. Les questions fusent rapidement, le financement par PKP est-il un prêt ou un don? Si un chasseur de têtes est ainsi engagé, cela signifie-t-il que le candidat idéal pour l'institut ne se trouve donc pas dans le giron immédiat de PKP ou du PQ? Le débat est lancé! En attendant, PKP est à la chasse!

Le Directeur général des élections ( DGE) admet qu’il scrutera attentivement la structure du futur institut pour savoir s’il sera soumis aux règles sur le financement des partis politiques.

Pourquoi Jean-Marc Fournier du PLQ n'est pas aussi exigeant envers le gouvernement Couillard dont il est membre que pour les autres partis? Les vertus seraient donc à géométrie variable selon que tu es d'un côté ou de l'autre de la clôture politique! Ce n'est pas du tout crédible.

Il est comique de voir ce que François Legault est consentant à exécuter pour obtenir des nouveaux membres et ainsi augmenter sa cote de popularité dans les sondages car son pourcentage ne bronche pas malgré ses nombreuses pirouettes dignes de l'école du cirque. Sacré François va!

Bien sûr, tout le montage théâtral ainsi que les scénarios sont écrits par les farouches opposants afin de propager une vague de campagne de peur car celle-ci se vend très bien parmi la population. Mais au fond, lorsque des gens sont prêts à utiliser des tactiques qui appartiennent à de la petite politique, c'est qu'ils n'ont pas beaucoup de bons arguments valables pour se défendre.

Ils sont eux-mêmes!

Par ailleurs, le bon candidat pour l'institut serait-il parmi les auteurs de Vigile?