J'ai été frappé par la déclaration suivante: Achetons localement.
Je sais, ce n'est rien de nouveau, mais si nous portons attention à tout ce que nous voyons autour de nous on peut se poser la question suivante: quel objet est fabriqué au Québec?
Dans la haute-ville de Québec, plus précisément dans le quartier Montcalm, je vois plusieurs personnes entrer dans un des nombreux Café Starbucks ( siège social basé à Seattle) vêtus de vêtements griffés «The North Face » ( compagnie américaine) pour acheter, inconsciemment, un café dont les profits seront dirigés vers les USA.
Mais pourquoi ne pas encourager un des nombreux autres commerces du même type sur la même rue?
Suite à cela, pourrions-nous faire une prise de conscience et encourager une bannière de café locale ou provinciale? Pourrions-nous porter des vêtements de même qualité griffés par une compagnie Québécoise? ( Je pense aux vêtements Louis Garneau, par exemple).
Après son travail, le bon Québécois se rendra à la maison au volant de sa voiture japonaise, allemande ou américaine pour regarder les informations sur sa télévision japonaise ou coréenne. Il sera peut-être assis confortablement sur un sofa suédois, qui sait!
Pourtant, le Québec possède la main-d'oeuvre ainsi que les connaissances pour palier à de nombreuses invasions commerciales étrangères. Mais sommes-nous assez investi de la fibre entrepreneuriale? Bonne réflexion! Tout part d'une idée, disait-on!
La souveraineté dans les produits, sans être idéologiquement à 100%, pourrait nettement devenir plus avantagée qu'elle ne l'est présentement. Mais le citoyen du Québec n'a pas encore cette prise de conscience économique assez développée. Dommage, très dommage! L'aura-t-il un jour?
En chacun de nous se trouve un consommateur qui, prudemment, doit faire des choix face à des concepts variées et du marketing agressif. Les niveaux de qualité, le prix et la provenance du produit influenceront le consommateur. Dans un autre angle, l'acheteur sérieux possède une conscience qui s'intéresse au côté politique, acheter local et encourager les bannières d'ici: d'autres s'en foutent éperdument!
Acheter local c'est contribuer à la prospérité, endiguer l'écoulement de fonds vers l'étranger, créer des emplois, une volonté d'accroître les revenus des travailleurs, participer à la rétention des jeunes et de la main-d'oeuvre qualifiée et le maintien des infrastructures. N'oublions jamais qu'acheter c'est voter. Achetez-vous avec vos yeux, vos impulsions, votre logique ou votre portefeuille? Le québécois possède la responsabilité de son impact socio-économique, achetons local.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé