Le compteur continue de tourner pour l’ex-premier ministre Pierre Marc Johnson, plus d’un an après la signature de l’entente de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne.
Le négociateur en chef du gouvernement du Québec vient d’être reconduit dans ses fonctions. M. Johnson a obtenu un contrat de 275 000 $ pour cette année avec une clause de renouvellement pour une autre année supplémentaire. Ce montant inclut la rémunération de deux assistants (125 000 $).
Joint par notre Bureau parlementaire, l’ancien PM soutient que le montant de 275 000 $ est une «estimation» et doute fort de toucher la totalité de la somme.
«Je suis rémunéré sur une base horaire. [...] Ces derniers temps [j’ai consacré] en moyenne quatre ou cinq heures [par semaine], pas tellement plus que ça. Mais dans les périodes intenses de négociation, j’ai fait des 40 heures, c’est sûr que ça va s’accélérer quand viendra le temps de faire des missions en Europe», précise-t-il.
Si une entente de principe a été conclue entre le Canada et l’Union européenne en septembre 2014, beaucoup de travail reste à accomplir, insiste Pierre Marc Johnson. «Il reste ce qu’on appelle le nettoyage juridique, les traductions et le processus de ratification».
Le négociateur ajoute que l’entente ne revêt pas la même importance en Europe qu’au Canada. Conséquemment, du travail «politique» reste à faire auprès de députés européens.
Le processus de ratification «devrait être enclenché quelque part au début de 2016», peut-être même juste au printemps prochain, dit-il. «Ça se peut fort bien que le processus de ratification ne se termine qu’à l’automne».
Depuis 2009, Pierre Marc Johnson et ses collaborateurs ont facturé plus de trois millions $ au gouvernement pour représenter le Québec dans le cadre des négociations canado-européennes.
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